Prévôté actuellement maison
France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Aureil
Historique
La date de fondation de cette prévôté n'est pas connue mais semble cependant se situer autour de 1311. Cette prévôté est unie à la mense abbatiale de l'abbaye Saint-Martial de Limoges par une lettre apostolique de 1344. En 1535, c'est Jacques Jouviond qui la possède lorsqu'une bulle de sécularisation l'unit à la chantrerie de l'abbaye Saint-Martial. Baltazar de Douhet en est seigneur prévôt en 1606. Jean Descordes, nommé par Mgr de la Fayette lui succède en 1647, puis cette seigneurie passe vers 1650 à la famille de Perière, famille de magistrats limousins. En 1791 ce domaine est vendu comme bien national. Les bâtiments les plus anciens fortifiés, sont constitués du porche couvert et de la partie qui lui est attenante. Ils pourraient être datés de la fin du 14e siècle ou 15e siècle. Cette première partie d'édifice a été agrandie d'une construction de plan carré, distribuée par un escalier en vis à dater de la 2e moitié du 16e siècle ou des premières années du 17e siècle. Selon les recherches historiques de Joseph Boulaud, le chantre Jean Perière aurait fait effectuer divers travaux d'aménagement sans précision. Il aurait fait peindre ses armoiries sur la cheminée du rez-de-chaussée de la pièce de plan carré en faisant figurer un bâton de prévôt ainsi que la date 1734. Les armoiries ne sont plus visibles et cette cheminée semble avoir été refaite. Cette pièce initialement éclairée d'une fenêtre comme le montre une carte postale ancienne, a été modifiée par le percement d'une porte-fenêtre, au cours de la deuxième moitié du 20e siècle. Le portail d'entrée en plein cintre, surmonté d'un écu bûché pourrait aussi avoir été refait autour de 1734. La toiture de la tour d'escalier a été refaite en 1897 ; les consoles de mâchicoulis semblent dater de cette réfection là. Une grange-étable située au sud du porche, a été reconstruite entre le troisième quart du 18e siècle et 1813, à l'emplacement d'un deuxième corps de bâtiment qui à l'origine faisait pendant à celui situé au nord du porche. Des pans de mur de ce bâti détruit subsistent. Une canonnière orientée de façon à défendre le porche d'entrée est visible de l'intérieur de la grange. Une seconde grange-étable, accompagnée d'un logement est à dater de la fin du 18e siècle. Ce bâtiment figuré sur le cadastre napoléonien était accompagné d'un autre bâti attenant qui semble avoir été la chapelle détruite peu avant 1870. Un souterrain situé en partie sous cette chapelle est encore visible. Une porte en plein cintre surmontée d'une croix, provenant de cette chapelle a été réutilisée dans un mur de soutènement de la terrasse.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 14e siècle Principale : 15e siècle (incertitude) |
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Dates |
, daté par source, daté par travaux historiques |
Description
Un plan d'arpentement du 18e siècle, non daté mais que l'on peut situer autour de 1770-75, donne un petit dessin en élévation de cette prévôté. La relative justesse de représentation de la partie subsistante de l'édifice, porche couvert et aile située au nord du porche, peut créditer ce croquis d'un intérêt documentaire sur l'ensemble de l'édifice d'origine. Selon ce document et selon les vestiges de l'aile sud, cette construction était constituée principalement de deux corps de bâtiment disposés de part et d'autre d'un porche couvert, reliés entre eux par un passage avec mâchicoulis au niveau du premier étage du porche. Ce bâti ne présentait pas d'ouverture en rez-de-chaussée sur l'extérieur. Aujourd'hui la partie d'habitation est constituée d'un corps de plan rectangulaire, couvert d'un toit à longs pans terminé par une croupe, auquel a été ajoutée une construction de plan carré, couverte en pavillon et distribuée par un escalier en vis, logé dans une tour circulaire hors-oeuvre, couverte d'un toit conique. L'accès au premier étage du porche se fait par une porte surmontée d'un linteau orné d'une accolade. On trouve au rez-de-chaussée de la pièce principale ancienne de plan rectangulaire (l'actuelle cuisine), une cheminée et une niche-armoire dont la partie supérieure est en arc segmentaire. La partie de plan carré présente une seule pièce sur les trois niveaux d'habitation.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Couvertures |
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Escaliers |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA87000148 |
Dossier réalisé par |
Chabrely Colette
Chercheur SRI Limousin jusqu'en 2010, puis chef de service du SRI Limousin jusqu'en 2012. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Limoges périphérie |
Phase |
repéré |
Date d'enquête |
2004 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération Limoges Métropole |
Citer ce contenu |
Prévôté actuellement maison, Dossier réalisé par Chabrely Colette, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération Limoges Métropole, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/8d5908af-6702-4e06-9ff6-0abfc79abf2b |
Titre courant |
Prévôté actuellement maison |
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Dénomination |
tribunal |
Destination |
maison |
Parties constituantes non étudiées |
chapelle grange étable vivier étang |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Aureil
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: les Séchères
Cadastre: 1813 (B1 40 à 46, 76 à 79, 101 à 109), 2005 (B 37 à 39, 50, 51, 834)