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Historique
La maison d'origine figurerait sur un plan domanial de Saint Germain Beaupré. Les parties anciennes visibles extérieurement semblent dater du 18e siècle mais le dallage intérieur faire tendre la datation vers le 17e siècle. L´édifice est également référencé sur le plan cadastral de 1826. Dans la seconde moitié du 19e siècle, cette maison appartenait à Charles Quinquaud, médecin des Hôpitaux et lauréat de l'Académie des Sciences, et à son épouse Thérèse Quinquaud née Caillaux, femme aux talents multiples, reconnue notamment comme peintre, sculpteur et musicienne. Leur fille Anna est actuellement considérée comme l'une des plus grandes sculptrices africanistes françaises du 20e siècle. Bien que son atelier principal demeurait à Paris, elle venait dans cette maison de famille tous les étés pendant plusieurs mois. Elle y réalisait principalement des dessins et des peintures. Charles Quinquaud faisant carrière à Paris, cette maison resta inhabitée dans les années 1870 et 1880. Il y séjourna davantage vers la fin de sa vie, en compagnie de son épouse. Après la mort de son époux en 1894, c'est Thérèse qui se chargea d'entretenir l'édifice puis d'effectuer des transformations, notamment l'ajout de la tour au sud-est, terminée peu avant 1914, dont elle avait elle-même dessiné le plan.
La partie nord-est comportait autrefois une grange-étable, réhabilitée dans les années 1950 par une petite-fille de Thèrese et Charles Quinquaud.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 17e siècle (incertitude) Principale : 18e siècle (incertitude) Secondaire : 1er quart 20e siècle (daté par source) Secondaire : milieu 20e siècle (daté par source) |
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Auteurs |
Personnalite :
Quinquaud Charles, propriétaire (attribution par source) Personnalite : Caillaux-Quinquaud Thérèse, propriétaire (attribution par source) Personnalite : Quinquaud Anna, personnage célèbre (attribution par source) |
Description
La maison se situe à l'extrémité nord-est du bourg, au lieu dit Le Courtioux qui a donné son nom à l'édifice. Bâtie sur cave, elle comporte un corps de logis central rectangulaire de deux niveaux orienté sud-ouest / nord-est, contre lequel est adossée une aile perpendiculaire de trois niveaux ainsi qu'une tour circulaire au sud-est. A l'exception de la tour, les bâtiments sont construits en moellon de gneiss recouvert intégralement par un enduit. Les ouvertures de l'aile sont presque toutes à linteaux droits, tandis que sur la façade sud-est alternent des fenêtres cintrées, en arc segmentaire ou en anse de panier, formant une composition asymétrique qui semble inspirée de l'architecture anglo-saxonne. La partie nord-est de cette façade témoigne de la réhabilitation de l´ancienne grange-étable : les contours de la porte de grange subsistent (elle a été transformée en baie vitrée) ainsi que la lucarne passante à croupe qui devait autrefois permettre d'accéder à un grenier ou à un fenil. Les espaces agricoles sont désormais des espaces d´habitation. Un garde-corps en fonte orne la fenêtre de l'étage au nord-est. Le corps central comporte un toit à deux pans alors que l'aile est dotée d'un toit à croupes ; l'ensemble est couvert en tuile plate. Une large souche de cheminée surmonte la toiture à la jonction sud entre l'aile et le corps central. Une seconde souche de cheminée en brique se dresse à l'extrémité ouest. La tour en demi hors-œuvre est construite en moellon de granite et présente des encadrements d'ouvertures cintrés également en granite. A l'entrée au sud, une pierre ancienne en granite rose sculptée d'une croix nimbée a été scellée contre le mur. Une seconde pierre en granite gris lui fait face, sur laquelle le modèle ancien a été copié et sommairement gravé. La tour, coiffée en poivrière et sommée par un épi de faîtage en pointe, est pourvue d'une toiture débordante en tuile plate sur la partie basse, en ardoise sur la partie haute. Dans la cour se trouvent deux auges-abreuvoirs monolithes en granite ainsi qu'une pierre à mil de section octogonale.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Étages |
sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA23002059 |
Dossier réalisé par |
Belzic Céline
Chargée de recherche, Conservation du Patrimoine, Conseil départemental de la Creuse, 2008-2010 Pacquot Eglantine Chargée de recherche, Conseil départemental de la Creuse, 2010-2020 |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Communauté de communes du Pays Dunois |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2010 |
Copyrights |
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Département de la Creuse |
Citer ce contenu |
Maison de maître dite Castel Courtioux, Dossier réalisé par Belzic Céline, (c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Département de la Creuse, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/26107f9a-f614-4bf1-8e5f-ba9b58825e8c |
Titre courant |
Maison de maître dite Castel Courtioux |
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Dénomination |
maison |
Genre du destinataire |
de maître |
Appellation |
Castel Courtioux |
Parties constituantes non étudiées |
atelier |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Creuse , Lafat
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: le Courtioux
Cadastre: 1826 C 26, 2008 AA 116