Verrière figurée (baie 2)

France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Nieul

Cette verrière est composée de quatre panneaux de provenance et d'époque différentes.

Les deux vantaux inférieurs contiennent les deux panneaux les plus anciens de la baie. Ils proviennent tous deux d'une église, d'Allemagne pour celui de gauche et d'Autriche ou d'Allemagne méridionale pour celui de droite. Ce sont des éléments qui faisaient partie d'une verrière monumentale. Le panneau de gauche date de la seconde moitié du 13e siècle, tandis que celui de gauche date des environs de 1320.

Les deux vantaux supérieurs contiennent des rondels du 16e siècle, du 1er quart du siècle pour celui de droite et du 2e quart pour celui de gauche. Ils proviendraient de France ou de Flandres (?), et plus précisément de Paris ou d'Anvers (?) pour le rondel de droite.

Ces panneaux ont été réunis par Armand Nivet, collectionneur et propriétaire du château de Nieul à partir de 1876.

Périodes

Principale : 2e moitié 13e siècle

Principale : 1er quart 14e siècle

Principale : 1er quart 16e siècle

Principale : 2e quart 16e siècle

Auteurs Personnalite : Nivet Armand

Armand Nivet acquit le château de Nieul en 1876.

, propriétaire (attribution par source)
Origine

lieu de provenance

Édifice d'origine : Allemagne

Localisation :

lieu de provenance

Édifice d'origine : Autriche (?) (incertitude)

Localisation :

lieu de provenance

Édifice d'origine : Flandres (?), Anvers (?) (incertitude)

Localisation :

lieu de provenance

Édifice d'origine : France (?), Paris (?) (incertitude)

Localisation :

Ce vitrail est composé de quatre vantaux contenant chacun un panneau.

Le vantail inférieur gauche contient un panneau rectangulaire. Saint Pierre est représenté debout, frontalement sur fond rouge, nimbé de bleu clair, tenant une grande clef d’or et un livre à la reliure bleue ornée de motifs. Il porte une tunique blanche couverte d’un manteau jaune traversé d’un large galon bleu décoré au niveau des genoux. Quelques pièces ont été restaurées : une pièce du manteau sous le livre, la pièce de drapé du bas de la tunique, l’un des pieds et le tertre jaune. Un filet bleu perlé moderne est placé au pourtour et des complément de verres blancs sont situés sur trois côtés, formant un filet à gauche. Cette œuvre relève du « Zackenstil », le style énergique, à plis cassés, qui marque une grande partie de la production artistique de l’Empire à partir des années 1240, et qui trouve par exemple son expression dans les vitraux du chœur occidental de la cathédrale de Naunbourg.

Le vantail inférieur droit contient un panneau rectangulaire orné de la figure de sainte Catherine debout, représentée frontalement, couronnée et tenant la roue de son martyre figurée sous la forme d’une fleur jaune à huit pétales. Elle porte un large nimbe rouge avec l’inscription S. CATA. La carnation est peinte sur un verre bistre, avec les longs cheveux ondulés tombant sur les épaules ; sa robe pourpre clair à col galonné vert est ornée d’un motif de petites rosaces peint en face externe. Elle porte également un ample manteau bleu à doublure rouge. Le fond original est conservé à gauche ; le blanc est peint de carreaux décorés de feuilles de trèfle. Ce panneau a été restauré et complété : un bouche-trou interne du manteau, remployé à l’envers sous la roue ; deux grandes pièces bleues du manteau modernes sur l’épaule et à sa partie inférieure, ainsi que le drapé du bas de la robe (restitué avec force plis cassés imitant ceux du panneau précédent). Le sol vert a été ajouté. L'encadrement de grisailles a été complété de bouche-trous à droite et dans la partie supérieure (dont un fragment du 13e siècle français), doublé à droite d’un filet identique à celui qui borde le côté gauche du saint Pierre (œuvre de l’atelier commandité par Armand Nivet pour présenter sa collection).

Le vantail supérieur gauche présente un rondel orné de l’Ecce Homo ou du Christ en homme de douleur. Dans une salle dallée à demi fermée de murailles et de colonnes ouvrant sur un paysage, le Christ se tient debout, couronné d’épines, les épaules couvertes d’un manteau, les mains liées tenant le roseau en guise de sceptre. Une devise est inscrite de par et d’autre de la tête : QUI PLUS LABORAT. On note l'emploi de grisaille noire et de jaune d’argent.

Le vantail supérieur droit contient un rondel. Il s'agit d'un panneau rectangulaire rogné aux angles, ramené à la forme circulaire par l’ajout de verres blancs modernes. Il représente l’Incrédulité de saint Thomas. Le Christ nimbé d’un halo losangé teinté de jaune d’argent, est figuré seul avec l’apôtre devant un paysage. On note l'emploi de grisaille brune et de jaune d’argent. La peinture est altérée à droite.

Catégories

vitrail

Structures
  1. panneau vitré, rectangulaire vertical, 2
  2. panneau vitré, circulaire, 2
Matériaux
  1. Matériau principal : verre

    Mise en oeuvre : coloré

    Techniques : peint, grisaille, grisaille sur verre, jaune d'argent

  2. Matériau principal : plomb

    Mise en oeuvre : réseau

Iconographie
  1. Caractère général : saint Pierre

  2. Caractère général : livre

  3. Caractère général : sainte Catherine d'Alexandrie

  4. Caractère général : roue

  5. Caractère général : Christ souffrant

  6. Caractère général : roseau

  7. Caractère général : Incrédulité de saint Thomas

Inscriptions et marques
  • inscription concernant l'iconographie
  • devise

Inscription concernant l'iconographie : "S. CATA." dans le nimbe de sainte Catherine, panneau du vantail inférieur droit.

Devise : "QUI PLUS LABORAT", située de part et d'autre de la tête du Christ, rondel du vantail supérieur gauche.

État de conservation
  • oeuvre restaurée
  • oeuvre complétée

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Nieul , 10 rue Edouard Mouratille

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2014 AD 01 16

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