Les tours de Collonges-la-Rouge
Les tours sont l’un des éléments caractéristiques de Collonges-la-Rouge. Admirez-les de plus près grâce à cette vidéo qui vous permet d’en apercevoir certaines parties inaccessibles et de découvrir ce qui se cache derrière leurs murs.
Vidéo
Publiée le 10 mars 2017
# Corrèze, Collonges-la-Rouge
# Opération d'inventaire : Collonges-la-Rouge
# Tours
# Du 14e au 17e siècle
Outre la couleur de ses pierres, le bourg de Collonges-la-Rouge se distingue également par ses nombreuses tours et tourelles sur les maisons et manoirs. Leur période de construction s’échelonne principalement sur 3 siècles, entre le 14e et le 17e siècle.
La plupart sont circulaires, coiffées d’un toit conique mais quelques-unes sont polygonales ou carrées, avec une toiture en pavillon. Certaines ont conservé leur couverture en lauze de grès, portée par une voûte maçonnée en cul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois.
Les tours sont le plus souvent situées sur l’angle du bâtiment. Elles peuvent être totalement saillantes, hors-œuvre, ou bien en partie engagées dans la façade du bâtiment principal, en demi-hors-œuvre, ou encore totalement intégrées au bâti, dans-œuvre. Elles abritent presque toujours des escaliers en vis, en grès rouge de Meyssac. Parfois, le dernier étage servait de pigeonnier, comme en témoignent les trous d’envol encore présents sur plusieurs d’entre-elles.
La tour d’escalier du castel de Benges assurait aussi une fonction défensive avec son hourd dont les corbeaux sont toujours en place. La tourelle qui lui est accolée présentait également un espace avec cheminée, aménagé pour le repos des gardes.
Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse, qui indiquaient le rang social élevé de leurs propriétaires. Aux heures les plus prospères de Collonges, entre le 16e et le 18e siècle, le bourg a pu en compter au moins 26.
Après la révolution, les propriétaires craignant l’impôt sont moins enclins à conserver ce témoignage de leur aisance financière. Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur. C’est ainsi qu’une dizaine de tours aurait disparu dans le bourg.
La plupart sont circulaires, coiffées d’un toit conique mais quelques-unes sont polygonales ou carrées, avec une toiture en pavillon. Certaines ont conservé leur couverture en lauze de grès, portée par une voûte maçonnée en cul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois.
Les tours sont le plus souvent situées sur l’angle du bâtiment. Elles peuvent être totalement saillantes, hors-œuvre, ou bien en partie engagées dans la façade du bâtiment principal, en demi-hors-œuvre, ou encore totalement intégrées au bâti, dans-œuvre. Elles abritent presque toujours des escaliers en vis, en grès rouge de Meyssac. Parfois, le dernier étage servait de pigeonnier, comme en témoignent les trous d’envol encore présents sur plusieurs d’entre-elles.
La tour d’escalier du castel de Benges assurait aussi une fonction défensive avec son hourd dont les corbeaux sont toujours en place. La tourelle qui lui est accolée présentait également un espace avec cheminée, aménagé pour le repos des gardes.
Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse, qui indiquaient le rang social élevé de leurs propriétaires. Aux heures les plus prospères de Collonges, entre le 16e et le 18e siècle, le bourg a pu en compter au moins 26.
Après la révolution, les propriétaires craignant l’impôt sont moins enclins à conserver ce témoignage de leur aisance financière. Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur. C’est ainsi qu’une dizaine de tours aurait disparu dans le bourg.
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