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Le mobilier de l'église paroissiale Sainte Marie-Madeleine
Historique
L'église Sainte-Marie-Madeleine a conservé peu de témoins de son décor ancien. L'élément principal du mobilier ante-révolutionnaire était le maître-autel du XVIIIe siècle, remplacé en 1930 par un autel en marbre gris. S'il ne subsiste que deux fragments du premier meuble, les informations fournies par les registres de fabrique (XVIIIe et XIXe siècles) permettent d'en comprendre la composition. D'une part, le retable comportait une toile de sainte Madeleine, restaurée en 1761 par le peintre Silva (Doc. 17). Cette toile fut remplacée en 1784 par une "Sainte Madeleine pénitente" exécutée par le peintre Joseph Cévère pour la somme de 180 livres (Doc. 06-07). D'après l'abbé Lamaignère (1951, p. 50), deux anges aux ailes déployées encadraient ce tableau et deux effigies en relief se détachaient des cotés du tabernacle. Un petit angelot sculpté (aujourd'hui déposé à la sacristie) pourrait correspondre à l'une des deux effigies. Le doreur dacquois Lalanne fut par ailleurs chargé en 1783 de renouveler la dorure de l'autel. Une console en bois sculpté du XVIIIe siècle, conservée à la tribune, présente des traces de dorure qui pourraient corroborer sa présence dans le décor du maître-autel. Il n'est pas impossible que ce meuble soit l'œuvre de la maison Floché, à laquelle la paroisse fit appel en 1771 (Doc. 11). En admettant cette hypothèse, les caractéristiques stylistiques des éléments subsistants se rapprocheraient davantage de l'œuvre de Pierre II. Les anciens autels en bois doré de saint Joseph et de la Vierge ont en revanche entièrement disparu. L'ensemble des objets liturgiques conservés à la sacristie comprend essentiellement des pièces d'orfèvrerie du XIXe siècle (par les orfèvres Bompart, Samson, Kaeppler, Gille, Villard et Fabre), parmi lesquelles une rare croix de procession en argent de l'orfèvre parisien Edme Gelez. Un baiser de paix en argent acquis en 1814 porte le poinçon de l'orfèvre dacquois Pierre Mauméjean (1773-1853). Le XXe siècle est enfin représenté par quelques pièces d'orfèvrerie (des maisons Favier, Villard et Fabre, Biais), un ensemble de statues de série et une peinture murale partiellement recouverte en 1970, œuvre du décorateur bordelais Ernest Leduc (1930). De nombreux objets d'Ancien Régime ont en revanche disparu. D'après les registres, un fauteuil (1762), un confessionnal et un prie-Dieu (par le menuisier Fronton, 1768), furent exécutés pour l'église. Deux toiles sont également perdues : celle de Saint Antoine nettoyée en 1776 par le peintre Millet (Doc. 09), une autre de Sainte Catherine signalée en 1783. Le service liturgique comportait en 1773, 1782 et 1805 un ostensoir, une croix, un aspersoir, un baiser de paix, un calice et des "crémières" en argent fournis et/ou réparés par les marchands-orfèvres de Dax Joseph Moméjan (Doc. 12-14) et Laborde (Doc. 15). Enfin, Lamaignière signale en 1951 deux tableaux exposés dans les collatéraux : L'Assomption et Le Couronnement de la Vierge, dons du curé Duvignau, restés également introuvables.
Détail de l'historique
Auteurs |
Auteur :
Gille Louis et Pierre Orfèvres et fabricants de bronze à Lyon (47, cours du Midi, 37, quai Claude-Bernard [en 1889], puis 6, avenue Leclerc) ; poinçon insculpé en 1889, biffé en 1927. Louis Gille, né à Lyon le 24 mars 1851 et mort dans la même ville le 13 juin 1925, fondateur de la société Louis Gille et Cie ; fils de Pierre Gille, charpentier de marine à Paris puis à Cahors, et de Marguerite Dumas (mariés à Lyon le 15 juin 1850) ; marié en premières noces à Lyon, le 21 novembre 1872, à Marie Cécile Faure (1855-?), divorcé le 16 juillet 1885, puis marié en secondes noces, le 21 novembre 1888 à Lyon, avec Elisabeth Meau. Son frère Pierre Gille, "bronzier", né à Lyon le 13 novembre 1859 et mort dans le 3e arrondissement de Lyon le 12 juillet 1908, époux de Marie Raclet, fut le père de Louis Jean-Baptiste Antoine Gille (1891-1953), "bronzier" puis employé (gendre du peintre décorateur, portraitiste et paysagiste lyonnais Claudius Barriot), d'Antoine, de Joseph Elie Gille (1892-?), orfèvre puis garagiste, et de Louise Rose (1890-1974), épouse de Jules Claudius Barriot (fils de Claudius Barriot). Les trois fils de Louis, successeurs de leur père, s'associèrent quelques années (poinçon insculpé le 27 janvier 1927 et biffé en 1933), avant une scission : Louis fils travailla alors seul comme orfèvre, ses deux frères se spécialisant dans la fabrique de bronzes sous la raison sociale "Gille & Cie". Source : Geneanet. Auteur : Diharce , marchand, fabricant d'ornements religieux Auteur : Hugon Roydor, fabricant de statues Auteur : Daniel, éditeur Auteur : Desvergnes Charles Jean Cléophas Sculpteur né le 19 août 1860 à Bellegarde (Loiret) et mort le 4 mars 1928 à Meudon (Hauts-de-Seine). Élève d'Henri Chapu, second prix de Rome en 1887, puis premier prix en 1889, il installe son atelier à Paris (131, rue de Vaugirard) à partir de 1895, où il crée de nombreux monuments commémoratifs et des statues religieuses (essentiellement de Jeanne d'Arc, son sujet de prédilection). Un musée, créé à partir des œuvres offertes à sa ville natale en 1912, porte son nom à Bellegarde. Auteur : Marron Marcel Célestin Joseph Marcel Célestin Joseph Marron, né à Orléans le 2 juin 1877 et mort dans la même ville le 10 mai 1954, fils de Joseph Frédéric Marron, sabotier, et d'Angélique Joséphine Félicité Proutière, épousa à Orléans, le 1er août 1901, Berthe Hélène Poignant (Erceville, 2 février 1879 - ?), fille de Louis Hippolyte Poignant, négociant, et de Marie Julie Suzanne Anselmier (source : Geneanet). Marcel Marron est en 1898 sous-officier au 31e régiment d'Infanterie, 10e compagnie à Blois. En 1901, il reprend la librairie Herluison à Orléans (il est qualifié de "papetier-libraire" au moment de son mariage), mais conserve dans un premier temps le nom de son prédécesseur. Toute sa carrière fut consacrée à faire connaître Orléans et sa région, et surtout Jeanne d'Arc, au travers de ses multiples activités de libraire, de statuaire et d'éditeur de cartes postales. Il fut l'un des fondateurs du Syndicat d'initiative d'Orléans, de la foire-exposition de cette ville à partir de 1922 et de nombreuses associations. Dès 1902, il édita la revue Le Cartophile Orléanais. Sa production de cartes postales est très variée : vues d'Orléans, des bords du Loiret et de communes du Loiret, du Loir-et-Cher et d'Eure-et-Loir, etc. Son oeuvre de statuaire consiste essentiellement dans ses statues de Jeanne d'Arc d'après les différents modèles du sculpteur Charles Desvergnes, avec lequel il collabora également pour des modèles de monuments aux morts de la Grande Guerre (source en ligne : Page Web du Cercle des Cartophiles du Loiret (free.fr)). Auteur : Mame Alfred, éditeur, imprimeur Auteur : Balen Guillaume Guillaume II Balen ou Ballen, maître-menuisier à Dax au XVIIIe siècle. Né à Dax le 24 août 1734, fils de Guillaume I Balen, maître-menuisier, et de Jeanne de Saint-Martin (mariés à Dax le 25 novembre 1731) ; baptisé à la cathédrale le 26 du même mois, filleul de Guillaume Rades Postis et de Françoise Recur, tous deux hôteliers ; mort à Dax le 24 mars 1821 à 87 ans (le décès fut déclaré par les menuisiers Bernard Colard et Bernard Lavigne, le premier, auteur du buffet d'orgue de la cathédrale) (AD Landes, 4 E 88/23). Guillaume II Balen fut en septembre 1757 le parrain de Guillaume Brunache, troisième fils du maître-vitrier dacquois Jean Brunache (qui travailla comme lui pour l'église d'Herm en 1757). Auteur : Fronton, menuisier (attribution par source) Auteur : Silva, peintre (attribution par source) Auteur : Cévère Joseph, peintre (attribution par source) Auteur : Montaut Bernard Peintre à Oloron, né à Pau en 1774 et mort à Oloron le 27 février 1830. Fils de Gabriel Montaut (1736-1796), peintre-doreur originaire de la région toulousaine installé dans le Béarn à la suite de son mariage avec Marie-Madeleine Ladoyreau, fille d’un orfèvre de Pau. L'union, le 21 août 1792, de Bernard Montaut avec une Oloronaise, Élisabeth Noblet (1772-1836), issue d'une famille de sculpteurs et de musiciens, entraîna le transfert en 1792 de l'atelier familial dans la cité souletine (actuelle rue Labarraque). Plusieurs de ses dix enfants et de ses petits-enfants furent artistes (peintre, lithographe, décorateur, architecte, verrier). L'activité de l'atelier perdura jusqu'au début du XXe siècle. Auteur : Lalanne Jean, doreur Auteur : Floché Pierre II Pierre II Floché, sculpteur et retablier à Mont-de-Marsan, né en 1701 et mort en 1769 dans cette ville ; fils de Pierre Ier Floché (1655 - 16 mai 1746) ; marié à Catherine Castandet, dont il eut trois fils : Bernard (né en 1729), sculpteur installé à Paris (paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois), Jean (1734-1810), sculpteur à Mont-de-Marsan (quartier du Bourg Neuf) et François (né en 1741), sculpteur-menuisier. Auteur : Floché Jean Jean Floché ou Flocher, dernier membre d'une dynastie de sculpteurs et retabliers établis à Mont-de-Marsan, fils et successeur de Pierre II Floché (1701-1769) et de Catherine Castandet et petit-fils de Pierre Ier (1656-1746). Né à Mont-de-Marsan le 20 septembre 1734 et baptisé le même jour à l'église de la Madeleine (filleul de Jean Wuanda et de Françoise Castenadet) ; mort dans la même ville le 15 avril 1810 à soixante-quinze ans. Marié le 16 juillet 1788 à Jeanne Lesfenêtres, il en eut une fille, Jeanne (1807-1811) et un fils, Bernard, qui n'embrassa pas la profession paternelle et devint instituteur. Auteur : Bécane François François Joseph Bécane, orfèvre dacquois puis bayonnais, né le 1er octobre 1714 (?) à Dax (baptisé le même jour à la cathédrale) et mort à Dax le 8 septembre 1770. Fils aîné de Florent Bécane (Dax, 21 mai 1672 - Dax, 20 juin 1751), également orfèvre à Dax, et de Jeanne Morphain (Dax, 1687-1757), et frère de Joseph Bécane (1716-1780), installé orfèvre à Bayonne. Marié à Dax, le 2 février 1745, avec Marie Larrezet (Dax, 20 février 1719 - Dax, 20 juillet 1760), fille de Pierre Larrezet, marchand bourgeois de Dax, et d'Anne Richeaume, dont il eut deux enfants : Jean Florent (1745) et Jeanne Marie (1746-1795), mariée en 1764 avec Guillaume Seize (1725-1787), receveur et contrôleur des Domaines (dont la fille Marianne épousa Joseph de Borda). Sources : Famille Bécane / Bécanne, document en ligne : http://www.famille-becane.fr/. ; Cyril Delmas-Marsalet (Centre Généalogique des Landes), Généalogie descendante de Jean Bécane (1600-?), document en ligne : ob_a4bfce_becane.pdf (over-blog-kiwi.com). C'est probablement François Bécane qui répare en 1747, pour 18 livres, l'encensoir de la confrérie du Saint-Sacrement de Mugron, et en juillet 1750 le "pied du soleil" (ostensoir) de l'église d'Herm pour 5 livres. Auteur : Laborde, orfèvre (attribution par source) Auteur : Mauméjan Joseph Joseph Moméjean ou Mauméjean (Damazan, diocèse de Condom, 18 janvier 1727 - Dax, rue de la Révolution, 28 brumaire an III [18 novembre 1794]), orfèvre à Bayonne puis à Dax, premier membre connu d'une famille d'orfèvres puis de peintres-verriers dacquois et palois. Fils de Bernard Mauméjean et de Marie Fairchaud, il est d'abord documenté dans les années 1760 comme orfèvre à Bayonne, ville où il aurait eu en 1761 un enfant hors mariage de Marguerite Bellocq, enfant qu'il abandonna : le litige fut réglé le 8 mars 1769 par une transaction signée entre les deux parties grâce à la médiation d'Antoine Courrejoles, chapelier (la mère reçoit 204 livres pour nourrir l’enfant, 24 livres pour les frais du procès et 24 livres pour l'hôpital) (X. Petitcol, Notes et documents pour servir à l'histoire de l'argenterie au poinçon de Dax, 2024, p. 22-23). Quelques mois plus tard, Joseph épousa en premières noces, à Bayonne le 21 novembre 1769, Jeanne Carrère (1738 - Dax, 23 septembre 1776), fille d'Étienne Carrère, tailleur, et de Marie Laborde. Installé à Dax en 1770, il y eut six enfants (cf. infra) avant de se remarier à la cathédrale de Dax, le 28 janvier 1777, avec Françoise Larrieu, fille du maitre-tailleur dacquois Robert Larrieu et de Marie Grivo ou Grivaud. Les six enfants du premier lit, tous nés à Dax, furent : Antoine (26.8.1770 - ?), Jeanne (1771 - Dax, 12.11.1847), épouse de Pierre Dabat, perruquier à Dax ; Jacques (30.9.1772 - 25.4.1774) ; Pierre (27.11.1773 - 18.5.1853), à son tour marchand-orfèvre ; Marguerite "Moméjean" (21.12.1774 - Dax, 22.12.1862), couturière, mariée à Dax, le 20 décembre 1798, au cloutier dacquois Martin Lacraste ; Jeanne (14.9.1776-?). Du second mariage naquirent quatre enfants à Dax : Marie Élisabeth (1779 - Dax, 22.2.1850, célibataire), Jeanne (4.2.1780 - 3.8.1782), Jeanne (15.2.1781 - 10.8.1783) et Jean dit Jean-Baptiste (27.2.1784 - 14.9.1801) ; la seconde Jeanne fut parrainée par Jeanne Planter Jaïr, épouse du peintre dacquois Jacques Jaïr ; la marraine de Jean fut Catherine Hardouin Belisles, fille du fondeur de cloches Louis Hardouin. La première épouse de Joseph, Jeanne Carrère (1738-1776), est elle-même qualifiée d'orfèvre dans un registre de fabrique de la paroisse d'Estibeaux, près de Dax (Archives diocésaines) : "Payé à Jeanne Momegean orphèbre à Dax douze livres pour rac(c)om(m)odage de l'encensoir en datte du 22e janvier 1776". Auteur : Millet, peintre (attribution par source) Auteur : Desclée de Brouwer, éditeur (signature) Auteur : La Statue religieuse , fabricant de statues (signature) Auteur : Brunache Jean Jean Brunache, né à Dax après 1724 et mort après 1788, premier peintre-vitrier d'une famille dacquoise qui en compta onze sur cinq générations et qui s'allia par mariage à la famille Monique, charpentiers et vitriers. Fils de Pierre Brunache, maître d'école, et de Marie Casenave ; marié en premières noces, à Dax le 28 janvier 1749 (il est encore mineur) à Marie Bétis ou Béthis (Tartas, 1731 - Dax, 21 décembre 1764, inhumée aux Carmes), fille d'Ambroise Bétis, maître-cordonnier, et de Jeanne Mesplet, et sœur de Jacques Bétis, cordonnier ; marié en secondes noces à Dax, le 26 août 1766, à Jeanne Marie Felon ou Fellon, fille de Philibert Felon et de Marie Bellocq. Il eut sept enfants du premier lit : Marie (1760), Jean (1752), Jacques (1756), Guillaume (1757), Marie (1760-1761), Bernard I Brunache (1763-1833), à son tour maître-vitrier, et Elisabeth (1764). Du second mariage sont issus neuf enfants : Marie (1768), Jeanne Marie (1769), Adrien ou André (1770-1783), Vincent I (1771) - maître-vitrier, gendre du vitrier Jean Monique -, Bernard (1774), Catherine (1775-1777), Jean (1777-1777), Pierre Michel (1777) et Susanne (1781), en 1809 Mme Jean Darracq. Auteur : Monique Jacques Jean Jacques Monique, maître-vitrier à Dax, associé à Jean Bahus. Né à Dax le 17 novembre 1756 et mort dans la même ville le 20 septembre 1828 ; fils du vitrier Jean Monique (mort le 22 février 1777), issu d'une famille de maîtres-maçons et vitriers, et de Catherine Dumont. Il épousa en premières noces à Saint-Vincent-de-Saintes (Dax), le 14 novembre 1780, Jeanne Laborde (1753 - Dax, 24 novembre 1806), fille d'Arnaud Laborde et de Louise Nabonne ; en deuxièmes noces, à Dax, le 13 septembre 1809, Thérèse Cabiro ou Cabirau (Dax, 9 décembre 1761 - Dax, 7 octobre 1824), fille de Jean Cabiro, boucher, et de Saubade Lacoste ; en troisièmes noces, à Dax le 24 août 1826, Jeanne Lespiauc (Hagetmau, 6 juin 1782 - Dax, 18 mars 1858), fille d'Étienne Lespiauc et de Marguerite Castets (remariée à Jean Tardits). Il eut du premier lit une fille, Marie (Dax, 1788-1853), épouse en 1819 du maître-vitrier dacquois Vincent II Brunache (1790-1867). Auteur : Toureille Pierre Pierre Toureille, dit Duchemin, doreur à Dax dans la première moitié du XVIIIe siècle. Né à Dax le 30 octobre 1702, mort dans la même ville le 10 février 1744 et inhumé en l'église des Cordeliers sous le nom de "Pierre Toureilles Duchemin". Fils de Pierre Toureille, soldat au régiment de Navarre, et de Jeanne Capdepont, et neveu du doreur François Duchemin (vers 1670 - Dax, 17 décembre 1730) ; baptisé le jour de sa naissance à la cathédrale de Dax, filleul de Pierre Bedem et de Marguerite Carrère. Marié à la cathédrale de Dax, le 14 janvier 1727, à Jeanne Marie Ladouch ou Ladouich (Dax, 27 novembre 1701 - après 1750), fille de François, tourneur, et de Marie Pendanx, il en eut neuf enfants, tous nés à Dax : 1) Jeanne Toureille (née le 17 mars 1727, baptisée le même jour à la cathédrale, filleule du doreur François Duchemin, son grand-oncle, et de Jeanne Capdepont) ; 2) François Toureille, maître-boutonnier (20 novembre 1729 - Dax, 3 octobre 1762, inhumé aux Cordeliers, filleul de son grand-père François Ladouch et de Marie Dupouy-Hiriart ; marié à la cathédrale, le 27 janvier 1750, à Marie Lalanne, couturière, fille de l'aubergiste Jean Lalanne et de Marie Pourtau, dont trois filles) ; 3) Jeanne Toureille (née le 1er novembre 1730, baptisée le 2, filleule du maître-sculpteur Pierre Giraud et d'Elisabeth Hiriart) ; 4) Marie Toureille (née le 22 septembre 1732, baptisée le même jour, filleule de Pierre Guilles et de Judith Salenave ; morte à Dax le 7 septembre 1742 et inhumée aux Cordeliers) ; 5) Judith Toureille (née le 22 octobre 1734, baptisée le 23, filleule de François Toureille et de Judith Salenave ; morte à Dax le 7 mars 1738 et inhumée aux Cordeliers) ; 6) Susanne Toureille (née le 13 juillet 1736, baptisée le 15, filleule de Pierre de Florian et de Susanne de Sombrun ; morte à Dax le 10 novembre 1758 ; mariée à la cathédrale de Dax, le 17 janvier 1758, au maître-chapelier Charles Giguet, fils de Jean et de Jeanne Ducousin) ; 7) Marie Toureille (née le 13 novembre 1737, baptisée le même jour, filleule de Jean-François Porchères, employé, et de Marie Dalau) ; 8) Elisabeth Toureille (née le 16 avril 1739, baptisée le même jour, filleule de son grand-père Pierre Toureille et de sa grand-mère Jeanne Ladouch ; morte à Dax le 27 mai 1741 et inhumée aux Cordeliers) ; 9) Marie Toureille (née le 22 août 1741, baptisée le même jour, filleule de son frère François Toureille et de Marie de Marcq). Pierre Toureille dora en 1734 le retable de Saint-Étienne-d'Orthe (réf. IM40000383), exécuté en 1713-1714 par Thomas et Pierre Giraud associés à Pierre Roger, tous trois maîtres-sculpteurs dacquois. Le dernier avait parrainé en 1730 la fille aînée de Toureille, lequel Toureille parraina à son tour le troisième fils de Pierre Giraud, Pierre, en octobre 1733. Toureille parraina également, en juin 1727, le futur sculpteur Pierre Monbalon, fils aîné du maître-sculpteur Gratien Monbalon. |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Mobilier |
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Référence du dossier |
IM40004031 |
Dossier réalisé par |
Cauchy Claire
Maisonnave Jean-Philippe |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2011 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Le mobilier de l'église paroissiale Sainte Marie-Madeleine, Dossier réalisé par Cauchy Claire, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/62e36a12-e54d-4f68-9f57-29600aa5598a |
Titre courant |
Le mobilier de l'église paroissiale Sainte Marie-Madeleine |
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Parties constituantes non étudiées |
crédence porte de tabernacle confessionnal tronc fauteuil de célébrant tabouret de célébrant prie-Dieu chandelier d'autel croix d'autel sonnette d'autel bassin à burettes ciboire thabor coquille de baptême encensoir goupillon navette à encens seau à eau bénite ombrellino de procession bénitier d'applique chandelier d'église aube chape ornement santon statue relief burettes |