Presbytère protestant

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Palais-sur-Mer

Desservant Vaux, Saint-Palais et Saint-Augustin, le pasteur protestant loge jusque dans les années 1860 dans une maison louée à Vaux. En 1864, décision est prise de construire un presbytère à Saint-Palais. Présidée par le pasteur, M. Vermeil, une commission est constituée au sein du consistoire pour choisir l'emplacement, et un terrain est acheté en 1866. Le projet de construction est commandé à Charles Sauvion, conducteur des Ponts et chaussées, architecte de la Ville de Royan.

Les plans et devis qu'il rend le 10 août 1867 prévoient un bâtiment à la fois sobre et imposant, construit en moellons du pays, en pierre de taille de Thénac et de Bourg-sur-Gironde pour le décor de la façade, en pierre de Barsac pour les marches du perron, couvert en tuiles creuses de Bordeaux. A l'intérieur, orné d'un carrelage en terre cuite de Bordeaux, le rez-de-chaussée comprendra un vestibule d'entrée central, encadré symétriquement par un salon à gauche, une salle à manger à droite, avec à l'arrière une cuisine et une cage d'escalier. Celui-ci mènera à l'étage dont les chambres seront là encore distribuées de part et d'autre d'un couloir central et d'un cabinet de travail ouvrant sur le balcon.

Les travaux sont adjugés le 26 décembre 1869 à Théophile Augeron, entrepreneur à Royan, et se déroulent au cours de l'année 1870. Ils sont complétés en 1885 par la construction du mur de clôture autour du jardin, confiée à Victor Chatelier, entrepreneur à Saint-Augustin.

Après la séparation des Eglises et de l'Etat en 1905, la municipalité, propriétaire du presbytère, le loue à l'association cultuelle de l'Eglise réformée de Saint-Palais, Vaux et Saint-Augustin, pour continuer à y loger le pasteur. Le presbytère est finalement vendu en 1968 à l'Union nationale des associations cultuelles de l'Eglise réformée de France.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1870, daté par source

Auteurs Auteur : Sauvion Charles

Conducteur des Ponts et chaussées à Royan dans les années 1860.

, architecte (attribution par source)

Le presbytère est établi dans un jardin délimité par un mur de clôture, avec portail à piliers maçonnés. Couvert d'un toit à croupes, il présente une façade à l'architecture à la fois sobre et soignée, caractéristique des années 1850-1870 en Saintonge. Entièrement construite en pierre de taille, cette façade est couronnée par une corniche, soulignée par un solin et marquée par deux pilastres qui encadrent la travée centrale d'ouvertures. Celle-ci, parmi les cinq que compte la façade, forme un axe de symétrie, incluant la porte et, à l'étage, une porte-fenêtre ouvrant sur un balcon en ferronnerie. Le décor réside principalement dans les moulures autour des ouvertures : corniche soutenue par deux consoles au-dessus de la porte-fenêtre ; encadrement mouluré pour celle-ci et pour les fenêtres du rez-de-chaussée ; appuis moulurés pour les fenêtres de l'étage.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Palais-sur-Mer , 42 avenue de Verdun

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Courlay

Cadastre: 2009 AP 72

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...