Moulin de la Grassière

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Thomas-de-Conac

Le moulin comporte encore des éléments antérieurs à la Révolution, en particulier l'encadrement chanfreiné de la baie au-dessus de la porte. En 1775, Anne Roux, veuve de Louis Vigniaud, vend le moulin à François Jérémie Bourdron qui y est meunier. Cette vente est cependant annulée en 1805. Louis Vigniaud fils et ses frères Daniel et Isaac le revendent alors à Jacques Jardonnet et à son fils Jacques, meuniers à Saint-Ciers-du-Taillon, qui s'y installent malgré un contentieux avec les vendeurs. A cette occasion, un procès-verbal de visite fait apparaître le mauvais état du moulin. Ce dernier figure ensuite sur le plan cadastral de 1818, avec une maison située au nord. Il appartient toujours à cette date aux Jardonnet. La maison a été reconstruite au cours du 19e siècle et des bâtiments agricoles lui ont été adjoints au 20e. Exploité par la famille Petit, le moulin a cessé son activité en 1911, selon le cadastre.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

La tonnelle du moulin, qui a perdu son toit, s'élève sur une butte de terre. Consituée de trois niveaux, elle est construite non pas en pierre de taille, comme la plupart des moulins des environs, mais en moellons, avec un bandeau en pierre de taille aux deux tiers de sa hauteur. A l'intérieur de la butte se trouve une salle basse reliée à l'extérieur par un passage.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
Énergies
  1. Nature : énergie éolienne

État de conservation
  1. vestiges

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Thomas-de-Conac

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: les Moulins de la Grassière

Cadastre: 1818 A 484 et 485, 2009 A 646 et 647

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