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Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

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      • « Une vie, une usine » : Mécanicien dans une laiterie coopérative
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      • « Une vie, une usine » : Papetier chez Laroche-Joubert (Saint-Michel)
      • « Une vie, une usine » : Les dames du Nil – Papeterie J. Bardou-le Nil - Saint-Cybard, Angoulême
      • « Une vie, une usine » : Pelotonneuse à la Filature de Ligugé
      • « Une vie, une usine » : Encolleuse à l’usine Zodiac - Rochefort
      • « Une vie, une usine » : Ouvrier chez Sécatol
      • « Une vie, une usine » : Viticulteur, bouilleur de cru
      • « Une vie, une usine » : Ouvrière chez Ciba-Geygi
      • « Une vie, une usine » : Conducteur de la machine 3 à la Papeterie Dubois à Magnac-sur-Touvre
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    Pyrénées-Atlantiques > Sainte-Engrâce

    Les ensembles pastoraux de la commune de Sainte-Engrâce

    Estive d'Utzigagnia

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Les ensembles pastoraux de la commune de Sainte-Engrâce


La communauté d'agglomération Pays basque et la région Nouvelle-Aquitaine vous invitent à découvrir l’histoire du patrimoine pastoral de la commune de Sainte-Engrâce à travers un nouveau Carnet du Patrimoine. Réalisé dans le cadre de l’inventaire du patrimoine pastoral, ce carnet fait la part belle à l’étude des bordes (granges) et des cayolars (cabanes pastorales) Santagraztars jalonnant les pentes des montagnes de Haute Soule.

Carnet du patrimoine

Publié le 24 janvier 2024
# Pyrénées-Atlantiques, Sainte-Engrace
# Opération d'inventaire : Montagne basque
# Architecture agricole, pastoralisme
# Toutes périodes

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Les ensembles pastoraux santagraztar

Aux origines du pastoralisme santagraztar, l’éclairage des sources écrites

Une communauté agropastorale médiévale

Le 25 janvier 1085, Sanche, Roi d’Aragon et de Pampelune, donne quatre monastères royaux au monastère Navarrais de Saint-Sauveur de Leyre [1]. Le monastère de Sainte-Engrâce-du-port figure parmi les quatre établissements concédés, notamment : "les biens meubles et immeubles, limites, forêts, vallées, monts, pâturages et domaines agricoles, métairies, cens et dîmes, terres et vignes qui sont rattachées à lui, en Espagne et en Gaule". Sainte-Engrâce est alors composé d’unités rurales ou "villis " organisées autour d’une église. Les terres sont mises en culture par une communauté agropastorale dont la présence est attestée par la mention de concessions loties en tenures à censives dédiées à la production agricole "pascuis et uillis" et à des terres collectives comprenant des friches "uallibus, montibus" et des forêts. Dés lors, la communauté religieuse apparait comme le seul acteur seigneurial à Sainte-Engrâce. Ainsi, les Santagraztar devaient bailler la propriété utile des terres à l'abbaye qui en détenait la propriété éminente.

L'évocation du droit de parcours "cum ingressibus et regressibus suis" suggère déjà l'existence d'un pastoralisme montagnard intermittent. Les pâtres ayant alors le droit de faire entrer et sortir leurs bêtes dans des terres collectives qui, si l'on admet une continuité d'usage avec les pratiques actuelles, devaient être composées de pâtures situées en montagne. Texte qui suggèrerait donc, dès cette époque, l'existence d'une transhumance estivale des troupeaux depuis la vallée vers les montagnes. En 1487, l'établissement de Sainte-Engrâce, désormais sécularisé, entre en conflit avec l'abbaye de Leyre au sujet des droits de propriétés sur les cayolars de Betçula gagnia, Artolia, Burdinzakia et Leizapia [2] attestant à la fois la volonté du chapitre de maintenir ses droits de propriétés en Soule et de l'existence d'un pastoralisme ovin. Le mot cayolar viendrait en effet du gascon couye, signifiant brebis en Français. Selon la coutume de Soule, il désigne une cabane pastorale, une terre attenante et un parcours. Son équivalent en basque est Olha.

Epoque moderne : des vacants disputés

Le rattachement de la province de Soule au domaine royal entraine la rédaction de coutumes en 1520. La province est alors placée sous l'autorité de gouverneurs royaux et régie par le droit défini en 1520 dans la coutume de Soule, à l'image du droit de cayolar. Un contrat d’affiévement des terrains vagues de Sainte-Engrâce daté du 5 mars 1580 remet cependant en cause les usages de le communauté. Le contrat est consenti par le gouverneur de Soule, Charles de Luxe, en faveur du chapitre et de la communauté de Sainte-Engrâce [3]. Il stipule notamment que le gouverneur peut bailler "par titre de bail et d’inféodation ou affievement à cens et rente foncière et perpétuelle tous les herms et terrains de bocages vacants situés dans le territoire decimaire de Saincte engrâce". Plus concrètement le seigneur de Luxe consent "à ce que lesdicts chapitre, voisins et syndics susdits en soient désormais les vrais seigneurs utiles et possesseurs, et les tiennent ouverts et accessibles en manière de pacage communal, afin d’en jouir tant pour eux-mêmes que pour d’autres habitants du présent pays, et qu’ils en prennent possession à toute heure de leur main et autorité propres. Et ce moyennant la rente foncière et perpétuelle et fief de vingts sols". En d'autres terme, le gouverneur cède à la communauté des terrains vagues qu'elle utilise déjà, s'appropriant de fait la propriété éminente des terrains vagues de Sainte-Engrâce afin de générer un profit.

Le contrat permet notamment aux syndics de contracter des baux sur les cayolars compris dans le décimaire de Sainte-Engrâce. C’est certainement ce qui explique pourquoi les habitants se pourvoient devant l’administration le 15 Août 1796 afin que les cayolars qui leurs appartiennent, en l’occurrence celui d’Anhaubelhagne, ne soient pas vendus comme bien national avec ceux appartenant au chapitre ; à l’image d’Erayzt (Erainze), Sainte Olha (Sentolha) et Nagarrigne (Gnabarigne), vendus comme tel le 1er février 1792. S’il permet aux habitants de disposer de la possession utile de leurs parcours, la mise en place de baux à fiefs ne va pas sans créer des conflits d’usage entre les communautés montagnardes. C’est notamment ce dont témoigne le factum d’un procès entre les habitants de Lanne (actuellement Lanne-en-Barétous) d’une part, et le chevalier de Béla, le syndic du pays de Soule, les syndics de communautés de Sainte-Engrâce, Haux et Montory, d’autre part. Daté de 1782, le document fait notamment état d’un conflit d’utilisation des montagnes entre Lanne et Ste-Engrace sur la foi d’un bail à fief de 1589.

Epoque contemporaine : vers une gestion communale des estives

Après la Révolution et l’abolition de l’Ancien Régime en 1790, chaque commune administre ses biens indivis, notamment les droits de pacage et les coupes de bois communaux. Malgré la création de la commission syndicale du pays de Soule le 3 juin 1838, Sainte-Engrâce ne rejoint pas le syndicat. Ainsi, après des pourparlers ayant eu lieu en 1843, un différend juridique pousse la commune à rompre les négociations avec la commission syndicale de Soule. "Elle est depuis lors restée en possession de toutes les parcelles communales situées sur son territoire, à l’exception de quelques ha (13ha) qui ont été incorporés dans la forêt du pays de Soule".

Les archives communales déposées aux archives départementales entre 1860 et 1947 font état des rôles de la commune "pour la jouissance à l’affouage, aux fougeraies communales et aux pâturages communaux". A titre d’exemple les habitants de la commune ont été imposés pour l’année 1860 à hauteur de 45 chevaux, 364 bovins, et 5103 ovins. Par ailleurs, la qualité des estives de Sainte-Engrâce attire des bergers de toute la Soule. Ainsi pour la seule année 1927, la commune accueille des redevables étrangers des communes d’Arancits, Athery, Barcus, Chéraute, Esquinle, Gotein, Haux, Lanne, Lacarry, Licq, Moncayolle, Montory, Restoue, Sauguis à hauteur de 8 chevaux, 33 vaches et 3794 brebis. La période estivales est alors un moment d'échanges et de partage entre les bergers de haute et de basse Soule mais aussi de Navarre, la commune d'Issaba étant limitrophe de celle de Sainte-Engrâce.

Se basant sur une enquête de terrain effectuée à la fin des années 1970, l'ethnologue Sandra Ott décrit la déprise agricole qui se manifeste à Sainte-Engrâce à la même époque. L'exode rural, le désintérêt des jeunes pour le pastoralisme et la concurrence de l'élevage de bovins, plus rentable et moins chronophage, entraine alors la disparition de nombreux cayolars, les cabanes tombant les unes après les autres.



Ces trente dernières années la commune a investi des moyens considérables dédiés à l’amélioration des conditions de travail en estives. Ces investissements portent notamment sur des travaux dédiés au revêtement des routes pastorales, au réseau d’eau et à la construction d’enclos de contention. A titre d’exemple, entre 2004 et 2016, les Cayolars d’Anhau, Eskantola et Ligoleta ont tous trois fait l’objet de travaux consacrés aux revêtements des routes, à l’approvisionnement en eau, à la mise en place d’abreuvoir et de parcs.

Le patrimoine pastoral à l'aune de l'Inventaire général



Fruit d'un héritage multiséculaire, le pastoralisme a produit de nombreuses traces matérielles à Sainte-Engrâce. 77 sites pastoraux, principalement des granges et des cabanes pastorales, ont été repérés dans le territoire communal. Occupant les étages collinéens et montagnards des massifs santagraztar, Ils sont composés de parties constituantes bâties, à l'image des granges, des cabanes, où des enclos, et non bâties, tels les arbres têtards ou les affleurements rocheux [4].

Les bordes ou granges pastorales

Corpus

64 granges dites bordes ont été recensées dans le cadre de l'enquête de terrain. Celles-ci sont implantées à une altitude comprise entre 400 et 900 m. Cependant, la majorité du corpus se trouve entre 500 et 800 m, quand le bourg actuel, situé au lieu-dit Caserne, et l’ancien village, au lieu-dit Santa-Grazi, sont respectivement implantés dans la vallée à une altitude de 429 et de 627 m. Sur le cadastre, les bordes ont pour assiette des parcelles correspondant à l’emprise de la grange, elle même située dans une parcelle de pré ou, plus rarement, de pâturage. La forme du pré varie en fonction des contraintes topographiques. Dans la vallée, ils prennent globalement la forme de lanières barlongues ou de trapèzes le long des routes et des cours d’eau. En montagne, à mesure que les contraintes s’amenuisent, les prés adoptent un plan ovoïdal parfois partagé en deux et peuvent être situés sur les terres communales. Selon les exemples étudiés, leur taille varie entre 1,5 et 2 ha. Les bordes sont toutes situées à moins de 300 m d’un ruisseau, d’une forêt, et il n’est pas rare qu’elles soient accolées à une fougeraie. Leur desserte est assurée par des chemins carrossables. Après avoir écarté les édifices insuffisamment documentés, les 50 bordes restantes relèvent d'un même type architectural, soit un édifice rectangulaire isolé doté d'un rez-de-chaussée et d'un comble à surcroît.

Caractéristiques architecturales

La taille des bordes varie de 20 m² à plus de 100 m² au sol en fonction des prés sur lesquels elles sont situées. Néanmoins, près de la moitié des bordes mesurent entre 50 et 70 m².

Les granges sont majoritairement implantées parallèlement au sens de la pente, ce qui permet au mur pignon et à sa façade d’être dans l’axe du chemin d’accès, lui-même parallèle à la pente. A l’inverse, lorsqu'elles sont implantées perpendiculairement à la pente, l’entrée est placée sur le mur gouttereau de manière à faire face à l’axe de la desserte, toujours orientée parallèlement à la pente. Les façades sont plutôt exposées à l’est ou au sud, mais là encore, les contraintes d’orientation des vallées, le pourcentage de la pente, et les conditions d’accès créent de nombreuses variables. Nonobstant ces différences, les granges sont toutes dotées d’une étable au rez-de-chaussée et d’un fenil dans le comble à surcroît. L'accès au rez-de-chaussée s'effectue par une porte charretière menant à un espace ouvert en terre battue éclairée par des jours rectangulaires dépassant rarement le nombre de deux. Une porte est parfois disposée en face de celle de l’entrée. Lorsque le mobilier est présent, il se compose de mangeoires et de râteliers à foin en bois disposés le long des murs. L’accès au comble s’effectue grâce à une trappe ménagée dans un plancher servant également à basculer le fourrage stocké dans le fenil. Le foin est remisé grâce à une porte, généralement placée sur un mur pignon, dont la hauteur est compensée par la pente contre laquelle l’édifice est adossé. La conservation du fourrage est assurée au moyen d'une aération ménagée au sommet des murs pignons.

Les charpentes observées sont composées de chevrons assemblés à des sablières posées sur les murs gouttereaux. La triangulation est assurée par des poutres assemblées au-dessous des sablières jouant un rôle d’entrait, tandis que le contreventement est effectué à l'aide de pannes horizontales et obliques assemblées aux revers des chevrons. Témoins de la vétusté des charpentes considérées, plusieurs d'entre elles ont été renforcées avec des blochets et des jambes de force. Malgré une majorité de toitures dotée de coyaux, peu disposent réellement de la pièce de bois du même nom. Bien souvent, la rupture de pente tient plus de l'empirisme que d’un réel travail de charpentier.



Dans la grande majorité des cas, les bordes sont construites en moellons disposés en assises irrégulières liées avec du mortier de terre. Les angles sont montés en besace à l'aide de blocs grossièrement équarris. Les encadrements des jours sont en pierre ou plus rarement en bois, tandis que les portes ont leurs piédroits en pierre et leur linteau en bois. La couverture est réalisée à l’aide de tôles ou d'ardoises, et, dans certains cas, en lauzes ou en bardeaux. Ces matériaux sont généralement en mauvais état et parfois doublées de plaques de tôles. Lorsqu’ils sont utilisés conjointement, les bardeaux sont employés sur les versants de la toiture tandis que les lauzes sont utilisées pour effectuer une rupture de pente à la jonction des murs gouttereaux, afin de ménager un égout retroussé.
10 des bordes étudiées conservent un enclos en pierres sèches servant à clôturer les prés ou à isoler la grange et, le cas échéant, la cabane qui lui est accolée. Dans le premier cas, l'enclos adopte la forme de la parcelle dans laquelle il prend place, ovoïdale en montagne et trapézoïdale dans la vallée. Contrairement à ce que l'on peut observer aujourd'hui, la majorité des près étaient clôturés par des murets de pierres sèches. C'est encore le cas au début du 20e siècle, comme le montre une ancienne photographie du paysage environnant l'église.



8 granges sont associées à des cabanes. Lorsque c’est le cas, cabane et grange sont disposées à proximité l’une de l’autre, alignées ou en vis-à-vis, leurs ouvertures se faisant alors face. Plus petites que leurs homologues d’estives, ces cabanes ont une emprise au sol comprise entre 10 et 25 m², ont leur façade indifféremment placé sur le mur gouttereau ou sur le mur pignon et ne sont dotées que d’une pièce unique. À l’exception d’Argania, les cabanes sont aveugles et conservent rarement des éléments de confort, comme une niche murale, l’âtre ou encore un lit. Le comble généralement ouvert peut-être séparé de la pièce à vivre par un plancher. Lorsqu’il sert de stockage, il est accessible depuis le mur pignon postérieur. C’est notamment le cas lorsque la cabane, implantée perpendiculairement à la pente, est semi-enterrée.

Datation

Le plan cadastral de 1830 constitue généralement le terminus ante quem pour dater les bordes et leurs cabanes. Cependant, les modes de construction vernaculaires observés permettent fréquemment d'envisager une datation antérieure à 1830, notamment du 18e siècle. Néanmoins, l’absence de plus de la moitié du corpus sur le cadastre suggère de la pérennité de ces modes de construction au cours du 19e siècle. Par ailleurs, beaucoup de ces bordes sont encore utilisées aujourd'hui. Ainsi, si l'accueil des ovins n'est plus d'actualité, ceux-ci sont parfois remplacé par des bovins, l'étage servant toujours de fenil.

Fonctions

Selon les état de sections du cadastre de 1832, les granges appartiennent à des propriétaires cultivateurs résidant à Sainte-Engrâce et dont l’exte, siège de l’exploitation agropastorale, était située dans la vallée, à l'exemple de Masteriola ou de Saratseta.

Si l'on admet une pérennité des pratiques entre celles décrites par Sandra Ott à la fin des années 1970 et celle en cours au début du 19e siècle, les bordes implantées dans la vallée à proximité ou au sein de leur ferme devaient être utilisées durant l’hiver. Les troupeaux de brebis étaient alors mis en pâture aux alentours et régulièrement changés de près afin de ne pas épuiser la ressource en herbe. En plus des prairies, les bêtes pouvaient également bénéficier du fourrage remisé à l’étage des bordes dans lesquelles elles trouvaient abri. Plus haut sur la montagne, les granges servaient à accueillir les troupeaux aux printemps avant la transhumance, les prairies du bas étant alors hersées et fumées, ou, à l’automne, à l'occasion de la transhumance inverse.


Au-delà des indices matériels, la fonction de grange est attestée par le cadastre avec un nombre important de toponyme formés sur la base du mot borde, tout comme celui de grange haute avec des toponymes intégrant la notion d’altitude, à l'image de celle de gaineko borda. Les enclos qui ceinturent les prés assuraient ainsi une double fonction. En hiver, l'enclos servait à contenir le troupeaux qui s'y nourrissait et durant l'été, il protégeait la prairie des bestiaux afin de garantir la récolte. Une fois les beaux jours venus, la prairie pouvait ainsi fournir jusqu’à trois coupes de foin. Séché sur place et remisé à l’étage de la borde, le fourrage produit assurait aux brebis la nourriture nécessaire à leur alimentation durant l’hiver. Par ailleurs, la proximité entre bordes et fougeraies n’est pas fortuite : la fougère, fauchée et séchée à l’automne, était notamment utilisée comme litière dans les granges. Mélangée au fumier des bêtes grâce à leurs piétinements, la fumure produite était utilisée au printemps afin de fertiliser les prairies. Témoignant de cette pratique, les portes doubles des granges repérées servaient notamment à laisser passer les charrettes afin qu'elles collectent cette ressource. Enfin, les cabanes observées au sein des granges les plus éloignées où les plus isolées étaient occupées par un bordier ayant la charge du troupeau. L’absence de saloir dans ces cabanes laisse penser que, contrairement à leur semblable pastorale, le lait produit depuis ces bordes devaient être destiné à la consommation domestique ou à une transformation fromagère effectuée au sein de l’exte. L’abondance d’affleurements rocheux de schiste et de calcaire ainsi que les boisements de feuillus ou de conifères à proximité laissent penser que les matériaux mis en œuvre pour construire ces bâtiments sont locaux. L’hypothèse se vérifie au regard de la cabane et de la borde d’Arganie, dont les moellons de poudingue, facilement reconnaissables, ont été extraits d'un affleurement rocheux situé à quelques mètres du site. Par ailleurs, l’analyse des archives de la commune du début du 20e siècle démontre que les propriétaires des granges ont utilisé, moyennant paiement, les bois de sapins ou de hêtres de la forêt communale.



Les cabanes d'estives



Corpus


Les 25 cayolars ou cabanes d’estives étudiés à Sainte-Engrâce prennent place sur des prairies situées à une altitude comprise entre 900 et 1600 m. Seul 2 cayolars sont situées en dessous de 1200 m, les 16 autres étant implantés plus haut en montagne. Les cabanes sont disposées sur les pentes des sommets limitrophes de la commune de Lanne-en-Barétous (Lacurde, Issarbe, coutchet de Planté) et sur celles du massif frontalier franco-espagnol (Eskantolha, Heile Gagna, Utzigagna).

Ces sites sont accessibles par des pistes pastorales, le plus souvent carrossables, et disposent de sources, de forêts (hêtres, pins, pins sylvestres) ainsi que de ressources lithiques (affleurements rocheux, pierriers) dans un rayon de moins de 500 m. Les cabanes de Larregorri, Ayzezaria et Lacurde, distantes d’un ou deux kilomètres de la source la plus proche, font exception, du fait de la présence de ruisseaux à proximité.



Implantées sur les estives communales de Sainte-Engrâce, ces cabanes sont divisées en parts de propriétés en indivis appartenant à des propriétaires privées. Elles peuvent être également possédées par les communes environnantes de Sainte-Engrâce, Haux ou Lanne-en-Barétous. Selon le cas, la propriété du cayolar se limite à une parcelle correspondant à l’emprise de la cabane, à l’image d’Utzigagna ; à la cabane et une pièce de terre attenante, comme c’est le cas à Eskantolha ; où bien à la cabane, une terre attenante et celle de son enclos, à l’instar d’Anhau ou de Sorhotolatze. Ainsi, les bergers et leurs troupeaux peuvent accéder au parcours du cayolars et, le cas échéant, à la cabane communale, moyennant une taxe de pacage versée à la commune.

Deux typologies de cabanes ont été identifiées à Sainte-Engrâce. Le premier type, intitulé : "cayolar traditionnel" est le plus représenté avec 19 items. Il regroupe des cabanes de plans rectangulaires d'une superficie comprise entre 35 et 45 m². Ces exemples sont dotés d’un rez-de-chaussée unique et d’une élévation principale disposée sur le mur pignon. Le second type dit : "cayolar moderne", compte 6 items. Ces cabanes dépassent les 60 m² au sol. Elles sont de plan rectangulaire, en rez-de-chaussée avec comble a surcroit et d’une élévation principale implantée sur l'un des murs gouttereaux.



Les cabanes traditionnelles



Caractéristiques architecturales


Ces cabanes sont implantées sur des plateaux, perpendiculairement ou plus rarement parallèlement au sens de la pente. L'élévation antérieure est située sur le mur pignon, de préférence à l’est ou au sud, tandis que le mur pignon postérieur, au nord ou à l’ouest, est semi-enterré. Les cabanes de Lacurde et d’Aiheska sont les seuls exemples à bénéficier d’une façade sur l'un des murs gouttereaux. Ces variations d’implantation et d’orientation sont interprétées comme une adaptation au milieu montagnard, de manière à bénéficier du meilleur ensoleillement possible tout en gardant une partie de la cabane semi-enterrée.




L’entrée dans la cabane se fait par une porte disposée sous un linteau en bois. Dans la majorité des cas, l’usage d'un mortier de ciment atteste d'un rehaussement du linteau. Ainsi, les cabanes Gnabarigne, de Ligoleta et de la Serre sont les seules à conserver leur porte basse. Celle-ci est ménagée sous une poutre reposant sur des piédroits occupant jusqu’à la moitié de la largeur du mur pignon et dont la fonction de linteau est signalée par le délardement d’un arc surbaissé. Malgré les modifications, certaines cabanes conservent encore leur linteau d’origine ; c’est notamment le cas de celle d’Utzigagna ou de Erainze Bazterolha. À l’intérieur, l’espace est divisé en deux par une cloison de planches ménagées sous une sablière. La pièce commune donne directement sous le comble. Elle est chauffée par un foyer dont l’âtre repose directement sur le sol.

La fumée est évacuée par un retrait triangulaire ménagé dans les parties sommitales des pignons. Selon le cas, le sol est composé d’un dallage en pierre ou laissé en terre battue. Lorsque le mobilier est présent, une potence d’âtre permet la bascule du chaudron à lait vers le feu et inversement. Deux bois courbes peuvent également être disposés au-dessus du foyer afin de sécher le bois de chauffage. Des couchettes collectives, dites chalits, faites de planches de bois et des étagères murales complètent le mobilier. Enfin, il n’est pas rare de constater la présence de porte-couverts en bois fixés entre les chevrons de la charpente. On constate également nombre de signatures de bergers dans les parties hautes des élévations. Quand le séchoir à fromage ou "saloir" est conservé, son accès, généralement signalé par un arc surbaissé, est ménagé dans l’axe de la porte d’entrée. Installé dans la partie semi-enterrée de la cabane, le saloir est séparé du comble de la pièce commune par un plancher. Il est meublé avec des portes-fromages sur trois de ses côtés. L’espace ménagé dans le comble au-dessus su saloir est accessible depuis la pièce commune grâce à une échelle. Il peut être utilisé comme resserre ou lit d'appoint.

Cinq enclos en pierres sèches ont été identifiés à proximité des cayolars de Ligoleta, Utzigagnia, Erainze Bartolha et Bazterolha. Implantés de manière à profiter du relief pour améliorer leur efficacité, ces enclos sont placés dans l’axe des façades de cabanes qui les jouxtent. Certains d’entre eux conservent un couloir de traite, à l’image des enclos d’Erainze et de Ligoleta. À titre d’exemple, l’enclos d’Utzigagna s’étend sur une surface de 150 m² quand celui de Bartolha compte plus de 250 m². Deux enclos en métal sont également présents à proximité des cabanes de Ayzezaria, Larregori. Il s’agit de clôtures divisées en deux avec ou sans couloir de traite. Enfin, des petits tertres de terres ovoïdaux ont été observés à une centaine de mètres des cabanes d'Izychiloa, Anhau et Gnabarigne. À Anhau, un toit à porc prend place au milieu d’une multitude de ces petits monticules. L’abri y est construit en parpaings de béton, essentage et toit en tôle.




Les cayolars sont construits en moellons de pierre disposés en assises irrégulières liées avec un mortier de terre ou de ciment. La taille des pierres varie du simple caillou au bloc équarri. Ces derniers sont notamment mis en œuvre aux angles où ils sont employés pour former des chaines d'angles en besace. Les portes sont ménagées sous des linteaux ou, plus rarement, sous une poutre occupant toute la largeur du mur pignon. Là où elles ont été observées, les charpentes sont composées de chevrons reposant sur des pannes horizontales et obliques assurant le contreventement, ainsi que sur des sablières assises sur les murs gouttereaux. La triangulation est assurée par des poutres assemblées au-dessous des sablières jouant un rôle d’entrait. Cinq de ces charpentes semblent avoir été doublées avec des fermes dont les arbalétriers supportent les pannes et reposent sur les sablières. Malgré un usage majoritaire de tôles ondulées ou nervurées, certaines cabanes sont encore couvertes de bardeaux ou de lauzes.

Alors que le mortier de terre est le liant traditionnel pour le gros-oeuvre, l’usage ponctuel du ciment dans les maçonneries incite à circonscrire son usage à des campagnes de réfection postérieures à l’édification des cabanes. Le constat est similaire avec l’usage de tôles en couverture, celles-ci recouvrant bien souvent les lauzes ou les bardeaux d’origine.



Datation


La documentation permet de fixer comme terminus ante quem pour certains des cayolars la fin du 18e siècle, avec la vente de plusieurs d’entre eux comme bien national, et pour d'autres seulement la date de réalisation du cadastre napoléonien, en 1830. Ce qui, au regard des modes de construction vernaculaires et du peu d'éléments datant, inciterait à proposer l’hypothèse de leur construction comprise entre les 17e et 18e siècles. Cependant, l’absence des cayolars de Lacurde et de Ligoleta sur ces mêmes documents atteste de la pérennité du type jusqu’au milieu du 20e siècle, époque à laquelle les cabanes commencent à être remplacées par des équipements modernes. Si certains sont toujours utilisés aujourd'hui et que la fonction d'abri perdure, ils ne servent cependant plus que rarement à l'affinage du fromage. Le cayolar de Larregorri fait à ce titre figure d'exception. Parmi le corpus de cayolars repérés, ceux dépourvus d'usage sont généralement menacés de disparition.



Fonctions


En 1830, pas moins d’une cinquantaine d’Olhak (cabanes pastorales) et de cayolars figurent sur le cadastre napoléonien [5]. Malgré l’absence d'élément datant, la complémentarité manifeste des cabanes pastorales et de leurs enclos de pierres sèches permet de poser le postulat d’une contemporanéité d’usage, voire de construction. L’existence d'un couloir de traite dans les enclos et d'un saloir au sein des cabanes atteste de la présence conjointe de traite manuelle et de transformation fromagère au sein des estives durant la période considérée.


Dans les état de sections de 1832, Les cayolars appartiennent en indivision à des propriétaires cultivateurs résidant à Sainte-Engrâce ou, plus rarement, dans les communes limitrophes. Le cas de figure le moins répandu étant la propriété communale, à l'image du cayolar de Gnabarigne, objet d'un litige entre les communes de Sainte-Engrâce et de Lannes, ou bien celui d'Erainze, appartenant à la commune d'Haux. La cabane et son parcours constituent un bien rustique commun, utilisé par les propriétaires des fermes détenant des parts de propriétés ou txotx. À partir de la mi-mai, les propriétaires dotés de txotx envoient leurs troupeaux et leurs bergers gîter dans les olhak et leurs enclos. Selon la coutume de Soule, la part de propriété garantie l'accès au parcours : un droit de pacage attaché à la cabane, situé sur l'estive communale et délimité par des confronts. Les cabanes accueillent alors une communauté de bergers, dépassant parfois la dizaine de pâtres, se relayant dans les estives afin de soigner les troupeaux, d'effectuer la traite et de transformer le lait en fromage. Réputé meilleurs que celui produit à la ferme, le fromage d'estive est destiné à la vente. Pour ce faire, il est affiné durant tout l'été par les bergers.

Certaine Etxeak possèdent des parts dans plusieurs cabanes, à l’image de Jean-Pierre Accosse, cultivateur à Sainte-Engrâce, qui détient en indivision les cayolars d’Utzipia et Arhanzetolha. La possession de plusieurs olhak pour une même ferme a encore cours à la fin du 20e siècle. Selon Sandra Ott, ces cabanes sont disposées à différents étages de la montagne. On trouvera alors une cabane du bas dite peko-olha, utilisée jusqu'à la fonte des neiges et une cabane du haut dite gaineko-olha en usage jusqu'à la descente d'estive. Ces olhak peuvent également être laissés au repos à tour de rôle en fonction de la nourriture disponible en alpage.

Considérant les difficultés d’accès à ces sites et la disponibilité des ressources locales, il est certain que ces cabanes ont été construites avec des matériaux prélevés à proximité (cf. Atlas ressources). De nombreux affleurements rocheux composés de calcaire (Gnabarigne, Ligoleta, Utzigagna) et de schiste (Aiheska, Erainze, Larregori, Ligoleta, Utzigagna) ont été utilisés comme carrière de moellons ou de lauzes. L’omniprésence de la forêt, notamment du bois de hêtre, permet de confectionner les poutres destinées aux charpentes ou les bardeaux employés en couverture. Ainsi, des hêtres taillés en trogne ou en candélabres ont été identifiés à proximité des cayolars de Aiheska, Axura et Gnabarigne. L’hypothèse est confirmée au regard du droit octroyé par la coutume de prélever le bois nécessaire au chauffage et à l’établissement ou l’entretien de la cabane dans la forêt située dans le périmètre du parcours. Ainsi, entre 1884 et 1912, Sainte-Engrâce autorise les cayolaristes à prendre des hêtres dans la forêt communale afin de réparer ou de reconstruire les cabanes d’estives.

Au-delà des prairies situées sur le parcours, la proximité des cayolars avec la forêt pose la question des apports forestiers pour l’alimentation des brebis. La présence de trognes de frêne ou de hêtre à proximité des cabanes et dont la coupe peut servir à la production de fourrage, semble confirmer cette pratique. Par ailleurs, la multitude de petits tertres situés près des cabanes d’Anhau et Izeychiloa, de même que ceux signalés par les archéologues à proximité des cabanes de Benho, de la Serre et de Gnabarigne, révèlent la présence d’autres animaux en estive, les porcs. Ainsi, comme l'atteste la présence d’un toit à porc à Anhau, les tertres pourraient résulter d'une accumulation de litière, seul témoin laissé par des "cochonnières" aujourd’hui disparus. Selon Sandra Ott, les porcs sont montés par des femmes afin de les engraisser en estives. Plus encore que pour les brebis, la présence de la forêt apparait comme déterminante pour les porcs. A l’automne, les faines de hêtre constituent ainsi une ressource alimentaire pour les cochons qui, complétée par la consommation du petit-lait issue de la production fromagère, représente un apport nutritionnel considérable.



Les cabanes moderne



Corpus et caractéristiques architecturales




Ces cabanes sont toutes implantées à proximité, voire à l’emplacement de cayolars traditionnels désaffectés. Elles se distinguent de ces derniers par un comble à surcroît, parfois aménagé, et par une superficie au sol dépassant les 60 m², le cayolar d’Eskantola étant le seul à déroger à la règle avec moins de 40 m² au sol. De plans variés, ces cabanes adoptent pour deux d'entre elles un plan rectangulaire traditionnel, avec une façade tournée sur le mur pignon. Quatre autres ont leur élévation principale tournée vers le mur gouttereau est ou sud. Dans ce cas, elles sont implantées parallèlement à la pente de marinière à se prémunir des vents froid du nord et humide de l’ouest. Contrairement à leurs homologues traditionnels, ces cayolars sont dotés de nombreuses fenêtres orientées de manière à profiter d’un maximum d’ensoleillement et de points de vue sur la montagne. C’est particulièrement manifeste pour les exemples dotés d’une façade sur gouttereaux. Autres différences : ces cabanes possèdent des poêles ou des cheminées, ce qui permet d’évacuer plus efficacement les fumées, sont dotées de sanitaires, et leur saloir ainsi que leur chambre, notamment grâce aux combles, sont séparés de la pièce commune.

Les olhak sont construits en parpaings de béton recouverts d’enduit ou de crépis tandis que la couverture est faite en tôle ondulée ou nervurée. Cinq enclos complètent les équipements pastoraux de ces cayolars. D'une superficie variant de 100 à 300 m², ils sont construits à l’aide de barrières en métal, possèdent une à deux division interne servant au partage du troupeau et sont dotés de couloirs de traite bétonnée. Trois d’entre eux possèdent également des abris de traite construits dans les mêmes matériaux que leur cabane. Enfin, les parcours sont dotés d'abreuvoirs à chasse, tel celui du cayolars de Ligoleta situé dans le prolongement de l'enclos.



Datation


Comme en attestent leurs matériaux de construction, ces cayolars ont été construits après 1950. Il est notamment possible de citer les exemples de Bazterrolha, dont la date portée indique 1965, d’Eskantola, reconstruit en 1977, de Sorhotolatze, reconstruit en 2010, ou encore d'Anhau, dont la cabane a vraisemblablement été reconstruite en même temps que son enclos, entre 2004 et 2016.



Fonctions


Malgré un confort accru, les olhak modernes fonctionnent sur le même modèle que leurs homologues traditionnels. Une demi-douzaine de cayolars sont encore en activité à Sainte-Engrâce. Malgré la disparition progressive des txotx et la diminution du nombre de bergers, les cabanes sont toujours divisées en parts de propriétés indivises. Le pastoralisme n’en pas moins actif et plusieurs milliers de têtes ovines sont encore envoyées en montagne durant la période estivale. Par ailleurs, la traite étant de moins en moins effectuée en montagne, une part non négligeable des brebis transhument taries. La seule exploitation à maintenir une production fromagère identifiée lors de l’étude est celle de Larregorri.


Les cabanes modernes témoignent du mouvement d’amélioration des conditions de travail des bergers, engagé depuis les années 2000 à l’initiative de la commission syndicale de Soule et avec le soutien du fonds interministériel de développement et d'aménagement (FIDAR). Ainsi, le Cayolar d’Eskantola a pu bénéficier d’une subvention de l’Etat lors de sa reconstruction. Depuis la fin du 20e siècle, la commune participe également activement à l’amélioration des conditions de travail en estives par la construction de routes, de points d’adduction d’eau et d’enclos.



Conclusion de l'étude


Si les textes apportent la preuve de l’existence d’un pastoralisme transhumant fondé sur le triptyque exte, borde et cayolar dès le Moyen Âge, il serait aventureux d’attribuer les édifices repérés à cette époque. Sans écarter complétement une attribution plus ancienne, il est plus vraisemblable de dater les bordes et cayolars santagraztar les plus anciens de l’époque moderne, les plus récents datant certainement du milieu du 20e siècle. Dès lors, si l’on excepte les ensembles les plus récents dérogeant des types traditionnels, les formes repérées de bordes et de cayolars témoignent d’une belle pérennité jusqu’au milieu du 20e siècle. Dans les années à venir, des fouilles archéologiques et la datation de bois d’œuvre par dendrochronologie devraient permettre de préciser l'époque d’apparition de ces types.



1 - Charte de donation de Sanche, roi d'Aragon (1085)
"Sub nomine sancte et indiuidue Trinitatis, scilicet Patris et Filii et Spiritus Sancti, qui est summa Deitas et indiuidua Unitas. Hec est carta donationis siue traditionis atque confirmationis quam facio ego Sancius, gracia Dei Aragonensium ac Pampilonensium rex, una cum filio meo nomine Petro, animo uolenti et spontanea uoluntate, domino Deo sancto Saluatori uniuersorum creatori, eiusdemque cenobio Leiorensi ubi quiescunt corpora plurimorum sanctorum martirum, confessorum atque uirginum, et specialiter sanctarum uirginum et martirum […] ut predictorum sanctorum Legerensium et monachorum ipsorum Deo famulantium intercessionibus consequar premium eterne hereditatis, amen. Igitur ego, prefatus Santius, misericordia Dei rex, diuina inspirante clementia, dono, trado atque concedo Sancto Saluatori iam dicti monasterii Ligerensi regalia monasteria: uidelicet illud quod uocatur Igal […]. Alius uero monasterium quod uocatur Burdaspali […]. Tertium autem monasterium quod uocitatur Roncali monasterio […]. Quartum denique monasterium quod dicitur Sancta Engratia de porto qui ducit ad Gallias intrante ad Soula, dono, trado atque concedo cum omnibus mobilibus et immobilibus suis, terminis, siluis, uallibus, montibus, pascuis et uillis, domibus, censibus et decanii, terris et uineis sibi pertinentibus, omnia in omnibus, cum ingressibus et regressibus suis, siue que sunt in Ispaniis siue que sunt in Galiis, iure ereditario atque quiete usque hunc diem nobis seruientibus et regali imperio pertinentibus. […] Facta carta .V. kalendas februarii, in era T.C.XX.III. Regnate predicto gratia Dei Sancio rege in Aragone et Superarue et Ripacurçia et in Pampilonia. Rege Ildefonso in Nagela et in tota Castella. Episcopo domino Petro presidente in Pampilonia. Episcopo domino Garsia, frater regis, in Aragone. Episcopo domino Regimundo in Riparcurtia. Senior Lope Garceiç in Arrosta, testis. […]. "
D’après MARTIN DUQUE Angel J., Documentacion medieval de Leire (siglos IX a XII), Pamplona. 1983. charte n° 114 (p. 167-170).


2 - Arrêt de la Cour d'Appel de Pau du 6 août 1881.
"[...] Le cayolar en Soule, consiste, d'après la Coutume interprétée par une tradition constante :
1°) Dans la pleine propriété d'une cabane et d'un terrain adjacent destiné au parc et au gîte d'un troupeau dont la contenance est ordinairement précisée dans tous les actes d'affièvement.
2°) Dans le droit de pacage pour bêtes ovines sur une grande étendue de terrain ouvert, qui n'est généralement indiqué que par des confronts dans les actes d'affièvement et qui constitue le parcours du cayolar.
3°) Dans le droit de prendre dans la forêt située sur le périmètre du parcours, en se conformant aux lois et règlements forestiers, le bois nécessaire aux besoins de l'établissement, notamment à la construction ou à l'entretien de la cabane, du parc, du chauffage du pasteur et de la confection des fromages, en un mot pour tous les besoins du cayolar".
D'après : RICHER Michel. "Le cayolar en Soule". La pratique actuelle du Droit coutumier en Pays Basque. Donostia : 1998, p. 123-130.


3 - Le contrat nous est parvenu sur la base d'une copie datée de 1767.

4 - L'ensemble de ces éléments repéré ont été versés en annexe.

5 - les deux termes, l'un gascon, l'autre basque sont équivalent.
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