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Palais de justice

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Confolens

Au début du XIXe siècle, le tribunal se tenait dans l'hôtel Dassier-Desbrosses (hôtel de ville). Dès les années 1830, ce local est jugé trop exigu et différents projets d'agrandissement ou de déménagement voient le jour (voir documents d'archives ci-dessous). Un projet très abouti de l'architecte départemental Dubacq est déposé pour un bâtiment neuf à l'emplacement où seront finalement construites les halles (maison Dubois).

C'est finalement un projet de cet architecte départemental Dubacq qui est retenu en 1863.

Le projet est présenté au Conseil général des bâtiments civils les 13 octobre 1863 et 5 janvier 1864 (Duc rapporteur) et le devis le 12 janvier 1864 (Lambert rapporteur).

L'emplacement choisi est en limite de l'extension urbaine, au-delà du lycée. Entre 1866 et 1868, un conflit oppose en effet l'entrepreneur (Charles Audouin et fils) à propos de changements intervenus entre le métré et les travaux, qui entraîneraient un surcoût : ardoises au lieu de tuile de la Couronne, volets en fer à la place de persiennes, etc. Antoine Lemaire, architecte chargé du suivi des travaux, fut contraint à la démission. Les travaux sont réceptionnés le 4 octobre 1868 et le tribunal fit son entrée le 3 novembre de la même année.

Le tribunal n'est pas figuré sur le plan de l'octroi de 1873, mais il est représenté sur un autre plan daté de 1887.

Aujourd'hui (2006), le tribunal d´instance est présidé par un juge d´instance du tribunal de grande instance d´Angoulême, dans des locaux devenus vétustes.

Complément : dans le cadre de la réforme judiciaire, le tribunal a été fermé en janvier 2010.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle
Dates

1863, daté par travaux historiques
Auteurs Auteur : Dubacq Charles-François
, architecte départemental
Auteur : Audouin Charles

Entrepreneur qui intervient seul à Confolens (Charente) (sous-préfecture 1853-1854) puis avec son fils par exemple sur le palais de justice en 1863.

, entrepreneur
Auteur : Audouin fils

Entrepreneur qui intervient avec son père Charles sur le palais de justice de Confolens (Charente) en 1863 puis seul.

, entrepreneur

Une série d´escaliers droits donne accès à la porte monumentale dont le chambranle est orné de motifs végétaux.

L´avant-corps central, à angles en bossage encadrant des pilastres cannelés, est surmonté d´un fronton triangulaire aux moulurations soulignées par des denticules. Ce corps central est flanqué d´une travée de part et d´autre, dont les fenêtres sont surmontées d´un tympan portant les emblèmes de la justice (balance à droite, main de justice entrecroisée avec un sceptre à gauche).

Les ailes latérales semblent plus larges que ce qui est figuré sur le plan de Dubacq et ont probablement été remaniées. Elles sont couvertes d'un toit à longs pans avec croupe sur le pignon latéral.

Le bâtiment était en 2006 partagé entre le tribunal d'instance (AE 238, activité qui a cessé en janvier 2010) et la subdivision de l’Équipement (AE 12).

Mise à part cette partie postérieure occupée par l’Équipement et, brièvement pendant la Première Guerre mondiale, par des salles de classe de l'école de filles voisine, la distribution intérieure n'a pas changé par rapport au plan de l'architecte Dubacq (joint dans le dossier illustration). Les portes d'accès au greffe, à la salle d'audience et au concierge, en bois et moulurées, semblent dater de la construction de l'édifice.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Confolens , 5 avenue du Général-de-Gaulle

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1826 A 689, 1992 AE 238, 12

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