Villa Choriekin
France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Bidart
Historique
D’après la demande du permis de construire datant du 7 septembre 1950, Joseph Laurent était propriétaire du terrain correspondant à la parcelle n° 185 du plan cadastral de 1831 (section D). Elle était située entre plusieurs voies de circulation : le chemin Harguin Etcheberry à l’est et le chemin de Souhara au nord. Tous deux sont représentés sur le plan cadastral de 1831, contrairement au chemin d’intérêt n° 55 à l’est, qui est visible sur le plan régulateur datant de 1928. Dans ce projet, la voie de circulation était une déviation de la route nationale 10 qui devait rejoindre la place de la gare. Ce projet n’aboutit pas, mais une route fut tout de même construite pour desservir le lotissement Bidarmendia situé au nord, ainsi que la source Contresta.
Toujours d’après le permis de construire, Joseph Laurent fit construire une villa par les architectes André Etchepare et Marcel Cazalis, de Bayonne. D’après les papiers à en-tête qui composent la demande de permis de construire, Joseph Laurent travaillait pour la Société des Chantiers de l’Adour située à Anglet. D’après le certificat de lotissement du 4 septembre 1967, Joseph Laurent avait décidé de lotir le terrain et le jardin de sa villa, mais aucun arrêté ne fut attribué. En 1982 le nouveau propriétaire, Michel Renauleaud, fit aménager par l'architecte bayonnais Pierre l’Harmet un lotissement concerté autour de la villa. Il comprenait six villas type F3 avec combles aménageables réparties sur les lots 2 à 7. Chacune des maisons possède un garage et un parking. Les différents arbres présents sur le terrain ont été partiellement conservés.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 20e siècle |
---|---|
Dates |
1950, daté par source 1951, porte la date |
Auteurs |
Auteur :
Cazalis Marcel, architecte (attribution par source) Auteur : Cazaux Armand, céramiste (attribution par analyse stylistique) |
Description
La villa est située au sud de la route départementale 810 et a proximité de la source Contresta. A l’origine, elle était implantée au centre de sa parcelle et était entourée d’un parc. L’accès à la propriété se faisait par l’actuelle rue de Souhara, à l’angle nord ouest de la propriété. Une double allée carrossable menait au garage intégré à l’étage de soubassement de la villa ou devant le porche d’entrée de la villa, qui était précédé d’un rond-point carrossable.
La villa possède un plan en V évasé, composé d’un volume principal et de deux ailes symétriques à l’ouest et à l’est. Son implantation lui permet de profiter de la vue sur les Pyrénées. Elle se compose d’un étage de soubassement, d’un rez-de-chaussée surélevé et d’un toit à deux pans et deux croupes. On retrouve cette symétrie dans la composition des façades. La façade nord s’élève sur deux niveaux avec un étage de soubassement en pierre et un rez-de-chaussée surélevé enduit. On peut compter cinq travées. La travée centrale est en saillie, elle présente un parement en pierre et un fronton triangulaire enduit qui repose sur deux consoles maçonnées. Elle abrite notamment le porche dans-œuvre, accessible par un perron. La porte d’entrée dessine un arc en plein cintre. La façade sud a aussi une composition symétrique avec deux élévations, sept travées dont une travée centrale précédée par le double escalier qui dessert la terrasse et le rez-de-chaussée surélevé, percé d’une large baie vitrée.
A l’intérieur, l’étage de soubassement n’est pas entièrement aménagé, la partie ouest est en terre-plein et la partie restante est occupée par la chaufferie, le garde-manger et le garage. Au rez-de-chaussée surélevé, l’aile ouest est réservée aux pièces de service : lingerie, cuisine, office, chambre des domestiques et escalier descendant au garage, tandis que l’aile est comprend deux chambres avec salle de bain et un bureau. Au centre, le vestibule d’entrée distribue chacune des ailes et le salon central qui possède un coin de feu. La terrasse est semi-circulaire. Le porche est percé d’une niche qui abrite un panneau de céramique représentant une Vierge à l’Enfant. Un second panneau de céramique représentant une Vierge à l’Enfant est fixé sur le mur ouest. Ces deux représentations sont similaires à celle de la villa Maïtena. D’après la famille Cazaux, ces panneaux sont dus à Armand Cazaux. Le fronton de la façade principale est orné d’un écu armorié aux formes stylisées. Il porte la date "1951"», trois rangées de palombes, le nom de la villa "Choriekin" et un couple de palombes.
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Étages |
étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA64003112 |
Dossier réalisé par |
Ehlinger Maïté
Chargée d'inventaire du patrimoine bâti à la mairie de Bidart. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Bidart (commune) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Commune de Bidart, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Villa Choriekin, Dossier réalisé par Ehlinger Maïté, (c) Commune de Bidart, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/19e0fb65-bb85-4510-8e9f-68427b5c2c76 |
Titre courant |
Villa Choriekin |
---|---|
Dénomination |
maison |
Précisions sur la dénomination |
maison de villégiature |
Appellation |
Villa Choriekin |
Statut |
|
---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Bidart , 168 rue de Souhara
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Souhara
Cadastre: 2017 BN 87