Ferme dite la Goronnière

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Jean-de-Liversay

La Goronnière (ou "Gornière") apparaît sur la carte de la région par Claude Masse en 1720. On y voit les bâtiments répartis en U sur les trois côtés d'une cour, précédée d'une autre cour entourée d'une clôture et marquée aux angles par ce qui semble être des tourelles. Sur le plan cadastral de 1811, il n'existe plus que le logis, en fond de cour comme aujourd'hui, avec une aile en retour d'équerre à l'ouest, là où s'élèvent aujourd'hui des dépendances. D'autres bâtiments plus petits se trouvent au sud, ainsi qu'un vivier à l'est. Le logis tel qu'il se présente aujourd'hui a dû être édifié dans la première moitié ou au milieu du 19e siècle.

Au début du 19e siècle, selon le cadastre, la Goronnière appartient à la veuve Fleury, demeurant à La Rochelle (peut-être Marie Magdeleine Cassaigne, épouse de Marc-Antoine Fleury de la Caillère dont le père, Jacques-Marie-Venant Fleury des Marais possédait des marais à Saint-Jean-de-Liversay au 18e siècle). Au recensement de 1846, la Goronnière est habitée par Pierre Alexis Benoist (1800-1856) et son épouse Marie-Madeleine Etien (1799-1879), propriétaires, qui se font toutefois construire en 1852 une nouvelle demeure dans le bourg (4 rue de l'Aunis). Leur succède leur fils, Amédée Benoist (1832-1905), marié avec Madeleine Pellé (1832-1896). La fille de ces derniers, Léonie Benoist (1857-1934) épouse en 1887 Emile de Saint-Léon-Langlès (1855-1931) qui prend la tête de la Goronnière à la mort de son beau-père en 1905. Après eux vient leur fils, Maurice de Saint-Léon-Langlès (1888-1970), cultivateur et négociant en vins, marié en 1919 avec Odette de La Chapelle (1895-1962), puis le fils de ces derniers, Edouard. Le logement de métayer qui se trouve au nord a été construit en 1872 pour le compte de Pierre Gelot.

Périodes

Principale : 1ère moitié 19e siècle

La propriété est située à l'extrémité est de la commune de Saint-Jean-de-Liversay, à la frontière entre terres hautes et marais. Elle comprend principalement un logis et des dépendances formant un plan en L sur les côtés nord et ouest d'une grande cour. Celle-ci est délimitée par un muret avec grille en ferronnerie, interrompu par un portail à piliers maçonnés. Le bâtiment en retour d'équerre à l'ouest de la cour abrite une grange-étable surmontée d'un fenil, le tout en grande partie remanié. Le logis, au nord de la cour, comprend deux corps de bâtiments dans le prolongement l'un de l'autre. Le corps principal, à l'est, possède un étage, sous un toit à croupes. Il présente en façade trois travées d'ouvertures, réparties symétriquement autour de la porte centrale. Le corps de bâtiment qui le prolonge à l'ouest est en simple rez-de-chaussée avec grenier.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Typologie
  1. Ferme à bâtiments jointifs de plan en L
  2. Maison de maître
  3. 3

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Jean-de-Liversay , route D206E1

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Goronnière (la)

Cadastre: 1811 B 217, 2019 OB 2046

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