Manoir de La Roche Barangère, actuellement maisons (3), dépendances (5) et cours (2)

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Périgny

"En 1514, la seigneurie de La Roche-Barangère appartenait à Georges Joubert, avocat du Roi. Ses deux petites-filles se divisèrent la terre. Marie Joubert, l'aînée, mariée en 1563 à Jehan de Lésignac, reçut une partie avec le droit d'aînesse, alors que l'autre revenait à sa soeur, Françoise, mariée en 1576 à François de Veyrières, écuyer, seigneur de Saint-Germain, en Périgord. En 1587, Marie de Lésignac, fille de Marie Joubert, et son époux, Louis Micheau, écuyer, seigneur de Rochefort, en Angoumois, vendirent la moitié et le droit d'aînesse leur revenant à Antoine Courault, écuyer, sieur de Coureilles, plus tard baron de Châtelaillon et seigneur de Périgny. A partir de cette date, La Roche-Barangère devint une annexe de Périgny et les bâtiments furent peu à peu transformés en exploitation."Extrait de : Association Promotion du Patrimoine ; Châteaux, manoirs et logis « La Charente-Maritime » ; APP. ; Niort ; 1993 ; p. 368. D'après les travaux de la Commission historique de Périgny, "en 1663, Pierre-Henry Reignier de la Roche est dit Seigneur de Périgny. (...) Ses descendants titulaires des titres seront alliés aux familles De Malartic et Jouin de La Tremblaye jusqu'à la Révolution. La propriété se divise alors en trois parties."Extrait de : Commune de PERIGNY - ROMPSAY, Commission historique de Périgny ; Classeur N°1 : Périgny. Source : Médiathèque de La Rochelle, Service Patrimoine. Au cours des 19e et 20e siècles, de nouvelles constructions sont venues occuper densifier le bâti en occupant les anciens espaces libres du manoir.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Du fait des transformations et des changements successifs d'affectation des bâtiments consécutifs à la partition de l'ancien ensemble, il est parfois difficile de distinguer avec certitude les fonctions des différents édifices. Au n° 14 de la Place de la Chaume, il convient de noter le portail, la porte piétonne et le manoir fin XVIIIème situé en fond de cour. Au n° 16, on peut observer la maison, figurant sur le cadastre de 1811, qui clôt la première cour. Au n°18, deux bâtiments donnant sur la Place de la Chaume ont étés construits fin XIXème - début XXème siècle sur la seconde cour. L'un d'eux porte la date de 1914. Leur présence renvoit à un processus de densification comparable à celui décrit pour l'ensemble de La Chaume. Pour le comprendre, on peut évoquer en premier lieu l'impact de la partition de l'ensemble entre trois propriétaires qui construisent de nouveaux bâtiments et redistribuent leurs affectations pour le bon fonctionnement de leurs exploitations agricoles. En second lieu, il convient de souligner le fait qu'une partie des bâtiments de l'ensemble de La Roche Barangère abritait un café-épicerie au XIXème siècle. La place de La Chaume qui était au XIXème siècle et pendant la première moitié du XXème siècle un espace de centralité et de vie sociale au coeur de Périgny constitue ainsi un élément susceptible de justifier cette implantation. Au n° 20 on peut observer une portion de mur de clôture et une porte piétonne en plein cintre à claveaux irréguliers. Sur l'une des pierres on peut lire l'inscription suivante : "IN GRATIS SERVIRE NEFAS". Il s'agit probablement d'un vestige du domaine originel de La Roche Barangère ; moellon ; enduit ; pierre de taille ; tuile creuse ; ensemble sur cour.

Murs
  1. Revêtement : enduit

  2. Mise en oeuvre : moellon

  3. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse
Typologie
  1. ensemble sur cour

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Périgny , 14, 16, 18, 20 place de La Chaume

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: la Périgny

Cadastre: 2003 AH 246, 248, 226, 423, 388

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...