Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

ISBD/Commentaire :

A. D. Charente-Maritime, 3E 70/792. 1832, 5 septembre : partage des biens de Pierre Thierry, meunier au moulin des Justices.

ISBD/Commentaire :

A. D. Charente-Maritime, 3 P 4146 à 4155. 19e siècle : état de section et matrices cadastrales des propriétés bâties de Saint-Thomas-de-Cônac. A. M. Saint-Thomas-de-Cônac. 1818 : plan cadastral de Saint-Thomas-de-Cônac.

Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Thomas-de-Conac

ISBD/Commentaire :

Plan cadastral de 1818.

Mention : p. 41

ISBD/Commentaire :

Assouad, Patrice. Souvenirs de Pierre Ardouin, notable et poète saintongeais (1870-1934). Université francophone d'été Saintonge Québec, Ed. des Sires de Pons, 2002.

ISBD/Commentaire :

Le canton de Mirambeau, Mémoire en Images, Ed. Alan-Sutton, 2003.

Le 5 septembre 1832, Marie Thérèse Mageau veuve de Pierre Thierry, meunier, décédé le 11 avril 1832, demeurant aux Justices, fait donation-partage de ses biens à ses enfants :

- Marie-Thérèse Thierry veuve de Léon Besson, demeurant au bourg de Saint-Thomas, obtient la métairie du Merlaud consistant en bâtiments placés au levant du village, exploitée par le nommé Grandchamp, ainsi que la part que prétendait Pierre Thierry dans les rentes attachées au domaine du Merlaud qui appartenait jadis à la famille Désiraud.

- Pierre Thierry, meunier aux Justices, obtient le domaine appelé le Carrefour, proche la Grassière, composé de bâtiments, leurs servitudes et issues, terres, cultivé par le nommé Petit, plus trois vignes et le bétail qui est attaché au domaine, avec les outils arratoires. Il obtient aussi le moulin à vent des Justices, ses dépendances, la maison d´habitation ainsi que tous les autres bâtiments, servitudes, terres, jardin, sainfoin ou luzerne constituant le domaine des Justices où Pierre Thierry faisait sa demeure ; sa mère se réserve la chambre au nord de la maison des Justices avec droit d´entrée et sortie par le corridor qui la sépare de la chambre midi, ainsi que le grenier qui se trouve au-dessus.

- Françoise Thierry épouse de Jean-Baptiste Noble, demeurant à Saint-Ciers-du-Taillon, obtient le domaine appelé de la Cigogne, au village du même nom, consistant en bâtiments, ruages, quéreux, issues, terres à grains, bestiaux, cultivé par le nommé Bélis, ainsi que la métairie des Bouillants habitée par le nommé Morandière ; elle obtient aussi le corps de bâtiment, ses issues et terre en jardin et à grain situés au Mauvilain, acquis du nommé Guichard par bail à rente du 5 octobre 1817 devant Pelletan, notaire.

Extrait de Assouad, Patrice. Souvenirs de Pierre Ardouin, notable et poète saintongeais (1870-1934). Université francophone d'été Saintonge Québec, Ed. des Sires de Pons, 2002, p. 41 :

"Nous arrivions au sommet du coteau où se dressait la silhouette caractéristique du très vieux ormeau des Justices. Cet arbre géant, torturé par les vents du large, chargé d'années, dominait tout le pays ; les marins l'apercevaient de très loin, en Gironde ; il servait d'amer aux navires ; dans ses hauts rameaus noueux, on avait, dit-on, incrusté des cercles de fer où l'on pendait les malfaiteurs condamnés à mort par le seigneur de Cônac, qui avait, jadis, droit de basse et de haute justice. De là le nom qui fut donné à cet ormeau remarquable. Il y a quelques années, il en fut parlé dans le journal L'Illustration, et le site admirable, où régnait ce colossal ormeau, illustra l'une des pages du journal. Du coteau des Justices, le regard embrase un horizon merveilleux formé par l'étendue des marais aux canaux scintillants parmi les herbes rousses, et par le ruban lumineux de la Gironde".