Clôture de sanctuaire

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Castelnau-Tursan

Le modèle de cette clôture, signalée dans l'inventaire de février 1906 sous le n° 68 ("Grille de communion fer, scellée au sol, réclamée par M. Salles et Dubroca"), figure au catalogue de 1860 des fonderies du Val d'Osne, planche 729, modèle 87 ("appuis de communion"). Les familles Salles et Dubroca sont attestées à Castelnau-Tursan depuis le XVIIIe siècle au moins. La seconde était propriétaire de la ferme de Loche ; le chef de famille en 1906 était Guillaume Dubroca (1842-1922), époux de Marie Monicart. Les deux familles avaient aussi donné les statues de saint Joseph et saint François d'Assise.

Les deux battants du portillon du chœur sont actuellement déposés à l'église Saint-Jean-Baptiste de Samadet, où ils sont remployés en porte-cierges.

Un autre exemplaire du même modèle, acquis en 1874, est conservé à l'église de Vielle-Tursan, à proximité de Castelnau.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle

Stade de création oeuvre de série
Auteurs Auteur : Société anonyme des hauts-fourneaux et fonderies du Val d'Osne

La fonderie du Val d'Osne, à Osne-le-Val (Haute-Marne), fut créée en 1836 par Jean-Pierre-Victor André (1790-1851) pour fabriquer du mobilier urbain et de la fonte décorative, et fournit rapidement la plus importante production de fonte d'art en France, jusqu'au début du XXe siècle. L'entreprise, qui a cessé ses activités en 1986, a souvent changé de nom en plus d'un siècle : Barbezat & Cie (1855), Société anonyme des Hauts fourneaux et fonderies d'art du Val d'OsneSociété anonyme des établissements métallurgiques A. Durenne et du Val d'Osne (ou Durenne Val d'Osne, 1931), Générale d'hydraulique et de mécanique (1971). Parmi les sculpteurs dont la fabrique édita les modèles figurent : Mathurin Moreau, Charles Théodore Perron, Charles-Henri Pourquet, Isidore Bonheur, Édouard Delabrièrre, Jean Gautherin, Michel Joseph Napoléon Liénard, Jean-Baptiste Révillo, Hippolyte Heizler, Charles du Passage et Louis Richomme (en religion frère Marie Bernard). Source : Wikipédia (Fonderie d'art du Val d'Osne — Wikipédia).

, fabrique
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Clôture entièrement en fonte de fer (peinte en vert), de plan droit, régnant sur la largeur de l'église et délimitant le chœur et une "chapelle de la Vierge" à l'extrémité orientale du collatéral sud. La partie correspondant au chœur comporte deux longs panneaux dormants encadrant un portillon à deux battants (supprimé et déplacé), lui-même entre deux petits panneaux verticaux dormants (remployés en porte-cierges). La partie correspondant à l'autel de la Vierge est composée d'un autre portillon à deux battants (supprimé) flanqué de deux panneaux dormants de plan incurvé en quart-de-rond, convexe du côté du collatéral. Décor double face. Deux paires d'anneaux pour maintien de croix de procession sont fixées aux panneaux dormants de la clôture côté chœur.

Catégories

fonderie, menuiserie

Matériaux
  1. Matériau principal : fonte de fer

    Techniques : fondu, peint

  2. Matériau principal : chêne

    Techniques : ciré

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 73

  2. Type de mesure : h

    Valeur : 69

    Précision sur la mesure : hauteur des battants du portillon

  3. Type de mesure : la

    Valeur : 62.5

    Précision sur la mesure : largeur des battants du portillon

Iconographie
  1. Caractère général : ornementation

    Thèmes : ornement à forme végétale, volute, palmette, trèfle, pomme de pin, croix grecque, quadrilobe


Précision sur l'iconographie :

Le décor des longs panneaux dormants consiste, pour chaque travée, en une tige verticale se déployant de chaque côté en quatre niveaux de volutes adossées ou affrontées, aux enroulements hérissés ou terminés par des palmettes, des demi-palmettes, des trèfles et des pommes de pin. Les petits panneaux dormants verticaux sont ornés de simples tiges feuillues. Les battants des portillons (aujourd'hui déplacé pour l'un et disparu pour l'autre) sont ornés d'une croix grecque fleuronnée dans un quadrilobe entouré de rinceaux ou enroulements à pommes de pin, fleurettes, palmettes et demi-palmettes.

État de conservation
  • oeuvre incomplète
  • repeint

Les deux panneaux dormants verticaux qui encadraient le portillon du chœur sont remployés en porte-cierges dans la chapelle de la Vierge. Avant 1991 ont été également supprimés les deux portillons ; l'un des deux, repeint en noir, est actuellement remployé en porte-cierges dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Samadet, dans le même canton.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Castelnau-Tursan

Milieu d'implantation: en village

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