Le portail roman de l'église de Collonges-la-Rouge
Les éléments du portail roman de Collonges-la-Rouge et de son tympan sculpté ont été dispersés depuis les guerres de religions, avant d’être remontés, façon puzzle ! Découvrez en vidéo cette histoire pleine de de rebondissements.
Vidéo
Publiée le 10 mars 2017
# Corrèze, Collonges-la-Rouge
# Opération d'inventaire : Collonges-la-Rouge
# Portail, tympan, sculpture romane
# Du 12e au 20e siècle
Ce portail roman est ajouté au 12e siècle à l’église datant de la fin du 11e.
Pendant les guerres de religion, au 16e siècle, il est démantelé par les catholiques qui craignent sa destruction. Son entrée est murée et une petite porte décentrée plus facile à défendre est ouverte. Les plaques du tympan sont placées à 10 m de hauteur, à l’abri d’éventuelles attaques.
En 1923, lors de la restauration de l’église, l’architecte Louis-Albert Mayeux prévoit de les intégrer dans une restitution du portail disparu qu’il souhaite réaliser et dont il a dessiné le plan. Mais au cours des travaux une bonne surprise l’attend. Derrière un parement du 16e siècle, il découvre le véritable portail du 12ème siècle, en mauvais état mais presque entier ! L’architecte reprend donc son projet sur la base du portail d’origine.
Le tympan en calcaire tranche nettement dans la façade en grès rouge. Ses sculptures en demi-relief représentent l’Ascension, l’élévation du Christ au ciel après la Résurrection. Au centre du registre supérieur le Christ est porté au ciel par deux anges, entourés par deux autres anges accroupis. Dans le registre inférieur, la Vierge entourée de onze apôtres assiste à la scène. Le traitement de la représentation est fortement inspiré du tympan de la cathédrale de Cahors. Les deux arcs trilobés à crossettes ourlés de perles qui supportent le tympan sont soutenus par 4 chapiteaux à palmettes perlées. Seul celui de droite, surmonté par un montreur d’ours qui tient son animal par une corde, est d’origine. Les trois autres sont des copies du premier, réalisés pour la restauration de 1984. A une trentaine de kilomètres, à Saint-Chamant, se trouve un portail de la même époque très similaire à celui de Collonges.
Pendant les guerres de religion, au 16e siècle, il est démantelé par les catholiques qui craignent sa destruction. Son entrée est murée et une petite porte décentrée plus facile à défendre est ouverte. Les plaques du tympan sont placées à 10 m de hauteur, à l’abri d’éventuelles attaques.
En 1923, lors de la restauration de l’église, l’architecte Louis-Albert Mayeux prévoit de les intégrer dans une restitution du portail disparu qu’il souhaite réaliser et dont il a dessiné le plan. Mais au cours des travaux une bonne surprise l’attend. Derrière un parement du 16e siècle, il découvre le véritable portail du 12ème siècle, en mauvais état mais presque entier ! L’architecte reprend donc son projet sur la base du portail d’origine.
Le tympan en calcaire tranche nettement dans la façade en grès rouge. Ses sculptures en demi-relief représentent l’Ascension, l’élévation du Christ au ciel après la Résurrection. Au centre du registre supérieur le Christ est porté au ciel par deux anges, entourés par deux autres anges accroupis. Dans le registre inférieur, la Vierge entourée de onze apôtres assiste à la scène. Le traitement de la représentation est fortement inspiré du tympan de la cathédrale de Cahors. Les deux arcs trilobés à crossettes ourlés de perles qui supportent le tympan sont soutenus par 4 chapiteaux à palmettes perlées. Seul celui de droite, surmonté par un montreur d’ours qui tient son animal par une corde, est d’origine. Les trois autres sont des copies du premier, réalisés pour la restauration de 1984. A une trentaine de kilomètres, à Saint-Chamant, se trouve un portail de la même époque très similaire à celui de Collonges.
Toutes les vidéos de la thématique Patrimoine religieux
-
Histoire de l'abbaye de Bénévent
-
L'abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne
-
L’abbaye de Meymac
-
L'architecture de l'église de Collonges-la-Rouge
-
L'église collégiale de Saint-Yrieix-la-Perche
-
L'église d'Aubusson et la rue Châteaufavier
-
L’église de Bénévent l'Abbaye et les travaux de Paul Abadie
-
L’église fortifiée d’Allassac
-
L’église paroissiale Saint-Martin d'Angles-sur-l'Anglin
-
L'église romane Sainte Radegonde de Talmont-sur-Gironde
-
L'église Saint Martin de Pau
-
L'église Saint Pierre Saint Paul d'Evaux les Bains
-
L’intérieur de l’église abbatiale de Bénévent l'Abbaye
-
L'intérieur de l'église d'Evaux les Bains
-
L'orgue du Dorat
-
La chapelle des pénitents de Beaulieu sur Dordogne
-
La chapelle des Pénitents Noirs
-
La chapelle et le couvent des Réparatrices de Pau
-
La chapelle Sainte Croix d'Angles-sur-l'Anglin
-
La châsse émaillée de Saint-Viance
-
La collégiale du Dorat
-
La communauté de chanoines du Dorat
-
La fondation du chapitre du Dorat
-
La tradition du pèlerinage de Saint Jacques
-
Le chef reliquaire de Saint-Yrieix : une histoire de trafic d'objets d'art
-
Le divertissement dans la sculpture romane en Mellois
-
Le portail roman de l'église de Collonges-la-Rouge
-
Le portail roman sculpté de l'abbatiale de Beaulieu sur Dordogne
-
Les bâtiments de l’abbaye de Bénévent
-
Les chapiteaux sculptés de la collégiale du Dorat
-
Les décors sculptés de l'église Sainte Radegonde de Talmont-sur-Gironde
-
Les églises du Mellois entre 15e et 16e siècle
-
Les guerres de Religion en Mellois
-
Les jardins monastiques de Bénévent-l'Abbaye
-
Les Ostensions septennales Limousines
-
Persistance du protestantisme en Mellois