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Maisons, fermes : l'habitat à Saint-Georges-de-Didonne
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Georges-de-Didonne
Historique
Née du développement de la villégiature et des bains de mer, Saint-Georges-de-Didonne est une ville presque entièrement construite à partir de la seconde moitié du 19e siècle. Parmi les bâtiments inventoriés (qui n'incluent ni les nombreux lotissements, ni les pavillons édifiés depuis les années 1970), plus de la moitié ont été édifiés entre 1875 et 1925, une proportion qui monte à 80 % si l'on considère la période 1850- 1945. Les deux décennies qui ont précédé la Première Guerre mondiale ont été particulièrement productives en matière de constructions, de même que les années 1920-1930. C'est durant ces deux périodes que la plupart des maisons du bourg ont été construites ou reconstruites, que les villas du bord de mer sont sorties de terre, et que de nouveaux quartiers se sont développés entre le bourg et le port, et au sud du bourg, le long de la plage, vers la Roche Blanche.
Les premières villas sont apparues aux abords de la conche et du Trier, dès les années 1860-1870. À l'architecture souvent imposante, elles se sont alignées au premier rang face à la plage, entre le Trier et l'avenue Mocqueris. Chacune bénéficiait alors d'un accès direct à la plage (avant la construction du boulevard en 1955) et d'une entrée à l'arrière, côté bourg : "les Alysses" en 1862, "les Périplocas" en 1866, "les Yuccas" en 1867, "Sainte-Marie" en 1872 (date inscrite sur son portail)... Une fois aménagé en promenade, le Trier a aussi attiré de nouvelles constructions, aux façades à la fois sobres, blanches et élégantes, par exemple "Valparaiso", en 1892, édifiée pour un capitaine au long cours ayant navigué au Chili. Les villas se sont ensuite multipliées dans les années 1880-1900 le long de la rue du Port et au bord de la corniche entre le bourg et le port : "la Vague" et "Bleuette" en 1882, "Tous Vents" en 1887, "Oural" vers 1895, "Adrienne" en 1909, "Marthe" en 1911... Dans le même temps, de premières villas s'aventuraient timidement dans le bois de Vallières, en direction de Royan : "les Cri-Cri" et "les Eucalyptus" en 1907, "les Arènes" en 1915.
Dans le bourg, la plupart des maisons construites à la fin du 19e siècle ou au début du 20e sont d'une architecture sobre et simple, avec pour seul décor un bandeau, une corniche, voire des encadrements d'ouvertures saillants et moulurés. Beaucoup comprenaient un commerce au rez-de-chaussée. Quelques maisons empruntent leurs formes et leurs couleurs à l'architecture de villégiature, celle des villas de bord de mer, par exemple "le Palmier" (1912), rue du Marché, ou "Marie-Thérèse" (1915) et "Graziella" (1916), rue du Maréchal-Leclerc.
Pendant les années 1920-1930, le mouvement s'est poursuivi mais a concerné des villas aux proportions plus modestes. Si les premières demeures de la seconde moitié du 19e siècle étaient le fait de banquiers, hommes politiques et hauts fonctionnaires, il s'agissait plutôt dans l'Entre-deux-guerres, pour la plupart, de résidences secondaires construites pour la classe moyenne, celle des employés et fonctionnaires. Bien que de dimensions plus réduites, ces villas n'en présentent pas moins une architecture haute en formes et en couleurs, avec pour objectif de copier les grandes villas d'avant 1914. De cette époque datent ainsi beaucoup de petites villas du quartier de la Roche Blanche, ou encore vers la rue Louis-Barthou. Elles sont souvent en simple rez-de-chaussée, mais avec toujours une profusion de couleurs et de matériaux : "Guiguitte" (1929), rue Louis-Barthou, "Samyra" (1931), avenue des Sables, ou "la Paloma" (1935), avenue Georges-Baud.
Après la Seconde Guerre mondiale et ses destructions qui ont mis un terme à ce mouvement, la Reconstruction puis les Trente Glorieuses se sont beaucoup manifestées par des constructions pavillonnaires sans réel intérêt patrimonial. Toutefois, les années 1950-1960 ont aussi produit de nombreuses créations architecturales intéressantes. Elles ont pris place dans les nouveaux quartiers alors en expansion au nord du bourg, dans le bois de Vallières et, toujours plus au sud, parallèlement à la plage, le long de l'avenue de Suzac et de l'avenue Joseph-Béteille. 52 maisons édifiées au cours de cette période ont été relevées.
Au milieu de toutes ces constructions des 19e et 20e siècles, le Saint-Georges-de-Didonne d'avant 1850 peine à émerger. Il en demeure de rares témoins, tous rassemblés dans l'ancien bourg de Didonne qui s'est développé au Moyen Âge à l'ombre de la forteresse du "châta". Au 32-34 rue de Saujon, des fouilles ont montré l'existence de traces d'occupation médiévale et de montants d'une cheminée peut-être de la fin du Moyen Âge. À l'extérieur, des dépendances accolées à la maison possèdent de petites ouvertures à encadrement chanfreiné (biseauté), caractéristiques du 17e ou du 18e siècle. Une petite maison, remontant sans doute à la même période, est également visible au 1 rue de la Place, et des vestiges d'ouvertures probablement elles aussi antérieures à la Révolution apparaissent au 38 avenue du Lieutenant-Colonel-Tourtet. De la même façon, rares sont les témoins de l'histoire agricole de la commune : on trouve une poignée d'anciennes fermes à Boube, aux Brandes et à Didonne, avec quelques maisons rurales (disposant de petites dépendances agricoles comme un chai, un toit à volaille, une petite grange...).
Une autre conséquence de cette urbanisation poussée réside dans le caractère extrêmement regroupé de l'habitat sur une partie du territoire de la commune, surtout dans sa partie ouest, le long de l'estuaire de la Gironde. Le bourg de Saint-Georges et l'ancien bourg de Didonne regroupent à eux seuls près de 40 % des habitations recensées au cours de l'enquête. Près de 60 % se trouvent en ville, c'est-à-dire dans les quartiers qui entourent ces deux bourgs et qui se sont développés depuis 1875. Une seule maison antérieure à 1950 est isolée (un chalet à la pointe de Suzac). Seulement sept maisons ou anciennes fermes ont été recensées dans les hameaux (Boube essentiellement). Bien que regroupées, les maisons n'en bénéficient pas moins d'espace autour d'elles, chaque commanditaire ayant souhaité une cour et/ou un jardin pour son habitation permanente ou secondaire. Ainsi, près des deux tiers des maisons recensées sont des maisons indépendantes, c'est-à-dire bénéficiant d'un espace autour et qui les sépare les unes des autres. On remarque aussi la présence de plusieurs petits espaces communs au cœur même du bourg, des cours dont l'usage était partagé entre les riverains.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 18e siècle, 2e moitié 19e siècle, 20e siècle |
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Description
En dehors des éléments les plus remarquables du patrimoine, l'inventaire a porté sur 378 maisons (dont 188 villas) et 3 anciennes fermes. Ont été prises en compte les constructions antérieures aux années 1960, à l'exception de celles pour lesquelles de récents remaniements rendent l'état d'origine illisible. Parmi ces 381 éléments du patrimoine inventoriés, 159 ont fait l'objet d'un simple recensement et 102 ont été sélectionnés en raison de leur intérêt historique et/ou architectural.
1- Un habitat très regroupé
Une des conséquences de l'urbanisation poussée de la commune réside dans le caractère extrêmement regroupé de l'habitat sur une partie de son territoire, surtout dans sa partie ouest, le long de l'estuaire de la Gironde. Le bourg de Saint-Georges et l'ancien bourg de Didonne regroupent à eux seuls près de 40 % des habitations recensées au cours de l'enquête. Près de 60 % se trouvent en ville, c'est-à-dire dans les quartiers qui entourent ces deux bourgs et qui se sont développés depuis 1875. Une seule maison antérieure à 1950 est isolée (un chalet à la pointe de Suzac). Seulement sept maisons ou anciennes fermes ont été recensées dans les hameaux (Boube essentiellement). Bien que regroupées, les maisons n'en bénéficient pas moins d'espace autour d'elles, chaque commanditaire ayant souhaité une cour et/ou un jardin pour son habitation permanente ou secondaire. Ainsi, près des deux tiers des maisons recensées sont des maisons indépendantes, c'est-à-dire bénéficiant d'un espace autour et qui les sépare les unes des autres. On remarque aussi la présence de plusieurs petits espaces communs au cœur même du bourg, des cours dont l'usage était partagé entre les riverains.
2- Des villas aux formes variées
Les 188 villas recensées à Saint-Georges-de-Didonne présentent les différents types architecturaux qui se rapportent généralement à l'architecture de villégiature, soit le chalet, le cottage, le bungalow et le castel, sans compter les villas modernistes des années 1950-1960. Le chalet est la forme la plus présente (on la trouve dans plus du tiers des villas recensées) : inspirée des habitations montagnardes, elle est aussi la plus ancienne puisqu'elle a été adoptée pour les grandes villas construites dans les années 1860-1870 au sud du bourg, le long de la plage ("les Alysses", "les Yuccas", "Sainte-Marie", etc.). Cette forme architecturale a ensuite été reprise pour des maisons plus petites édifiées dans les années 1920-1930 et après 1945, par exemple "Notre Rêve", au 43 avenue de l'Océan, ou "Quieta", au 3 rue de Plaisance.
La symétrie est le principe de construction de ces maisons. La façade est située sur le mur pignon, et les ouvertures y sont réparties de manière symétrique autour de la porte centrale (même si certaines villas ont pu déroger à ce principe, surtout dans l'Entre-deux-guerres et après 1945). Dans le cas des plus grandes villas, elles forment des travées ou alignements, la travée centrale comprenant la porte (par exemple "la Brise", 14 rue du Marché) ; pour les chalets plus petits, généralement en simple rez-de-chaussée, la porte est encadrée par une fenêtre de chaque côté, à moins que les ouvertures ne se limitent à la porte et une fenêtre (par exemple "Resina", 85 avenue de Suzac). La répartition symétrique des ouvertures en façade correspond à une organisation également symétrique des pièces à l'intérieur, avec un couloir central desservant les pièces de chaque côté.
Par leur décor, certaines villas de type chalet se rapportent directement à l'architecture néo-régionaliste basque, à la mode dans la première moitié du 20e siècle. Dans ce cas, la façade est ornée, généralement en partie supérieure, de faux pans de bois créés en ciment ou par une différenciation d'enduit, et la façade est encadrée, sur une partie de sa hauteur, par des bandeaux en encorbellement ou corbeaux. 10 villas correspondant à ce type ont été recensées, par exemple "Jean-Marie", au 5 avenue de l'Océan, ou "Etche Lena", au 112 bis avenue de Suzac.
Un autre tiers des villas recensées relève du deuxième type relatif à l'architecture de villégiature. Il s'agit du cottage, directement inspiré des constructions anglo-saxonnes, où l’asymétrie prévaut cette fois-ci. Les villas de type cottage présentent en effet un plan en L ou en T qui engendre en façade la présence d'un avant-corps latéral avec façade sur un mur pignon, par exemple "le Gîte", au 2 avenue du Rond-Point, ou "la Clé des Champs", au 17 rue du Maréchal Leclerc. Là encore, les maisons plus petites de l'Entre-deux-guerres ont pu s'inspirer des plus grandes villas de type cottage d'avant 1914, et il n'est pas rare de trouver des maisons en simple rez-de-chaussée avec un avant-corps latéral en pignon, par exemple le "Cottage Luce", au 14 avenue de Cordouan, "la Tonkinoise", au 71 rue du Général-De-Gaulle, ou bien "Anne-Marie-Marguerite", au 4 rue du Port. Dans tous les cas, un soin tout particulier est généralement porté au décor des ouvertures (encadrements en brique et pierre, garde-corps en bois ou en ferronnerie, se détachant sur les murs en parement de moellons) et au décor du pignon de l'avant-corps latéral (ferme de charpente apparente, épi de faîtage...).
À Saint-Georges-de-Didonne, 9 villas relèvent d'une déclinaison du type cottage qui, par l'adjonction d'une tourelle d'angle - abritant généralement un escalier -, leur confère l'aspect d'un petit château. Le type "castel" se retrouve ainsi parmi les villas à l'architecture la plus spectaculaire de la commune, comme "le Palmier" (rue du Marché), "Jou-Yett" (avenue du Rond-Point), "Trianon" (avenue Eugène-Pelletan) ou "l'Aiglon" (3 avenue Georges-Baud). Le caractère de château peut apparaître aussi par l'adjonction d'un tourelle servant de belvédère, pour voir et être vu : ainsi "les Ombraies", au 82 boulevard de Lattre-de-Tassigny, ou les villas aux 54 et 56 rue du Port.
Dans l'Entre-deux-guerres, un autre type de villa s'est beaucoup développé pour permettre à la classe moyenne de disposer, comme la grande bourgeoisie, de villas en bord de mer. À Saint-Georges-de-Didonne, on recense ainsi 43 villas de type bungalow, soit près d'un quart du total. Il s'agit de petites maisons basses, en simple rez-de-chaussée, avec deux ou trois ouvertures seulement en façade. Certaines empruntent au chalet un petit pignon au centre de la façade, par exemple "Brin de Mousse", au 8 rue Louis-Barthou, "Georjane", au 17 avenue des Sables, ou "Escale", au 15 allée des Mimosas.
Parmi les 52 villas construites après 1945 et recensées au cours de l'enquête, la plupart s'inscrivent dans l'héritage de l'Entre-deux-guerres, reprenant les canons architecturaux de cette époque. Cependant, 22 prennent résolument place dans le courant moderniste qui a recours aux formes géométriques et aux lignes sobres, à l'alliance entre le béton, la pierre et le métal, et à l'alternance entre l'enduit lisse et blanc et le parement de pierre rustique. Ces caractéristiques se retrouvent sur "les Mouettes" (1956), au 7 rue du Soleil couchant, "le Mole" (1957), au 4 avenue Mestreau, ou encore "Suroît", au 24 chemin de Bel-Air.
Enfin, certaines villas sortent de tout catégorie. La villa "les Mioches", 96 boulevard de la Corniche, par exemple, a été édifiée à la fin du 19e siècle pour un riche négociant de cognac, puis réaménagée au 20e siècle. Son architecte, Auguste Rateau l'a voulue très ouverte sur le panorama qui s'offre à cet endroit. La villa "les Eboulis", 17-19 boulevard de la Corniche, fut construite vers 1902 pour un peintre belge, Michel Richard-Pütz. L'habitation a été remplacée, en 1956, par une villa moderniste, mais il reste, à flanc de rochers, les faux remparts et leurs demi-tours rondes, en granite, qui conféraient au site un curieux aspect.
3- Villas d'architectes, villas d'entrepreneurs...
Les villas portent parfois des inscriptions qui renseignent sur leur construction. Seules 12 dates inscrites, la plupart entre 1903 et 1914, ont été relevées. En revanche, 74 villas ont pu être attribuées à un architecte et/ou un entrepreneur grâce, le plus souvent, à leur signature inscrite sur la façade, généralement sur un angle. Presque tous ont exercé leur profession aux environs de Royan et sont connus pour bien d'autres réalisations qu'à Saint-Georges-de-Didonne.
Ainsi, plusieurs villas sont l’œuvre d'un duo formé par l'architecte Georges Vaucheret et l’entrepreneur René Bariteau. Leurs signatures apparaissent par exemple sur "la Clé des Champs", 17 rue du Maréchal-Leclerc, édifiée en 1913 pour le compte du général Alexandre Percin. Georges Vaucheret (1867-1957), originaire de Lyon, est connu pour plusieurs réalisations, publiques ou privées, autour de Royan où il s'est établi au début du 20e siècle. Maire de Royan juste avant la Seconde Guerre mondiale, il participa à la réflexion sur la reconstruction de la ville après 1945. À Saint-Georges-de-Didonne, la villa "Coccinelle", au 2 rue de la Crête, fut en 1908 une de ses premières commandes dans la région. Il a aussi signé "Marie-Thérèse", rue du Maréchal-Leclerc, ou encore "Cordouan", avenue de Cordouan. Quant à René Bariteau (1874-1972), avec lequel Georges Vaucheret a beaucoup travaillé, il était entrepreneur à Saint-Georges-de-Didonne. Sa signature apparaît par exemple sur "l’Œillet des Dunes", au 1 avenue de la Plage, "les Tamaris", au 186 boulevard de la Côte-de-Beauté, ou "Margot", au 19 place Michelet. Vaucheret a aussi œuvré plusieurs fois avec Eugène Cartron (1866-1944), entrepreneur à Saint-Georges-de-Didonne. Leurs deux signatures figurent sur plusieurs bâtiments comme "Ketty", rue Henri-Collignon.
D'autres constructions sont dues à différents membres d'une dynastie d'entrepreneurs très présente aux environs de Royan dès le milieu du 19e siècle : les Boulan. Benoît-Félix Boulan (1827-1898) fut ainsi mis à contribution pour la construction de la villa "les Alysses", en 1862. Son fils, Félix (1854-1924), entrepreneur établi à Saint-Georges-de-Didonne, a par exemple apposé sa signature sur "Margie" (6 boulevard de Lattre-de-Tassigny), "Gui-Guite" (13 rue du Général-De-Gaulle) ou "Poucy-Cat" (11 avenue Eugène-Pelletan). Second fils de Benoît-Félix Boulan, Henry Boulan (1863-1933), entrepreneur puis architecte, a laissé une œuvre très abondante à Royan et aux environs. C'est à lui que l'on doit d'avoir développé le modèle de villa avec tourelle d'angle, de type castel, comme "Jou-Yett", "le Palmier" et "Trianon".
Dans les années 1920-1930, deux frères entrepreneurs, Robert et Maurice Senusson, d'abord ensemble puis séparément, ont laissé leur signature sur plusieurs villas à Saint-Georges-de-Didonne. Il s'agit pour la plupart de maisons aux dimensions réduites, de type chalet ou bungalow, comme "Mignardise", édifiée par les frères Senusson au 57 boulevard de Lattre-de-Tassigny ; ou "Mascotte" au 9 avenue Joseph-Béteille. Certaines sont toutefois d'une architecture plus ambitieuse, comme "Ensoleillée", au 2 avenue Georges-Baud, ou "Calypso", au 126 boulevard de la Corniche.
La Reconstruction des années 1950 a également permis à plusieurs architectes de se faire un nom, non seulement à Royan, mais aussi à Saint-Georges-de-Didonne. Toutes s'inscrivent dans le courant moderniste. Marc Quentin (1921-1997), par exemple, a signé en 1950 la villa "la Ribambelle", avenue de la Grande plage, qui allie lignes sobres, béton, parement de moellons et bow-window ouvrant le regard sur l'extérieur. Le même souci de sobriété se retrouve sur la villa "le Mole", avenue Mestreau, conçue en 1957 par l'architecte Marc Hébrard (1909-1979). Autre architecte actif à Royan dans les années 1950-1960, Claude Bonnefoy a signé en 1960 une maison rue des Champs, où enduit blanc, parois en aggloméré et volumes imbriqués forment des lignes résolument modernes.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier collectif, communal |
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Référence du dossier |
IA17046060 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2014 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Maisons, fermes : l'habitat à Saint-Georges-de-Didonne, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/652c4afb-bf80-4596-ae24-614a3a42c8ef |
Titre courant |
Maisons, fermes : l'habitat à Saint-Georges-de-Didonne |
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Dénomination |
maison ferme |