Présentation de la commune de Saint-Dizant-du-Gua

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Une paroisse d´Ancien Régime sous plusieurs autorités.

Des traces d´occupation humaine datant du néolithique ont été mises au jour près de la métairie de Beaulon, et d´autres, de l´époque gallo-romaine, dans le parc du château de Beaulon et près de l´église. Il faut toutefois attendre le début du 12e siècle pour enregistrer une première mention de Saint-Dizant-du-Gua. A cette époque, l'église est donnée à l'ordre de Cluny par Pierre de Soubise, évêque de Saintes, donation confirmée en 1127 par son successeur, Pierre de Confolens. La paroisse tient son nom de saint Dizant, évêque de Saintes au 7e siècle, et aussi de sa position de passage par gué sur le Taillon. En 1326, le prieuré de « Sancti Dicencii de Vado » est mentionné parmi les lieux de la province ecclésiastique de Bordeaux sur lequel le pape décide de lever un subside. Le même nom apparaît deux ans plus tard dans l´acte de vente d´une rente par un valet demeurant à Saint-Dizant, Pierre Bernard, au profit de Pierre Guillaume, clerc à Pons.

Au Moyen Age et jusqu´à la Révolution, Saint-Dizant est dominé par plusieurs autorités différentes, à commencer par celle du puissant comte de Cônac voisin. La tradition assure que l´ormeau qui se trouvait jusqu´en 1925 sur la route du coteau des Justices, à l´estrémité sud de la commune, était le lieu où le comte rendait ses sentences. Vassale du comte de Cônac, la seigneurie de Saint-Dizant-du-Gua est citée de temps à autres, sans que l´identité de ses titulaires ne puisse toujours être établie. En 1487, Pierre Vallée, au nom de son frère Michel, en rend hommage au comte de Cônac. En 1503, Arnaud de Tourettes, conseiller du roi et second président au parlement de Bordeaux, est ainsi seigneur de Saint-Dizant-du-Gua. La seigneurie passe ensuite aux propriétaires du château de Beaulon parmi lesquels François-Théodore de Nesmond qui, en 1635, accroît son pouvoir seigneurial en achetant le droit de haute justice. Le château de Beaulon, qui sert au 17e siècle de résidence d´été à l´évêque de Bordeaux, incarne cette autorité seigneuriale qui doit cependant composer avec un autre fief, celui de Romaneau, au sud du bourg.

A partir du 16e siècle, Saint-Dizant n´échappe pas à la forte diffusion du protestantisme dans la région. Les idées protestantes semblent séduire une partie de ses élites : entre 1702 et 1704, deux jeunes filles issues de la famille Gorry, une famille de notables des environs, sont envoyées comme "Nouvelles Catholiques" au couvent des Dames de la Foi, à Pons. Si les propriétaires de Beaulon et de Romaneau restent catholiques, ceux du Pible, en particulier la famille Bonniot, au 18e siècle, ne cachent pas leur préférence pour la Réforme.

Une terre relativement prospère au 18e siècle

Parallèlement, Saint-Dizant bénéficie économiquement et commercialement de sa proximité avec l´estuaire de la Gironde. Situé sur l´étier de Chassillac, là où la route venant de la Daugatrie aboutit aujourd´hui à la digue, le port de Chassillac constitue l´un des nombreux lieux d´échanges commerciaux disséminés le long de l´estuaire. Malgré son envasement, et grâce au chemin qui le relie à travers les marais à la Daugatrie et aux terres hautes, il sert de débouché aux céréales produites sur le plateau de l´arrière-pays et qui, à cette époque, pèsent bien davantage que le vignoble.

Les cartes de l´ingénieur Claude Masse, en 1718, et de Cassini, au milieu du 18e siècle, mentionnent le port et les nombreux moulins à vent qui, déjà, permettent de transformer les grains en farine avant de l´expédier vers Blaye et Bordeaux. Sur le Taillon, les moulins à eau de l´Ecuelle et de Chez-Colas-Renaud, qui existent depuis au moins le 16e siècle, et celui du Sap, indiqué sur la carte de Claude Masse, sont également actifs. D´après cette même carte, la vigne est surtout présente autour de la Côte, au sud de la Cigogne et près de Morisset et Chez-Moquet. Quant aux marais, ils constituent encore une vaste "prairie ferme" où, à côté de la pêche et de la chasse, l´élevage se pratique en vaine pâture (liberté est donnée aux paysans d´y envoyer paître leurs bestiaux). Des tentatives d´aménagement sont bien lancées, avec la création d´un syndicat de propriétaires en 1785, mais sans résultats probants.

Les cartes de Masse et de Cassini indiquent par ailleurs que la plupart des lieux-dits actuels sont déjà en place, par exemple la Grande Motte, la Noue ou encore Saint-Nicolas, où la tradition situe une ancienne chapelle. Si la paroisse dénombre 220 feux en 1685 (environ 900 habitants), ce chiffre monte à 316 en 1738 et à 450 (environ 1800 habitants) en 1789. Parmi cette population, certains notables tirent partie de l´exercice de charges pour le compte des seigneurs (par exemple les Paillet au château de Beaulon), du commerce sur l´estuaire (comme Pierre Cothereau au bourg et François Landreau Saint-Paul au Sap) ou de l´exploitation de leurs métairies (ainsi les Mariaud puis les Chasteauneuf à Terrefume).

Entre continuité et besoin d´évolution, au début du 19e siècle

A la Révolution, la saisie et la vente des biens nationaux influe peu sur la situation sociale et foncière antérieure : la plupart des propriétaires sont des notables roturiers, comme les Bonniot au Pible, ou parviennent à récupérer leur bien, comme les de Luc à Romaneau. Les familles notables du 18e siècle continuent donc de dominer la vie de la commune : ainsi les Cothereau dans le bourg, successeurs des Paillet, les Raboteau puis les Rodier au Pible, après les Bonniot, et les Despessailles à Romaneau, à la suite des de Luc.

De la même façon, l´activité économique et l´occupation du sol changent peu dans la première moitié du 19e siècle. Selon le cadastre de 1834, les terres labourables, cultivées en céréales, couvrent plus de la moitié de la superficie de la commune, et la vigne à peine un dixième. Dans les parties de la commune exclusivement situées sur le plateau, par exemple autour des Mauvilains et de la Cigogne, la part des terres labourables dépasse les 80 %. Cette prédominance persistante de la céréaliculture s´accompagne de la présence toujours aussi importante de moulins à vent : en 1834, on en dénombre 18, en particulier au sommet du promontoire qui domine les marais, entre la Côte et Balavoine.

A la même époque, la quasi totalité des marais sont en prés salés où seuls s´aventurent les chasseurs, les pêcheurs et les troupeaux de bovins et d´ovins. Parallèlement, le port de Chassillac s´envase et les chemins qui le relient se dégradent. En 1820, un nouveau syndicat de propriétaires de marais est constitué pour en réclamer l´aménagement ; de nouvelles tentatives auront lieu en 1858, 1873 et 1891, sans plus de succès qu´auparavant.

La révolution viticole du milieu du 19e siècle et ses suites

Si elle tarde à concerner les marais, la révolution agricole, économique et sociale touche le plateau d´arrière-pays à partir des années 1850. Elle est portée par une révolution de la viticulture qui se traduit par une forte croissance de la superficie plantée en vigne. Comme toutes les communes des bords d´estuaire en Sud-Saintonge, Saint-Dizant-du-Gua connaît, entre les années 1850 et 1880, une période de prospérité qui bénéficie à l´ensemble de la population. Les grands domaines connaissent un nouveau départ, comme Terrefume, développé par la famille Emery, et le Pible, tenu par les Rodier. Cette famille protestante fait profiter de sa générosité la communauté réformée qui se développe à Barateau et à Morisset, où un temple est construit à la fin du 19e siècle.

Plus généralement, la paysannerie transforme ses labours en vignes et affiche sa réussite économique et sociale dans la pierre. La majeure partie des maisons et anciennes fermes aujourd´hui visibles à Saint-Dizant-du-Gua date de cette époque d´enrichissement qui ne dure qu´une trentaine d´années. Certains exploitants réussissent plus encore que d´autres. Ils dotent alors leurs fermes de véritables maisons de maître, avec une haute toiture, un logement aux dimensions importantes, et une façade en pierre de taille ornée d´éléments sculptés. La révolution viticole engendre par ailleurs la construction de vastes dépendances, notamment des chais pour stocker la récolte de vin, et aussi des distilleries pour la transformer en eau-de-vie vendue à Cognac.

Cette expansion fulgurante ne se traduit pourtant pas par une croissance démographique de la commune : entre 1850 et 1870, le nombre d´habitants stagne autour de 1300, et commence même à diminuer dans les années 1870. Pire encore, la période de prospérité est stoppée nette entre 1881 et 1884 par le phylloxéra qui, comme dans toute la région, lamine le vignoble. La plupart des vignes sont arrachées, de nombreuses familles se retrouvent ruinées, des métairies sont abandonnées. Entre 1881 et 1901, la commune perd 200 habitants (avec une population de 1092 personnes en 1901).

Entre vignes et marais : Saint-Dizant au 20e siècle

Toutefois, dès les années 1890-1900, Saint-Dizant-du-Gua connaît un début de renouveau économique grâce au commerce et à l´artisanat. Si le port de Chassillac, envasé, est définitivement abandonné, la position du bourg près de la route de Blaye à Royan lui permet d´accueillir une foire mensuelle, à partir de 1893. De nombreux artisans et commerçants tiennent leur activité dans le bourg et les hameaux. Le vignoble aussi commence à renaître grâce à l´importation de plants américains. Au château de Romaneau, Albert Van Leempoel modernise le domaine et construit une importante distillerie qui, pendant une grande partie du 20e siècle, va transformer la récolte en vins de nombreux viticulteurs des environs. A partir des années 1890, les petits exploitants restructurent aussi progressivement leurs fermes. Désormais, ils ne misent plus exclusivement sur la vigne. La plupart pratiquent la polyculture et possèdent donc à la fois un chai, une grange et une étable.

Le dynamisme relatif de la commune se mesure également au développement des services. Face au nombre croissant d´élèves, de nouvelles classes sont ouvertes dans les écoles, et la construction d´un nouveau groupe scolaire est envisagée (retardée par la guerre de 1939-1945, cette construction n´intervient qu´en 1951). Dans l´Entre-deux-guerres, le confort moderne entre peu à peu dans les maisons : le bourg est électrifié au début des années 1920 (les écarts devront attendre le début des années 1950). Malgré ces efforts, le déclin démographique ne parvient pas à être enrayé : la commune ne compte plus que 935 habitants en 1936.

A partir de l´été 1951, une nouvelle révolution agricole touche Saint-Dizant-du-Gua. Un siècle après le vignoble, ce sont les marais qui sont cette fois concernés. En association avec la commune de Saint-Thomas-de-Cônac, l´aménagement, l´assainissement et le remembrement des anciens prés salés sont réalisés. Les travaux aboutissent au creusement des principaux canaux évacuateurs qui prennent naissance au nord de Saint-Dizant pour acheminer l´eau jusqu´à l´estuaire, au sud de Saint-Thomas. Une digue est élevée le long de l´estuaire pour protéger les nouveaux marais desséchés.

Au cours des quarante dernières années, la population n´a cessé de diminuer, passant de 790 habitants en 1968, à 606 en 1982 et à 541 en 2007. La céréaliculture s´est de nouveau développée, comme sous l´Ancien Régime, mais cette fois en investissant les marais où elle a en grande partie supplanté les prairies. L´élevage perdure encore dans la partie nord des marais, près de Chassillac, et dans les conches au-delà des digues, mais il n´est plus pratiqué que par trois exploitations. Sur les plateaux, la viticulture s´est restructurée : la mécanisation et la diminution de la main-d´oeuvre disponible ont engendré une forte concentration des exploitations et une réduction de leur nombre (de manière générale, le nombre d´exploitations agricoles a été divisé par deux entre 1970 et 2000). Aujourd´hui, la vigne couvre 500 hectares, soit plus du quart de la superficie de la commune. Le pineau et le cognac qui sortent de la distillerie du château de Beaulon, sont la vitrine réputée de cette production. Située en bord d´estuaire, la commune mise par ailleurs sur ses atouts environnementaux, paysagers et touristiques, et accueille l´été de nombreux résidents secondaires.

L'inventaire du patrimoine de la commune a donné lieu à la réalisation de 292 dossiers documentaires (270 sur le bâti et 22 sur les objets mobiliers et le décor porté de l'église et du temple de Morisset). Parmi les éléments étudiés, 31 ont été sélectionnés pour leur intérêt historique et/ou architectural, 173 ont été repérés et 64 ont été recensés. Un dossier de synthèse a été réalisé sur l'habitat (maisons et fermes).

La commune de Saint-Dizant-du-Gua se trouve sur la rive droite de l´estuaire de la Gironde, en Charente-Maritime. D´une superficie de 18,44 kilomètres carrés, son territoire est à cheval sur le plateau saintongeais et les marais côtiers. En raison de cette géographie, la commune et son histoire sont tout autant marquées par l´arrière-pays viticole que par les marais.

Les trois quarts de la commune de Saint-Dizant-du-Gua s´étendent sur l´arrière-pays vallonné de l´estuaire de la Gironde. Il s´agit là des derniers coteaux du plateau calcaire saintongeais, couverts de vignes. Atteignant 42 mètres d´altitude près des Vidaillères, à l´extrêmité nord-est de la commune, ce plateau descend progressivement vers l´ouest et le sud, n´atteignant plus que 15 mètres au nord du bourg. Deux phénomènes géographiques et paysagers sont alors observés.

D´une part, la rivière du Taillon, qui a pris sa source à l´est, à Consac, interrompt le plateau entre Barateau, la Grande Motte, le sud du bourg et le Sap. A l´ouest du bourg, la vallée s´élargit. La rivière est alors rejointe par l´étier de Beaulon, né des "Fontaines bleues", et par l´étier de Pradelle. Tout au long de son parcours, la rivière traverse des marais intérieurs constitués de prairies et de bois (notamment des frênes, des aulnes et des peupliers). Un peu en aval du Sap, le Taillon se subdivise en deux cours d´eau : l´étier de Maubert va se jeter dans le chenal de Port-Maubert, à Saint-Fort-sur-Gironde ; l´étier de Chassillac, qui marque la limite entre les communes de Saint-Fort et de Saint-Dizant, s´écoule dans les marais desséchés puis serpente à travers les vases, avant de terminer sa course dans les derniers méandres du chenal de Port-Maubert.

D´autre part, au sud de la vallée du Taillon, le plateau gagne à nouveau en altitude. Il est couvert de labours et de vignes, et est ponctué par quelques bois (la Forêt, au nord des Mauvillains, ou encore le bois du Moine). L´élévation de ce plateau vers le sud est d´abord progressive, jusqu´à la Noue, au Pinier et Chez-Glémet. Le plateau s´élève ensuite fortement et constitue une barrière entre l´estuaire et le reste de la commune. Ce promontoire, d´où l´on bénéficie d´une vue remarquable de Blaye à Royan et jusqu´au Médoc, culmine à 56 mètres d´altitude près de Chez-Douteau. Les quelques axes routiers qui le traversent, sont encadrés par des talus, tels des chemins creux. Le coteau retombe brusquement vers les marais au niveau de Saint-Nicolas et de la Côte, et s´amenuise peu à peu vers le nord, jusqu´à la Daugatrie. Une pelouse sèche, riche d´une végétation rase et d´orchidées, a été repérée sur un versant de ce coteau, au-dessus de Saint-Nicolas.

A mesure que l´on progresse le long de la rive droite de l´estuaire de la Gironde, vers le nord, l´espace occupé par les marais desséchés se réduit. Voilà pourquoi, pris entre les terres hautes d´une part et les marécages ou "conches" qui bordent immédiatement l´estuaire, d´autre part, les marais desséchés ne représentent qu´un quart de la superficie totale de la commune de Saint-Dizant-du-Gua. Ici, leur largeur n´excède pas 1,5 kilomètres, contre plus de 2,5, au maximum, à Saint-Thomas-de-Cônac.

Ces espaces présentent un paysage singulier, où rien n´arrête le regard si ce n´est quelques arbres, des touffes d´herbes et de joncs, et les dernières ruines des anciennes granges à vaches ou à moutons. Ces dernières sont réparties à proximité de chaussées de terre et d´herbe qui, escortées par des canaux, traversent les marais du nord au sud pour s´y déplacer plus facilement.

L´étendue plane des marais est par ailleurs quadrillée par un réseau de canaux et de fossés qui permettent l´évacuation de l´eau vers l´estuaire. Parmi eux, trois, d´axe nord-sud, comptent plus particulièrement : le Grand fossé de ceinture marque la séparation, à l´est, entre les marais desséchés et les terres hautes ; non loin de là, le Grand fossé d´évacuation collecte l´eau des marais desséchés, tout comme le Grand canal d´amenée qui, à l´ouest, longe la digue édifiée pour protèger les marais des assauts de l´estuaire. Ces trois canaux prennent naissance au nord des marais de Saint-Dizant-du-Gua et se poursuivent vers le sud à travers la commune de Saint-Thomas-de-Cônac, pour se jeter dans l´estuaire au niveau de la Grange d´Allouet.

Situées au-delà de la digue, les "conches" constituent une étendue marécageuse soumise au flux et au reflux des eaux de l´estuaire et aux soubresauts des tempêtes océaniques. Au contraire des marais desséchés, les conches ne cessent de s´élargir vers le nord, pour atteindre près d´un kilomètre de large à la limite nord-ouest de la commune de Saint-Dizant. Couvert d´une végétation de zone humide (en particulier des roseaux), cet espace est sillonné de sentiers vaseux, parfois sur pilotis, afin, notamment, de relier la digue aux nombreuses cabanes ou « tonnes » de chasse qui y sont dispersées. C´est également dans cet espace plus sauvage que d´autres, que paissent les bovins laissés là en liberté, selon l´ancienne pratique de la vaine pâture.

Tous ces marais forment un territoire très riche du point de vue de la faune et de la flore, traversé par de nombreuses espèces d´oiseaux migrateurs, et où ont été recensées dix espèces d´amphibiens et de reptiles. Les marais desséchés constituent donc un site Natura 2000, protégé au titre de la directive européenne Habitats. Cette zone de protection est étendue aux conches et aux marais du Taillon, en aval du bourg, au titre de la directive Oiseaux (Zone de protection spéciale "Estuaire de la Gironde, marais de la rive nord" ; Site d´intérêt communautaire "Coteaux de la Gironde"). Les marais desséchés et, en partie, ceux du Taillon sont également couverts par plusieurs zones naturelles d´intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de classe 1 et 2.

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