Carrelets

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Arces

Les carrelets de la pointe de Port Maran ne figurent pas sur le plan cadastral de 1833. A cette époque, le trait de côte est plus en retrait qu'il ne l'est aujourd'hui : des prés exploités en pacages pour les troupeaux avancent le long du versant sud de la pointe et séparent le hameau de Port Maran de l'estuaire. Les carrelets n'apparaissent pas plus sur une vue aérienne de 1937, ni sur une autre prise en 1950. Une troisième vue réalisée en 1957 fait apparaître cette fois trois premiers carrelets. Ce type de construction s'est ensuite multipliée sur tout le pourtour de la pointe, malgré les tempêtes qui ont entrainé leur destruction puis leur reconstruction, totale ou partielle. On comptait seize carrelets en 1976, tout comme de nos jours, mais ces installations étaient davantage qu'aujourd'hui groupées sur le côté sud de la pointe.

Périodes

Principale : 2e moitié 20e siècle

La pointe de Port Maran porte un ensemble de carrelets, installations en bois utilisées pour la pêche. Chaque carrelet comprend une cabane dans laquelle le pêcheur s'abrite et abrite son matériel, et un filet fixé à un cadre carré d'environ 4 mètres sur 4, suspendu par un câble à une poulie et à un mât. La cabane est édifiée sur une plateforme soutenue par un ensemble de pieux. Le tout forme une avancée et est relié à la rive par une passerelle. A marée haute, régulièrement, le pêcheur abaisse le filet, le plonge dans l'eau, attend quelques minutes puis le relève pour voir si des poissons ou de petites crevettes ont été capturés. La construction d'un carrelet répond à une réglementation (forme, couleurs, matériaux) qui a pour objectif d'homogénéiser les pratiques. Chaque carrelet est une propriété privée.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : bois

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Arces

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Port Maran

Cadastre: 1833 F 963 et 964, 2009 F 846

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