Les quais de la Dordogne à Beaulieu
Les quais de la Dordogne sont aujourd’hui un lieu de promenade et de plaisance, mais pendant des siècles la rivière était tantôt un obstacle à franchir, tantôt une voie de transport pour les marchandises. Revivez, grâce à cette vidéo agrémentée de nombreuses images d’archives, l’histoire fluviale de Beaulieu, avec ses ponts, ses gabares et ses « passeuses d’eau ».
Vidéo
Publiée le 10 juin 2014
# Corrèze, Beaulieu-sur-Dordogne
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Patrimoine maritime et fluvial
# Du 13e siècle au 21e siècle
Les ponts de Beaulieu ont une histoire chaotique. Un premier pont en pierre, bâti au 13e siècle au niveau de la Chapelle n'a pas résisté plus de cent ans. Il faudra ensuite attendre le 19e siècle pour voir arriver un nouveau pont, un pont suspendu qui s'est écroulé par deux fois. Des travaux menés dans les années 1920 ont permis de le remplacer par l’actuel pont routier en béton, inauguré en 1925.
Au Moyen Age, la traversée de la rivière se faisait surtout dans de grandes barques appelées "nau", capables de transporter les hommes, les bestiaux et les marchandises. Cette tradition s'est perpétuée à Beaulieu jusqu'au début des années 1970 grâce à une lignée de "passeuses d'eau". D’abord "la Clarisse", qui vivait dans cette maison, puis sa voisine Adèle, suivie de sa fille aussi surnommée Adèle. La passerelle piétonne, construite pour refaire la digue et pour desservir un village de vacances sur la rive gauche, a mis fin à cette activité.
Rivière dangereuse et capricieuse, la Dordogne était, jusqu'à l'établissement des grands barrages en amont, navigable au printemps et à l’automne, périodes appelées des "eaux marchandes". Pendant des siècles, les courpets, gabares à fond plat fabriquées en amont, dans les villages corréziens de Spontour et Argentat, ont fait halte à Beaulieu. Ils descendaient pour un unique voyage jusqu’à Libourne, transportant essentiellement des échalas (tuteurs de vigne) et des merrains (bois de tonnellerie). A destination, ils étaient démontés et vendus comme bois de chauffage.
L’apogée du trafic fluvial se situe dans les années 1860. Le déclin est ensuite brutal, dû à la concurrence du chemin de fer plus sûr et plus rapide. Aujourd’hui, la gabare touristique nommée « Adèle et Clarisse » vous propose du printemps à l'automne des balades commentées qui font revivre la batellerie sur la Dordogne.
Au Moyen Age, la traversée de la rivière se faisait surtout dans de grandes barques appelées "nau", capables de transporter les hommes, les bestiaux et les marchandises. Cette tradition s'est perpétuée à Beaulieu jusqu'au début des années 1970 grâce à une lignée de "passeuses d'eau". D’abord "la Clarisse", qui vivait dans cette maison, puis sa voisine Adèle, suivie de sa fille aussi surnommée Adèle. La passerelle piétonne, construite pour refaire la digue et pour desservir un village de vacances sur la rive gauche, a mis fin à cette activité.
Rivière dangereuse et capricieuse, la Dordogne était, jusqu'à l'établissement des grands barrages en amont, navigable au printemps et à l’automne, périodes appelées des "eaux marchandes". Pendant des siècles, les courpets, gabares à fond plat fabriquées en amont, dans les villages corréziens de Spontour et Argentat, ont fait halte à Beaulieu. Ils descendaient pour un unique voyage jusqu’à Libourne, transportant essentiellement des échalas (tuteurs de vigne) et des merrains (bois de tonnellerie). A destination, ils étaient démontés et vendus comme bois de chauffage.
L’apogée du trafic fluvial se situe dans les années 1860. Le déclin est ensuite brutal, dû à la concurrence du chemin de fer plus sûr et plus rapide. Aujourd’hui, la gabare touristique nommée « Adèle et Clarisse » vous propose du printemps à l'automne des balades commentées qui font revivre la batellerie sur la Dordogne.
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