Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Michel

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Sarraziet

L'église de Sarraziet, "rasée" et "entièrement ruinée" en 1569 par les troupes huguenotes de Sauscé Dayres, qui "pillèrent les ornements" et "rompirent les cloches", n'a conservé aucun vestige du mobilier présent à cette date, ni même de celui qui fut probablement reconstitué au temps de la Réforme catholique. Le décor actuel ne compte presque aucun élément antérieur à la première moitié du XIXe siècle, à l'exception d'un fût de colonne antique remployé en bénitier et, peut-être, de la cuve des fonts baptismaux, que sa simplicité de formes rend toutefois difficilement datable. Vers 1820-1840 est acquis un nouveau maître-autel néoclassique en bois doré, déplacé en 1882 dans le collatéral et dédié à la Vierge, avant d'être déposé dans une annexe de l'église vers 2000. Sous le Second Empire, Jean Ardans (1800-1873), principal propriétaire et maire de la commune pendant quarante ans, et son épouse Étienette Lucat (1789-1862) font reconstruire à leurs frais une grande partie de l'église (1853) et aménager une petite chapelle dédiée à saint Joseph, qu'ils élisent pour leur sépulture. Le même Jean Ardans offre en 1867 l'ensemble des verrières figurées dues au Bayonnais (puis Bordelais) Gustave-Pierre Dagrant - ensemble complété en 1886 par le Toulousain Louis Saint-Blancat pour la chapelle Saint-Joseph. En 1882, un nouveau maître-autel de style néo-roman est acquis auprès de la maison toulousaine Colomiès et Cabanes. Les trois cloches sont fournies, respectivement, dans les années 1860 par le marchand tarbais Jean-Baptiste Dupont, en 1884 par le fondeur tarbais Pierre Dencausse et en 1911 par la maison Paccard d'Annecy. La sacristie renferme, outre quelques objets anciens (une lampe de sanctuaire rocaille en bois doré et un fer à hosties peut-être du XVIIIe siècle), des pièces d'orfèvrerie des XIXe et XXe siècles sorties d'ateliers parisiens (J.-Ph.-A. Dejean) et lyonnais (L. et P. Gille, H. Nesme, Favrier frères). Le dernier ajout est l'autel "face au peuple" offert par le colonel P. Balen en 1996.

Auteurs Auteur : Prat P.

Fabricant de statues et marchand d'ornements religieux à Toulouse (21-30 rue Bayard) dans la première moitié du XXe siècle, successeur des anciennes maisons Moncassin et H. Miquel - E. Camus. Une carte postale conservée aux Archives municipales de Toulouse (cote 9Fi7410) figure la façade du magasin au 21 rue Bayard ("Maison Moncassin P. PRAT S.eur").

, fabricant de statues (signature)
Auteur : Bouasse-Lebel Henri

Henri Marie Bouasse-Lebel, éditeur à Paris (29, rue Saint-Sulpice), officier d'académie, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Né en 1828 et mort à Paris le 11 mai 1912 ; fils aîné de François Bouasse et d'Eulalie Lebel (1809-1898), la "veuve Bouasse-Lebel". Associé à sa mère et à son frère cadet Émile (1832-1883) jusqu'en 1864. Marié en premières noces, le 9 janvier 1858, à Marie Marguerite Chataing (1836-1884), puis en secondes noces avec Adèle Victoire Lefranc (1844 - Paris, 15 rue Molitor, 27 janvier 1899), veuve Decap. Il eut quatre enfants du premier lit : Henri Bouasse, professeur à la faculté des sciences de Toulouse, Côme Henri Maxime (1864-1866), Albert Bouasse-Lebel (1868-1955), éditeur, et Marie Francin Bouasse.

, éditeur (signature)

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