Ferme dite les Blanchards

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Sorlin-de-Conac

Des bâtiments apparaissent à cet emplacement sur le plan cadastral de 1828, de même qu'une des deux mares aujourd'hui visibles, celle de gauche en entrant. Ces biens appartiennent alors en majeure partie à François Joyeaux époux de Geneviève Flandray. Ils passent après lui à son gendre, Pierre Vias (1805-1876) qui achète les autres bâtiments à proximité pour ne constituer qu'un seul domaine. Selon le cadastre, il fait construire le logis actuel en 1856. Maire de Saint-Sorlin-de-Cônac de 1865 à 1871, il fait siéger le conseil municipal dans la partie gauche de sa demeure (avec porte en plein cintre). Il achète par ailleurs en 1867 le domaine de la Rambauderie. Sa propriété des Blanchards passe ensuite à son fils, Clément Vias (1845-1899) époux Dupont. Celui-ci fait détruire les restes des anciens bâtiments de son grand-père Joyeaux, au nord, en 1890, selon le cadastre. Après lui, ses biens sont partagés entre ses enfants, dont Marthe Vias épouse Bergeon, grand-mère des actuels propriétaires, la famille Léon.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1856, daté par source

1890, daté par source

Les bâtiments de la propriété se répartissent en U autour d'une vaste cour. Celle-ci est délimitée sur la rue, à l'est, par un muret surmonté d'une grille et interrompu par un portail à piliers octogonaux. De chaque côté de cette entrée, côté cour, on observe une mare. Celle de gauche est délimitée par des murs, avec quelques marches pour y descendre. Le logis s'élève au fond de la cour, à l'ouest. Il est constitué d'un rez-de-chaussée et d'un étage en surcroît. Il comprend deux logements réunis sous un toit à croupes, orné à gauche d'un épi de faîtage. Tout en étant partagée entre les deux logements, la façade du logis, orientée au sud-est, offre une certaine uniformité. Le bandeau mouluré et la corniche à denticules créent un lien entre les deux parties. L'ensemble présente au total sept travées d'ouvertures. La troisième à gauche comprend une porte en plein cintre avec encadrement mouluré.

L'essentiel des dépendances constitue un long alignement sur le côté sud-ouest de la cour. Il s'agit principalement d'un chai aux dimensions imposantes. La façade est percée d'une succession de fenêtres en plein cintre. Le mur pignon est, sur la rue, présente deux fenêtres de ce type, surmontées par des oculi en losanges, et qui encadrent une porte à arc surbaissé. Une génoise décore le sommet de la façade et se prolonge sur le pignon et à l'arrière. Elle porte encore des traces de peinture rouge.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Sorlin-de-Conac , 81 et 83 route de Saint-Thomas

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: les Blanchards

Cadastre: 1828 A 317 à 322, 2009 A 2674, 2675 et 2526

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