Demeure dite le Logis de Saint-Denis, actuellement maisons

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Magné

Aujourd'hui divisé en plusieurs habitations, cet ensemble constituait une importante propriété qui apparaît, avec quasiment la même emprise au sol, sur le plan cadastral de 1833. Le jardin descendait alors jusqu'au bord de la Sèvre. Cette propriété était probablement le logis de Saint-Denis, dépendant de la seigneurie et du château de Magné, décrit comme celui-ci en 1705 et 1711 avec une salle et sa cheminée, une chambre, une écurie, etc. Une autre visite en 1726 comprend "la maison noble de Saint-Denis", avec la salle principale, la "chambre du pavillon", une autre chambre dite "des gabareux", une salle haute accessible par un escalier en pierre, une chambre à côté, "dans le pavillon", puis une autre chambre ; ensuite un cellier et une écurie avec de grands greniers au-dessus, un autre grenier appelé "le grenier de Laisson", un autre grenier servant à la métairie de Monpensier (dépendant elle-aussi de la seigneurie de Magné, et disposant ainsi d'un dépôt proche de la Sèvre et du port de Magné) ; ensuite l'écurie aux vaches, la grange et un toit à cochons.

Le logis ou maison de Saint-Denis est peut-être la propriété saisie à la Révolution contre le seigneur de Magné et estimée comme bien national le 26 Nivôse an VI (15 janvier 1798), soit : une maison et ses dépendances, consistant en deux chambres basses, une chambre haute, un grenier à côté, une grange, une écurie et un fenil, confrontant "du levant au chemin, du couchant à la veuve Bonnet de Niort, du midi au chemin commun avec Pillot fils, du nord à la veuve Bonnet" ; plus un quereux et un jardin clos de haies et planté de quelques pommiers, confrontant du levant "au chemin qui conduit à Saint-Denis".

En 1833, la propriété appartient à Georges Bicault, percepteur à Magné. Le cadastre mentionne une nouvelle construction en 1845 pour M. Ancelin, de Niort, une autre en 1855 pour Charles Robin (1794-1880), libraire et imprimeur à Niort, tout juste en retraite. Certains éléments apparaissent toutefois plus anciens, tels la petite baie à encadrement chanfreiné observée sur le mur pignon nord de la maison nord (14 rue du Puits Saint-Denis).

Périodes

Principale : 18e siècle, 2e quart 19e siècle, milieu 19e siècle

Cet ensemble regroupe une demeure, au nord-est, une autre habitation qui lui est perpendiculaire, vers le nord-est, une suite de communs, transformés en logements, à l'ouest, et un grand jardin qui descend à l'est vers la Sèvre Niortaise. Là, il est délimité par un muret avec grille en ferronnerie et portail à piliers maçonnés. Un autre portail ouvre sur la petite cour qui se trouve au nord. La demeure est couverte d'un toit en pavillon et en ardoise. Sa façade est, marquée par un bandeau, présente quatre travées d'ouvertures, avec encadrements saillants.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise, tuile creuse
Étages

1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit en pavillon

Typologie
  1. Maison indépendante
  2. Maison de maître
  3. 4

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Magné , 2, 10, 14 rue du Puits Saint-Denis

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: le Roc

Cadastre: 1833 A 1154, 1155, 2024 AE 36, 38, 296

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