Demeure dite le Vivier

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Les Mathes

Le domaine du Vivier figure sur une carte des environs par l'ingénieur du roi Claude Masse au début du 18e siècle, puis sur la carte de Cassini établie au milieu du 18e siècle. En 1785, Jean Moyé, bourgeois, demeurant au Vivier, fait faire un arpentement des prises de prés qu'il possède dans les marais doux d'Arvert, récemment aménagés. Sa fille, Marie-Louise épouse Jacques Patour, négociant, demeurant au Chêne. En 1824, la propriété appartient à leurs filles. L'une d'elles, Joséphine (1797-1869) apporte le Vivier à son mari, Jérôme Drilhon (1788-1866), magistrat à Saintes comme ses aïeux, qu'elle a épousé en 1818. Tous deux finissent leur vie aux Mathes, après avoir fait profiter de leur générosité les paroisses des Mathes (vente d'une de leurs maisons à la municipalité pour en faire le presbytère, en 1864) et d'Arvert (fondation d'une école de filles en 1854).

En 1869, selon le cadastre, le logis est reconstruit tout en conservant son emplacement tel qu'il apparaît sur le plan cadastral de 1824. Ce nouveau logis apparaît sur des cartes postales du début du 20e siècle. Bienfaitrice de la paroisse des Mathes (elle encourage la refondation de l'école privée, en 1913), la famille Drilhon possède en 1926 au Vivier, sa résidence secondaire, une petite chapelle ou oratoire privé.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Les bâtiments actuels n'ont pu être observés.

Toits
Typologie
  1. Maison indépendante

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Les Mathes , route D 141

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1824 C 415, 2009 OC 539

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