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Maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Talmont-sur-Gironde

La maison présente plusieurs éléments antérieurs à la Révolution (17e et 18e siècles) : en façade, une porte basse et une fenêtre à linteau en arc segmentaire (à l'étage, la fenêtre à traverse est récente). A l'arrière, sur l'impasse et le puits, une ancienne écurie présente une pierre datée de 1625, et une petite baie porte un encadrement chanfreiné.

Dans la seconde moitié du 18e siècle, la maison a pu appartenir à Pierre Auroire (1728-1804), capitaine de vaisseaux de commerce, et à son épouse, Marie Lacombe. Elle a ensuite été détenue par leur fille, Marie Auroire (1762-1793) et par leur gendre, Julien Labottière (1752-1808), bourgeois originaire de Bordeaux. La maison est en effet explicitement mentionnée en 1814 dans l'acte de partage des biens de ces derniers. Cet acte attribue la maison à leur fille, Marie-Sophie qui épousera en 1818 Grégoire Landon (1791-1870), officier dans la marine de commerce. L'acte de partage de 1814 précise que la maison comprend une chambre, un salon, des greniers, des caves, une cuisine, une buanderie, des toits à volailles et à cochons, et des latrines. L'acte indique aussi qu'elle touche à l'impasse dans laquelle se trouve le "puits appelé de la Fleurete", auquel elle a droit de puisage.

En 1826, Grégoire Landon et son épouse complètent leur bien en achetant à Pierre Beguet la petite écurie située derrière la maison et qui donne dans l'impasse et sur le puits. L'acte de vente précise que l'écurie communiquait jusqu'ici par une porte avec la maison du vendeur, située au nord (rue du Port). Cette porte sera murée (on la devine encore dans l'actuel magasin, à côté de la porte ornée d'armoiries).

En 1833, selon le cadastre, la maison et l'écurie appartiennent encore à Grégoire Landon et à son épouse. Après eux, elles appartiennent à leur fils, Aristide Landon (1819-1896), capitaine au long cours, puis à partir de 1934 à la fille de ce dernier, Marthe Landon (1875-1955). Aujourd'hui, la maison abrite un magasin de commerce et ne forme qu'une propriété avec la maison voisine (rue du Port).

Périodes

Principale : 17e siècle, 18e siècle

La maison est placée en alignement sur la voie et à l'angle de deux voies. Elle donne aussi au sud dans une impasse reliée à la rue du Médoc. La façade, sur la rue du Médoc, est couronnée par une génoise double qui se prolonge sur le mur pignon nord, sous la seule croupe du toit. La façade présente une travée d'ouvertures et trois baies au rez-de-chaussée. Il est toutefois possible qu'une cinquième ouverture, au-dessus de la fenêtre à droite, ait été murée (le cadastre de 1833 dénombre cinq ouvertures). Sur le mur pignon nord, un soupirail indique la présence d'un sous-sol.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit
Toits
  1. tuile creuse
Étages

sous-sol, 1 étage carré

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe
Typologie
  1. Maison attenante
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation

  1. Representations : rosette

Précision sur la représentation :

A l'intérieur de la maison, au rez-de-chaussée, une cheminée (19e siècle) présente un décor sculpté constitué d'un losange sur le linteau, de rosettes, de palmes, et d'une corbeille de fleurs sur le trumeau.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Talmont-sur-Gironde , rue du Médoc, côté est

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: le Bourg

Cadastre: 2009 AA 113, 1833 B 65

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