Lieu de conservation : Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Pau

Côte : E 681

ISBD/Commentaire :

Divers titres concernant Abjat et Augignac près Nontron (principalement début XIVe). 18 pièces, parchemin, 4 pièces papier.1294-1498. [Forêt de Ballerand : vente et procès, 1497-1498].

Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux

Côte : 68 J 6

ISBD/Commentaire :

Mariage entre Guillaume Pécon, fils de Jean, maître de la forge de Ballerand et Françoise de la Roussie, fille de Étienne, marchand à Nontron, 1564-1565.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges

Côte : 6 M 507

ISBD/Commentaire :

Statistiques industrielles, métallurgie. Enquête avec fiche de renseignements par établissement, 1840-1844.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges

Côte : 2241 W 122

ISBD/Commentaire :

AD Haute-Vienne. Série W. 2241 W 122. Plans du cadastre rénové. 65 cartons à dessin (1935-2005).

Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux

Côte : 1Fi2DORDOGNE0013

ISBD/Commentaire :

Cartes de Belleyme de la Dordogne et d'une partie de la Haute-Vienne, 20 planches, 1762-1783.

Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris

Côte : NUMP-3266

ISBD/Commentaire :

Pierre Gaumy, Étude et documents sur les fiefs des paroisses formant actuellement l'arrondissement de Rochechouart. Bulletin de la société Les amis des sciences et arts de Rochechouart. Tomes XV à XX, 1906-1911.

Mention : Tome 3, p. 313

Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris

Côte : NUMM- 30713 à NUMM- 30716

ISBD/Commentaire :

NADAUD, abbé Joseph. Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. Limoges : V.H.Ducourtieux : Chapoulaud frères, 1863-1882. 4 vol.; 25 cm.

Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Bordeaux

Côte : 24 PEY 14

ISBD/Commentaire :

PEYRONNET Edmond. Les anciennes forges du Périgord, Delmas, Paris, 1958.

Lieu de conservation : Parc naturel régional Périgord-Limousin, La Coquille

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

AGRANT Thierry, COMBE Myriam. Évaluation du potentiel archéologique du parc naturel Périgord-Limousin, DRAC Limousin et Aquitaine, octobre 2002-avril 2003.

1497 - Vente par Alain d’Albret des paroisses d’Abjat et d’Augignac à Dauphin Pastoureau pour 2 000 livres.

« … nous transportons à notre cher et bien amé Daulphin Pastoureau seigneur du Bruelh, présent, pour luy et les siens heoirs et successeurs quelconques stipulant soleanpnement et acceptant à fere ? de luy et des siens sa liberalle volonté en la vie, pareilhement en la mort, assavoir est noz paroisses nommées d’Abjac et d’Auginhac, assises et situées près et en la juridiction de notre ville de Nontron, avecques tous les droitz, domaynes, maynes, manoirs, villaiges, maynemens, bourdieus prés, terres, boys, pasturaiges, estangs, molins mouvants ?, garennes ? foretz, colombiers et quelques fons et heritaiges, dixmes, cens, rantes, hommes achaptés ?, hommes to…mes, emphiteoses, guet de garde, droit de péage, de comport ? et traverses directes et frontière sytué en toute justice haulte, basse et moyenne et tous autres droitz, devoirs, appartenances [...]".

(Extrait de AD64, E 681) [1]

1498 - Querelle au parlement de Bordeaux entre le vicomte de Limoges et Jean, vicomte de Rochechouart, au sujet de la forêt de Ballerand.

« Jehan vicomte de Rochechouart, seneschal et pani_ nous a esté expousé que à cause de sadite vicomté qui est située et assise en et audedans des fins et limites de la conté de Poictou et du ressort de madite court de Parlement à Paris, il est seigneur et compartenan ?, possesseur d’une grande et ancienne forest comme appellé de Baleran environnée de pays ?, terres, landes et champs, contiguz et joygnans ladite forest, dont il a foy ?, us, tant par luy que ses prédécesseurs, fermiers, hommes et subjects, paisiblement de tout temps et autrement ? jusques à ce que notredit seigneur et amé cousin le roy de Navarre, vicomte de Limoges et seigneur de Nontron se seroit esforce ? le trouble et empescher en la possession et joyssance de partie desdites forest, landes et champs, et locasion ? duquel trouble notredit conseilher expousant audedans de lan et jour _ trouble, auroit par […].

Et pour ce que iceluy notre conseiller fust advertyy que ung appellé Daulphin Pastoureau avoit acquis de notredit cousin le roy de Navarre, vicomte de Limoges et seigneur de Nontron la terre et parroisse d’Abjac, à cause de laquelle il disoit luy appartenir ladite forest, terres, landes et champs [...]".

(Extrait de AD64, E 681) [2]

Vers 1498 - Ajournement du procès pendant aux parlements de Bordeaux et Paris au sujet du bois de Ballerand

« à Paris pour raison des forestz et boys situés et assis en la paroisse d’Abjac et ressort dudit Parlement de Bordeaulx… »

(Extrait de AD64, E 681)

1643

« Le 6 aoust 1643, sur le soir, il « y eut un tel tonnerre et orage d'eau que, sur le Bandiat, « l'étang de Balleran s'en alla une partie et les forges qui estoient sur icelluy fleuve ... »

(Extrait de AD24, E, arrondissement de Nontron)

1676

« Catherine-Marie Pecon, delle, femme de Charles* Thomas de Ramefort, écuyer, seigneur de Ramefort, dans les tombeaux de Guillaume Pecon, sieur de Balleran, son père, dans la chapelle de N.-D. des Clercs (1676)… »

(Extrait de AD24, E, arrondissement de Nontron)

1817-1849 - Règlementation de l’usine à fer.

(AD87, 7 S 20) À VOIR

1828

Construction d’un haut-fourneau en complément des deux feux d’affinerie.

(Extrait de AN, F 14/17940)

1834 - Affaire Pilté contre Mercier

« Le 22 octobre 1834, le sieur Pilté, qui était marié sous le régime dotal, a affermé aux frères Mercier, pour douze années consécutives et moyennant 7 000 francs de loyer, le domaine de Ballerand, appartenant en propre à sa femme, et qui, jusqu’alors, n’avait été loué que 3 000 francs.

Par ce bail, il s’est obligé de construire un fourneau, une forge à deux feux, un moulin à farine et un bâtiment propre à établir une fonderie.

De leur côté, les frères Mercier ont pris l’engagement d’établir dans ce dernier bâtiment une machine à laminer le fer, à la charge de toutefois par le sieur Pilté de la prendre à la fin du bail suivant la valeur qu’elle aurait à cette époque.

Enfin, les preneurs ont été autorisés à anticiper d’une ou deux années la coupe des bois taillés existant sur le domaine de Ballerand.

Par un autre acte du 11 janvier suivant, le bail du 22 octobre a été prorogé à dix-huit années, et le sieur Pilté s’est encore obligé à faire d’autres constructions moins importantes à raison desquelles les frères Mercier ont porté le prix de la location à 8 000 francs.

Tous ces différents travaux, dont les frères Mercier avaient fait exécuter une partie au lieu et place du sieur Pilté, n’étaient pas encore terminés, lorsque la dame Pilté, qui avaient fait prononcer sa séparation de biens d’avec son mari, a formé contre eux une demande tendant

1) à ce que le premier bail fût réduit à une période de neuf années ;

2) à ce que le second fût déclaré nul, ainsi que la clause qui autorisait les fermiers à anticiper les coupes de bois ;

3) et, enfin, à ce que ces derniers fussent tenus de lui payer le prix de ferme de 7 000 francs, sans que pour cela elle fût obligée soit de rembourser la valeur des constructions déjà faites, soit d’achever celles qui n’étaient pas encore terminées, soit enfin de prendre à la fin du bail, même pour sa valeur estimative, le mécanisme de la fonderie.

Les frères Mercier se sont empressés de consentir l’annulation du second bail ainsi que la réduction du premier à neuf années de durée, et de renoncer au droit d’anticiper les coupes de bois ; mais ils ont soutenu que, si la dame Pilté voulait les contraindre à payer les 7 000 francs de ferme, elle devait, de son côté, leur rembourser, au moins jusqu’à concurrence de la plus-value, le prix des constructions existantes, et achever, aussi jusqu’à concurrence de la plus-value, celles qui n’étaient pas encore terminées, attendu que les unes et les autres étaient la condition de l’évaluation donnée au prix du bail. En conséquence, ils ont demandé une expertise à l’effet d’être procédé à l’estimation tant des travaux faits que de ceux à faire.

Du 24 août 1839, jugement du tribunal de Tours qui, avant faire droit, ordonne la visite des lieux contentieux […]

Appel par la dame Pilté.

Elle a soutenu, quant aux constructions déjà faites, que, si elle devait une plus-value, c’est envers son mari seul qu’elle en serait redevable, et non envers les frères Mercier, qui n’avaient point traité avec elle […]

Quant aux constructions restant à faire, que, par leur nature et leur étendue elles sortaient des bornes de l’administration ordinaire, et qu’ainsi, en s’obligeant à les exécuter, le sieur Pilté avait dépassé les limites du mandat qu’il tenait de la loi, et qu’obliger sa femme à remplir de pareils engagements, ce serait admettre, contre le vœu de la loi […]

Quant à l’obligation de reprendre à la fin du bail le mécanisme de la fonderie, que, ce mécanisme n’ayant pas été attaché au bâtiment par le propriétaire, c’est-à-dire par elle-même, il ne pouvait être réputé immeuble par destination dans les termes de l’art. 525 C. civ., et qu’ainsi on ne pouvait l’obliger à le garder, même pour sa valeur estimative à la fin du bail […]

Sur les constructions dont ils demandaient l’achèvement, qu’il y avait une souveraine injustice de la part de la dame Pilté à réclamer le prix de ferme de 7 000 francs, et cependant à se refuser d’exécuter, au moins jusqu’à concurrence de la plus-value qui en résulterait pour le domaine de Ballerand, des travaux qui étaient le complément nécessaire et indispensable de ceux déjà effectués, sans l’accomplissement desquels ils n’auraient pas porté le bail de 3 000 à 7 000 francs.

Enfin, relativement au mécanisme de la fonderie, qu’en ne lui demandant que la valeur estimative à la fin du bail, et encore jusqu’à concurrence seulement de la plus-value de l’immeuble, on ne lui causait aucun préjudice ».

(Extrait de : LEDRU-ROLLIN. Journal du palais : recueil le plus complet de la jurisprudence française, t.1 de 1841, F.-F. Patris, Paris : 1841, p. 141 et suiv.)

1842 (11 mars) - Ordonnance de la forge de Ballerand.

Le sieur Pilté-Divernois est autorisé à ajouter à l’usine à fer, de deux feux d’affinerie, un feu de chaufferie, les machines soufflantes nécessaires, et les machines propres à comprimer, étirer et fondre le fer.

(Extrait de : )

1883 - Notice sur le domaine de Ballerand

« Ballerand est une ancienne forge, qui avait pris, il y a une cinquantaine d’années, de très grands développements, et que le traité de commerce a supprimée. Elle était alimentée par un étang de 25 hectares, traversé par la petite rivière du Bandiat, et employait beaucoup d’ouvriers. Devenu inutile, l’étang a été desséché, au grand regret des amateurs de paysage. Les immenses bâtiments de l’usine sont en ruines ; mais le manoir pittoresque du maître de forge, avec ses tourelles, ses échauguettes, ses toits pointus, et même son tout petit canon, logé dans une meurtrière, est toujours debout et habité. La planche qui accompagne ce texte en donne une idée exacte. Elle est faite d’après un délicieux dessin de M. le baron de Verneilh-Puyraseau ; mais il est à regretter que le graveur ait si peu reproduit la beauté et la finesse de l’original. Cette vue est prise de la chaussée de l’étang et sous les magnifiques ormeaux qui bordaient l’avenue. À gauche s’étendent les restes du haut-fourneau, tous les bâtiments de l’usine et les logements des ouvriers ; à droite, on voit le manoir lui-même, et le bel étang qui baignait le pied de ses tours et les terrasses de ses jardins.

Une chapelle domestique, de très petite dimension, placée à l’intérieur du castel donne le nom des fondateurs gravé sur l’autel de granit. On y lit cette inscription : G. PECON : M. DE THELLAC : CONIOINS 1624 PAR LEGIRTIME MARIAGE. Cette chapelle est ornée de peintures de la même époque, entourant des inscriptions tirées de l’Écriture sainte. Une litre funéraire, qui en fait le tour, porte des écussons sur lesquels on distingue seulement trois étoiles d’or en chef.

Marie Pécon, fille ou petite-fille des précédents, épousa, en 1667, Charles Bertrand, sieur de Romefort, qui mourut à Ballerand en 1686 et fut inhumé dans la chapelle de Notre-Dame-des-Clercs à Nontron. Renée Bertrand, sa fille, épousa Louis de Camain, chevalier, sieur du Reparie de Champniers, qui devint, du chef de sa femme, seigneur de Ballerand et maître de forge.

Cette forge et ce manoir étaient destinés à changer de maître à chaque génération, en servant de dot à des filles. La fille unique des précédents les porta à Jean de Glenest, écuyer, seigneur de Montfreboeuf, qu’elle épousa, dans l’église de Marval, le 31 janvier 1730. Leurs enfants ne les possédèrent pas longtemps, car ils entrèrent, par acquisition, dans la famille Divernois.

Jean-François Divernois, époux de Françoise Nénert, était seigneru de Ballerand en 1771. Sa postérité le possède encore, bien que, suivant la règle mystérieuse qui semble présider aux transmissions de ce manoir industriel, le nom de ses propriétaires ait changé trois fois depuis M. Divernois. Car Mlle Divernois, héritière de Ballerand, épousa M. Pilté, dont la fille a épousé, à Nontron, M. Javerzat, président du tribunal de cette ville.

(Extrait de SHAL 1883, p. 54-55).

1943

M. Judet de la Combe, ancien juge d’instruction, à Ballerand, commune de Marval devient sociétaire.

(Extrait de SHAL 1943, p. 92).