Historique
Le baron d'Huart signale la présence à Persac d'un seigneur de la Bedaudière ou Baudière, François Tizon, en 1628-1632. Il appartenait à une très ancienne famille noble, connue depuis le 13e siècle, portant de gueules à deux lions léopardés d'or, alliée à celle de Feydeau, seigneurs de la Mothe. Au 18e siècle, le seigneur semble vivre en paysan, exploitant lui-même ses terres. Dans son ouvrage sur Persac, le baron d'Huart indique également que la pierre d'autel de la chapelle Douce qui se situait non loin de là, aurait été sciée en deux et utilisée comme manteau de cheminée à la Baudière.
En 1811, lors de l'établissement du plan cadastral napoléonien, le hameau de la Baudière ne comprend qu'un seul ensemble de bâtiments situés à l'extrémité ouest du chemin. Les matrices indiquent la présence de quatre petites maisons occupées par quatre propriétaires différents, tous résidant dans le hameau. Au nord-ouest, deux maisons sont converties en servitudes et une reconstruite en 1830. Une nouvelle construction est signalée en face en 1841. De nouvelles transformations ont lieu à la fin du 19e siècle. La ferme située au nord-est du chemin est construite en 1864. Le hameau comprend quatorze habitants répartis en six feux en 1887.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 18e siècle 19e siècle Secondaire : 2e quart 19e siècle Principale : 3e quart 19e siècle |
---|---|
Dates |
1830, daté par source 1841, daté par source 1864, daté par source |
Description
Le hameau de la Baudière se situe sur la rive droite de la Petite Blourde, au sommet du coteau. Il se compose de deux fermes dont les bâtiments s'étendent de part et d'autre du chemin. Les murs sont composés de moellons calcaires, enduits sur les logis et certaines dépendances agricoles. Les toits sont couverts de tuiles creuses. Les encadrements des baies sont en pierre de taille pour la plupart. les fermes sont à bâtiments dissociés, s'élevant de part et d'autre du chemin. Les logis sont en rez-de-chaussée et comble à surcroît. Des pierres d'éviers encore en place matérialisent les anciens logis. Un four à pain est construit à l'extrémité nord-ouest.
Entre les deux fermes se trouve un puits à margelle circulaire en pierre et mécanisme à tambour protégé d'un toit métallique. Empierré sur 18 mètres, il n'est pas en eau, suite au décès d'un des puisatiers venus le creuser.
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Plans |
plan rectangulaire régulier |
Étages |
rez-de-chaussée, comble à surcroît |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
|
Typologie |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA86015272 |
Dossier réalisé par |
Favreau Myriam
Chercheuse à l'inventaire du patrimoine depuis 2018. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Arrondissement de Montmorillon |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Ecart et fermes de la Baudière, Dossier réalisé par Favreau Myriam, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/4ac99d85-9e2b-42cc-a9cd-ce7c449d6cb3 |
Titre courant |
Ecart et fermes de la Baudière |
---|---|
Dénomination |
écart ferme |
Parties constituantes non étudiées |
puits grange étable four à pain cour |
Statut |
|
---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Persac
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: la Baudière
Cadastre: 1811 G 10-14, 39, 46, 2021 AT 8-9, 22-23, 114, 116, 118