Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Le premier cimetière catholique se trouvait le long du mur nord de l'église et du clocher, comme le montre le plan cadastral de 1831. Une croix de cimetière s'y trouvait, bénite le 2 octobre 1785.

En 1838, la municipalité décide de transférer le cimetière hors du bourg, l'ancien cimetière étant trop petit et insalubre. L'objectif est aussi d'offrir un cimetière aux protestants, qui jusqu'ici procédaient aux inhumations dans des propriétés privées. Le choix de la municipalité se porte sur un terrain en vignes situé à la Croix, à l'entrée nord-ouest du bourg. L'acquisition a lieu le 9 janvier 1840, et il semble que les premières inhumation aient lieu peu après (le tombeau le plus ancien encore visible aujourd'hui semble être celui d'Etienne-Benjamin Bourdignon, décédé en 1846, concession n° 14). La première concession n'est toutefois attribuée en conseil municipal qu'en 1857, au profit de notables protestants de la commune, Daniel Massy, son fils Alfred, et André Gabriel Filleux (ces tombeaux existent toujours, concessions n° 302 et 303).

Le nouveau cimetière est divisé en deux : le tiers sud est réservé aux protestants, les deux tiers nord aux catholiques, avec un fossé de séparation entre deux, et un portail pour chaque. Dans un premier temps, seuls deux fossés de clôture délimitent le cimetière à l'est et à l'ouest. Le mur de clôture est construit en 1863 et 1865 par Pierre Lavigne, tailleur de pierres et entrepreneur de maçonnerie à Meschers.

En 1889, le conseil municipal accepte la proposition d'Ulysse Mossion, capitaine au long cours à Saint-Georges-de-Didonne, dont l'épouse vient d'être inhumée à Meschers, de faire creuser à ses frais un puits dans le cimetière, qui sera à l'usage de tous.