Tuileries

France > Nouvelle-Aquitaine

Les bâtiments de deux tuileries, celle du bourg de Vitré et celle de Mortefond à Verrines, figurent sur l'ancien plan cadastral. Les datations sont variables et s'étendent de la première moitié du 18e siècle à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Dans le canton de Celles-sur-Belle, des fours à tuiles et des tuiliers sont attestés à Prailles, au village d'Argentières, à partir du milieu du 15e siècle. Au 18e siècle, trois tuileries sont documentées par des sources : celles d'Argentières, à Prailles, de Mortefond, à Verrines-sous-Celles et une autre à Vitré. Au milieu du 19e siècle, les fabriques de tuiles sont les plus importantes du canton ; à Argentières, on y employait des femmes. À la fin du 19e siècle, au moins quatre tuileries produisaient des tuiles et des briques. À Vitré l'emplacement de la tuilerie a changé à plusieurs reprises ; les produits fabriqués étaient stockés sous un hangar à proximité de l'habitation du propriétaire de la tuilerie. Vers 1925, seule la tuilerie de Mortefond était encore en fonction.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Six tuileries ont été recensées dans le canton de Celles-sur-Belle, deux à Prailles au lieu-dit Argentière, deux à Vitré, une à Aigonnay et une à Celles-sur-Belle. Toutes possèdent un logement et trois (les tuileries de Vitré et d'Aigonnay) présentent, en plus du logement principal, un logement secondaire. Tous les logements sont construits en moellon calcaire. Parmi les logements principaux, trois ont leur façade sur le mur gouttereau et un a sa façade sur le mur pignon ; deux ont une élévation à trois travées avec porte centrale, un à quatre travées et un à deux travées ; deux présentent une élévation à rez-de-chaussée et comble à surcroît ; deux sont à un étage et deux ont un étage et un comble à surcroît ; ils sont couverts de tuiles creuses, sauf celui de la tuilerie de Prailles à Argentière (parcelle cadastrale 1975 AZ 2 à 4), qui est couvert d'ardoises et quatre ont une toiture à longs pans et deux logements ont une toiture à longs pans et croupes.

Pour ce qui est des logements secondaires, nous ne possédons des informations que sur deux d'entre eux, ceux-ci présentent leur façade sur le mur gouttereau et ont une élévation à rez-de-chaussée et comble à surcroît, l'un est à trois travées avec porte centrale et l'autre à deux travées. Les parties constituantes encore existantes sont variées, celles qui reviennent le plus fréquemment sont les cours (pour quatre tuileries), les hangars agricoles (pour quatre tuileries) et les puits (pour quatre tuileries). En ce qui concernent les autres parties constituantes, on trouve : deux granges, deux étables, trois écuries, trois séchoirs, trois porcheries, trois poulaillers, deux fours, une buanderie, un lavoir, un jardin, un bassin et deux cimetières privés protestants.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

Typologie
  1. ferme à bâtiment disjoints
  2. logement à façade en gouttereau
  3. logement à façade en pignon
  4. deux travées
  5. trois travées
  6. quatre travées
  7. porte centrale

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