La partie vicomtale du château de Ségur
Vous découvrirez ici le donjon, la chapelle et le logis du seigneur de Ségur, expliqués en vidéo et restitués en images de synthèses.
Vidéo
Publiée le 10 août 2017
# Corrèze, Ségur-le-Château
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château fort, logis, donjon, chapelle
# Moyen Age
Découvrons à présent la partie vicomtale du château de Ségur. Son élément le plus imposant est la tour-maîtresse du 13e siècle. Ce donjon, symbole du pouvoir du vicomte, a conservé son épais mur extérieur, légèrement dévié en forme d’étrave et doté de contreforts. Son premier étage arbore encore deux belles fenêtres géminées, autrefois à colonnettes, ainsi qu’une porte d’accès.
Aux alentours de 1450, Jean de l’Aigle a fait réaliser une extension du logis sur le front ouest, dans le prolongement du donjon. Sa construction, au 15e siècle, a nécessité l’élargissement de l’éperon obtenu par d’importants travaux de terrassement. Les grandes caves voûtées en berceau ont conservé intacte l’intégralité de leur maçonnerie et elles sont éclairées par des fentes de jour. Une rampe souterraine permettait d’y accéder depuis la cour intérieure du château, tandis qu’un autre accès menait vers la terrasse extérieure par une porte à l’encadrement en grès mouluré.
Au rez-de-chaussée, le logis était divisé en 3 grandes pièces, également voûtées en berceau, dont les fenêtres à croisée offrent toujours de belles ouvertures sur le paysage en contrebas de l’éperon. Le linteau qui figure au-dessus de la porte d’accès du site castral pourrait provenir d’un manteau de cheminée de ce logis.
A la même époque est construite la chapelle Notre-Dame, dont le chevet semi-circulaire vient s’insérer dans l’enceinte côté est. Les vestiges de cette chapelle gothique permettent d'imaginer le raffinement de ce petit édifice. Un calcaire blond très fin a été employé pour réaliser les encadrements de ses baies, ainsi que les nervures de ses voûtes et leurs culots sculptés. Elle est complétée par une petite salle annexe, la chapelle Sainte Catherine, équipée d’une cheminée pour le confort des seigneurs.
La courtine qui relie la chapelle au donjon est couronnée d’un chemin de ronde sur mâchicoulis.
Aux alentours de 1450, Jean de l’Aigle a fait réaliser une extension du logis sur le front ouest, dans le prolongement du donjon. Sa construction, au 15e siècle, a nécessité l’élargissement de l’éperon obtenu par d’importants travaux de terrassement. Les grandes caves voûtées en berceau ont conservé intacte l’intégralité de leur maçonnerie et elles sont éclairées par des fentes de jour. Une rampe souterraine permettait d’y accéder depuis la cour intérieure du château, tandis qu’un autre accès menait vers la terrasse extérieure par une porte à l’encadrement en grès mouluré.
Au rez-de-chaussée, le logis était divisé en 3 grandes pièces, également voûtées en berceau, dont les fenêtres à croisée offrent toujours de belles ouvertures sur le paysage en contrebas de l’éperon. Le linteau qui figure au-dessus de la porte d’accès du site castral pourrait provenir d’un manteau de cheminée de ce logis.
A la même époque est construite la chapelle Notre-Dame, dont le chevet semi-circulaire vient s’insérer dans l’enceinte côté est. Les vestiges de cette chapelle gothique permettent d'imaginer le raffinement de ce petit édifice. Un calcaire blond très fin a été employé pour réaliser les encadrements de ses baies, ainsi que les nervures de ses voûtes et leurs culots sculptés. Elle est complétée par une petite salle annexe, la chapelle Sainte Catherine, équipée d’une cheminée pour le confort des seigneurs.
La courtine qui relie la chapelle au donjon est couronnée d’un chemin de ronde sur mâchicoulis.