Monument aux morts
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Pressignac
Historique
Avant que la construction du monument aux morts de Pressignac ne soit décidée, le chef-lieu du canton, Chabanais, propose de faire participer la commune de Pressignac aux frais de construction du monument aux morts de Chabanais. Cette demande est présentée au conseil municipal de Pressignac lors de la séance du 24 août 1919 présidée par le maire, Antoine Dumas. La délibération de cette même séance rend compte du projet déjà établi pour édifier un futur monument aux morts sur la commune, à la mémoire des soldats morts pour la France. Le conseil précise que les frais de construction seront portés uniquement par la municipalité de Pressignac et refuse ainsi la proposition de Chabanais.
Suite à l’enquête préfectorale sur la construction des monuments aux morts, la préfecture dresse un tableau récapitulatif des situations des communes charentaises le 9 février 1920.
Pour la commune figurent les informations suivantes :
- Population en 1914 : 1 300
- Nombre de centimes communaux : 32,30
- Valeur du centime : 52,12 francs
- Total de la dépense nécessaire à l’érection du monument : non renseigné
- Total des souscriptions recueillies : non renseigné
- Montant des crédits ouverts au budget : non renseigné
- Nature des ressources envisagées par le conseil municipal en vue de faire face à la dépense inscrite au budget : non renseigné
- Observations : n’a rien décidé
Lors de la séance du 25 juin 1922, se forme un comité chargé de l’érection d’un monument aux morts pour la patrie. Le comité est constitué du maire Octave Faubert, de l’adjoint J. Léonard et des conseillers municipaux M. Soulat, J. Beaussoleil, J. Vignaud.
Les plans et devis sont acceptés par le conseil municipal lors de la séance du 17 juin 1923, dont le montant total s’élève à 9 983, 95 francs. L’angle nord-est de la place de l’église est choisi afin d’installer le monument aux morts. L’Etat participe aux frais par une subvention à hauteur de 17% des crédits décidés par le conseil municipal, soit un montant de 1 255,45 francs. Les travaux sont soumis à un marché de gré à gré sur la demande du conseil municipal.
Dans sa séance du 18 août 1923, la commission d’examen des projets de monuments aux morts donne un avis favorable au projet de la commune. Le monument comprend une statue du Poilu au repos d'Etienne Camus et est édifié par H. Boulesteix, entrepreneur à Rochechouart (Haute-Vienne), qui appose sa plaque en porcelaine sur le monument.
Le 11 novembre 1923, le conseil municipal se réunit et décide de voter une somme afin de couvrir intégralement les frais d’inauguration du monument aux morts de la commune. La somme de 500 francs est alors prélevée à l’article 21 du budget additionnel.
Une fois la construction du monument aux morts achevée, le maire soumet au conseil municipal lors de la séance du 23 novembre 1923 un devis de 1 534,50 francs pour la pose de grille et sa peinture. Le conseil municipal approuve cette proposition et précise que cette somme sera prélevée à l’article 13 du budget additionnel ainsi qu’au budget primitif. Le maire se charge de l’achat de la grille.
Lors de la réunion du conseil municipal du 22 février 1925, le maire présente un devis de 65 francs, imputable à l’article 16 du budget additionnel, qui comprend la plantation de quatre arbres ou des arbres verts autour du monument aux morts et d'autres arbres dans la cour de récréation de l'école. Ces arbres sont achetés à M. Faubert.
Le conseil municipal décide d’apposer une nouvelle plaque au monument aux morts de la commune lors de la séance du 9 novembre 1947. Le conseil charge le maire de demander un devis auprès d’un fournisseur pour la future plaque. Les noms des soldats à faire graver sur la plaque sont listés lors de la délibération. Cette liste correspond aujourd’hui à celle que nous pouvons voir en deuxième position par rapport à la plaque de la Grande Guerre.
Détail de l'historique
Description
Le monument aux morts de Pressignac est implanté dans le bourg, sur la place de l'Eglise. Il se compose d'un socle et d'un haut piédestal sur lequel est posée la statue d'un soldat debout, en appui sur son fusil, dite " Poilu au repos ", oeuvre de série d'Etienne Camus largement distribuée sur tout le territoire et que l'on trouve également à Saint-Claud.
Les plaques commémoratives sont toutes réunies sur une face du monument aux morts et se décomposent en trois plaques successivement ajoutées. La première plaque commémore les hommes mobilisés et tués sur le front lors de la Grande Guerre. La deuxième plaque commémore les soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. La dernière plaque commémore un homme mobilisé pour la guerre d’Indochine et mort pour la France. Le monument aux morts est entouré d’une grille de forme carrée afin de délimiter un espace de recueillement.
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Décors/Technique |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA16009476 |
Dossier réalisé par |
Humeau Justine
Stagiaire à 'office de tourisme du Pays de Charente Limousine en 2021. Deveza Céline Dujardin Véronique Chercheur, service Patrimoine et Inventaire |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Communauté de communes de Charente Limousine |
Phase |
repéré |
Date d'enquête |
2021 |
Copyrights |
(c) Communauté de communes de Charente Limousine, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Monument aux morts, Dossier réalisé par Humeau Justine, (c) Communauté de communes de Charente Limousine, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/3b562f5f-8f2c-4502-bd42-9683a14fcbd8 |
Titre courant |
Monument aux morts |
---|---|
Dénomination |
monument aux morts |
Statut |
|
---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Pressignac , place de l' Eglise
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: le Bourg
Cadastre: 2025 A4 302p