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Tuilerie-briqueterie, dite briqueterie Lanard, actuellement entrepôt agricole

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Saint-Pardoux-la-Rivière

La tuilerie est construite dans les années 1890 par M. Chapeau. En 1919, elle est rachetée par MM. Lachenaud et Vidal, puis, en 1926, par André Lanard, diplômé des Art et Métiers d'Angers. Ce dernier modernise la tuilerie dans les années 1950. La production passe d'une tonne à 100 tonnes par jour. En 1969, M. Lanard se dote d'un four tunnel de 90 mètres de long et fait agrandir l'usine (jusqu'à 12 500 mètres carrés) par l'entreprise Barbarin, basée à Ruffec (16), spécialisée dans les constructions métalliques. Ces agrandissements abritent de nouvelles machines et des séchoirs thermiques, sur le modèle des tuileries briqueteries de Poitou-Charentes, comme celle de Puisais (IA86000131). Les produits s'exportent par la gare de Saint-Pardoux-la-Rivière, par laquelle arrive la poussière de charbon provenant des mines de Decazeville (12) et Carmeaux (81), qui sert de combustible à la tuilerie. À cette époque, quatre-vingt ouvriers sont employés.

Avec l'abandon progressif du marché de la brique à plafond, la briqueterie cesse définitivement son activité en 1983.

Au début des années 2000, les machines, fours et séchoirs ont été vendus ou détruits pour faire de la place à une entreprise d'engins agricoles.

Depuis 2012, des panneaux solaires ont été installés sur les pans sud des toitures.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle, 3e quart 20e siècle
Auteurs Auteur : Barbarin

Entreprise de construction métallique basée à Ruffec (Charente), active dans les années 1960.

, entrepreneur (attribution par source)

L'ensemble se situe au nord-est de la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière, au bord de la départementale 83 E1.

L'ancienne tuilerie est composée de trois vaisseaux accolés de 50 à 100 mètres de long qui abritaient fours, séchoirs et machines.

Le premier bâtiment, orienté au sud, est percé de 27 ouvertures correspondant aux travées marquées par les sections de la structure métallique.

Au sud se trouve un réservoir circulaire en brique.

L'argile provenait d'une carrière au nord. C'est un filon sur socle calcaire (notation BRGM I7-9 : "Micashistes lamelleux à deux micas, grenats et silicates d'alumine"), présentes, à mi-pente, entre les lieux-dits Bonombre et la Maine.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : brique

  2. Matériau du gros oeuvre : métal

    Mise en oeuvre : pan de métal
Toits
  1. tuile creuse, ciment amiante en couverture
Plans

plan rectangulaire régulier

Étages

en rez-de-chaussée

Couvrements
  1. charpente métallique apparente
Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
État de conservation
  1. remanié

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Saint-Pardoux-la-Rivière

Lieu-dit/quartier: Bonombre

Cadastre: 2017 OB 3512-3521

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