Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

La ferme Oyamboure, qui signifie en basque "à l'extrémité de la forêt", existait sous l'Ancien Régime et était liée à une famille dont le nom apparaît dans le registre de la paroisse (dépouillement de 1644 à 1792) et dans la "liste des soldats formant la Garde nationale" de 1793. Figurant sur le plan cadastral de 1831 (section D, parcelle 316), la ferme était située au bord du chemin Donamaria, qui rejoignait au sud la grande route de Bayonne à l'Espagne. Orientée au sud, elle possédait deux cours, antérieure et postérieure. D'après les cartes postales du début du 20e siècle, cette disposition fut conservée. Elle se composait de deux volumes : à l'ouest l'étable et le grenier, à l'est la maison d'habitation qui s'élevait sur deux niveaux. D'après les matrices cadastrales, elle appartenait alors au laboureur Jean Lahiton. En 1920, la maison fut achetée par un médecin de Guéthary, Camille Massie, qui la revendit en 1923 à Joseph Fillassier, également médecin mais à Suresnes. D'après les matrices cadastrales, en 1929, ce dernier modifia la ferme en maison de villégiature. Toujours d'après les cartes postales, la maison d'habitation fut agrandie en rognant sur l'étable à l'ouest. Un porche dans-œuvre fut aménagé au rez-de-chaussée et à l'étage une loggia en plein cintre ouvrait sur le panorama des Pyrénées.

D'après les photographies aériennes, en 1976, les terres agricoles situées au sud de la maison furent aménagés en terrain de camping, qui se développa au cours des années et occupe aujourd'hui la totalité des terres agricoles entourant au nord et au sud l'ancienne ferme.