La Tour César d'Allassac
Cette tour du 13e siècle vous est présentée à travers une vidéo qui permet, grâce à des restitutions et des croquis, de comprendre son organisation initiale.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2015
# Corrèze, Allassac
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Donjon, édifice fortifié
# du 13e siècle au 20e siècle
La « Tour César » a été bâtie au milieu du 13e siècle. Elle est l’une des rares tours circulaires de cette époque en Limousin.
Ce donjon était à l'origine accompagné d'un logis seigneurial aujourd'hui disparu et faisait partie intégrante des fortifications de la ville. Le seigneur éminent d'Allassac était l'évêque de Limoges. Trop éloigné pour pouvoir gérer la ville lui-même, il déléguait en partie ses pouvoirs aux seigneurs locaux, notamment les Comborn. Cette puissante famille de Vicomtes limousins, très implantée en Corrèze, tenait résidence dans cette partie de la ville. Elle a très probablement fait bâtir la tour César.
Construite principalement avec le schiste ardoisier local, elle mesure un peu moins de 30 mètres. On y entrait autrefois par la porte située au premier étage, accessible par une passerelle reliée au chemin de ronde. Ce premier niveau, difficilement habitable, était faiblement éclairé par de simples fentes de jour. Au centre de la pièce, une trappe menait au niveau inférieur : le cul-de-basse-fosse qui servait de lieu de stockage, mais aussi parfois de prison. La seule issue de cette salle basse était le trou aménagé au sommet de sa voûte en coupole. Une porte a été ajoutée au 17e siècle pour plus de commodité.
Les étages supérieurs reposaient sur des planchers en bois et communiquaient certainement par des trappes et des échelles de meunier. Le deuxième étage, éclairé par des fentes de jour, était équipé de latrines visibles depuis le bas de la tour. Au troisième étage se situait la chambre, reconnaissable à sa grande baie installée au fond d’une large niche.
La porte ouvrant sur l’extérieur, au quatrième étage, permettait d’accéder au hourd, galerie en bois qui permettait de surplomber l’ennemi. Les seules traces visibles de ce hourd sont aujourd’hui les trous des poutres qui le soutenaient. Au même étage, un escalier en pierre intramural mène à la terrasse du sommet. Les mâchicoulis ont été ajoutés au 15e ou 16e siècle en remplacement des hourds.
Les créneaux actuels datent des années 1990.
Ce donjon était à l'origine accompagné d'un logis seigneurial aujourd'hui disparu et faisait partie intégrante des fortifications de la ville. Le seigneur éminent d'Allassac était l'évêque de Limoges. Trop éloigné pour pouvoir gérer la ville lui-même, il déléguait en partie ses pouvoirs aux seigneurs locaux, notamment les Comborn. Cette puissante famille de Vicomtes limousins, très implantée en Corrèze, tenait résidence dans cette partie de la ville. Elle a très probablement fait bâtir la tour César.
Construite principalement avec le schiste ardoisier local, elle mesure un peu moins de 30 mètres. On y entrait autrefois par la porte située au premier étage, accessible par une passerelle reliée au chemin de ronde. Ce premier niveau, difficilement habitable, était faiblement éclairé par de simples fentes de jour. Au centre de la pièce, une trappe menait au niveau inférieur : le cul-de-basse-fosse qui servait de lieu de stockage, mais aussi parfois de prison. La seule issue de cette salle basse était le trou aménagé au sommet de sa voûte en coupole. Une porte a été ajoutée au 17e siècle pour plus de commodité.
Les étages supérieurs reposaient sur des planchers en bois et communiquaient certainement par des trappes et des échelles de meunier. Le deuxième étage, éclairé par des fentes de jour, était équipé de latrines visibles depuis le bas de la tour. Au troisième étage se situait la chambre, reconnaissable à sa grande baie installée au fond d’une large niche.
La porte ouvrant sur l’extérieur, au quatrième étage, permettait d’accéder au hourd, galerie en bois qui permettait de surplomber l’ennemi. Les seules traces visibles de ce hourd sont aujourd’hui les trous des poutres qui le soutenaient. Au même étage, un escalier en pierre intramural mène à la terrasse du sommet. Les mâchicoulis ont été ajoutés au 15e ou 16e siècle en remplacement des hourds.
Les créneaux actuels datent des années 1990.
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