Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives nationales, Paris

Côte : F 14 6544

ISBD/Commentaire :

1846, 12 décembre : rapport à l'appui du projet de construction d'un mur de quai à Chaniers.

Lieu de conservation : Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine

Côte : F 14 6544

ISBD/Commentaire :

1847, 6 février : projet d'établissement d'une cale d'embarquement sur la rive droite de la Charente à Chaniers.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle

Côte : S 1013

ISBD/Commentaire :

1898, 30 décembre : rapport du conducteur subdivisionnaire David relatif à des dragages nécessaires pour améliorer la navigation de la Charente.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle

Côte : S 4568

ISBD/Commentaire :

1899, 13 décembre : rapport du conducteur subdivisionnaire des ponts et chaussées David relatif aux dragages de la Charente.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle

Côte : S 6523

ISBD/Commentaire :

1848, 10 mars : procès-verbal d'adjudication des travaux de construction d'un mur de quai à Chaniers au sieur Giraudeau de Saint-Jean-d'Angély.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Charente-Maritime, La Rochelle

Côte : S 6523

ISBD/Commentaire :

Plan, coupe et élévation d'un mur de quai de 50 mètres de longueur projeté sur la rive droite de la Charente à Chaniers, par l'ingénieur ordinaire des ponts et chaussées Forestier, le 12 décembre 1846.

"La commune de Chaniers produit en moyenne 20 000 hectolitres de vin dont la plus grande partie s'expédierait par la rivière si au moment où se font ces transports les rives de la Charente n'étaient le plus souvent submergées et ne rendaient par conséquent impossible l'arrivée des charrettes jusqu'aux points où les gabares peuvent stationner. Les propriétaires sont dès lors, à leur grand préjudice, obligés de transporter par terre leurs vins et eaux-de-vie jusqu'à Saintes ou Cognac.

Il en est de même pour les bois de construction et de chauffage que cette commune produit en grande quantité.

Si par suite de l'absence d'un point d'embarquement accessible en toute saison, l'exportation des produits de la commune de Chaniers se trouve grevée de la différence des prix de transports par terre et par eau, le même inconvénient se présente pour l'importation des blés, bois du Nord, merrrains, pierres de taille, plâtre et charbon de terre que cette commune consomme et dont la valeur a une certaine importance.

La construction d'un mur de quai à Chaniers rendrait à toutes les communes voisines les mêmes services qu'à celles dont M. le maire s'est adressé à M. le ministre des travaux publics pour obtenir ce travail.

Il est à remarquer de plus que l'Etat lui-même est intéressé à cette construction : depuis quelques années les routes royales des environs de Rochefort et de La Rochelle sont entretenues en cailloux que les entrepreneurs sont obligés de venir chercher à Chaniers et ses environs. L'approvisionnement de ces matériaux sur les bords de la rivière présente, ainsi que leur embarquement pendant plusieurs mois de l'année de difficultés que feront disparaître un quai accessible en tout temps et la conséquence de ce nouvel état de chose serait de diminuer au profit du Trésor le prix des cailloux et de prévenir au grand avantage des routes tout retard dan l'époque de leur livraison. [...]

Les systèmes de fondations et de constructions que je propose sont les mêmes que ceux que l'on a suivis pour les murs de quais établis depuis plusieurs années à Saint-Savinien, Taillebourg et Saintes, il est dès lors inutile, je crois, de chercher à les justifier puisqu'ils ont pour eux la sanction de l'expérience.

Le couronnement du mur projeté est en contrebas des grandes crues, mais il est à o,20 m en contrehaut des crues ordinaires, et comme alors la navigation est interrompue parce que les chemins de halage sont partout submergés, la hauteur proposée est bien suffisante."

" Par une délibération en date du 27 novembre 1898, le conseil municipal de Chaniers renouvelle la demande qu'il a faite en 1895, tendant à ce que le service des Ponts et Chaussées fasse disparaître l'atterrissement qui s'est formé dans le lit de la Charente le long de la cale établie en aval du passage d'eau de Chaniers, afin de faire droit aux réclamations des mariniers qui se plaignent de ne pouvoir aborder la dite cale.

La cale d'embarquement du port de Chaniers, construite en 1848, au droit d'un haut-fond n'a jamais été très praticable pour les gabares d'un fort tonnage, mais depuis quelques années ce haut-fond s'est tellement accru que les bateaux de moindres dimensions y échouent pendant les basses marées."