Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux

Côte : 70 S 115

ISBD/Commentaire :

Règlementation de la forge de La Barde : plans et papiers (1812-1868).

Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

VERNEILH Jules (de). « Les anciennes forges de la région de Périgord », Revue des sociétés savantes de la France et de l’étranger, 1876.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Dordogne, Périgueux

Côte : A 561

ISBD/Commentaire :

PIJASSOU René. L’ancienne Industrie du fer dans le Périgord septentrional du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle. Mémoire de DESS dactylographié, Université de Bordeaux, 1954.

Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Bordeaux

Côte : 24 14 PEY

ISBD/Commentaire :

PEYRONNET Edmond. Les anciennes forges de la région du Périgord, Delmas : Bordeaux, 1958.

1579 Autorisation pour Antoine Arlot, marchand de Frugie, de faire un étang et une forge au lieu-dit « Deymarias »

« et un moulin appellé de Crozan, que ledit Arlot avait acquis de noble François de Crozan, écuyer sieur du Genest. Cette permission lui fut accordée à condition qu’il reconnaitrait du terrein que ledit étang pourra occuper, et lesdits de Ribeyreys et La Bastide en la lui accordant s’y reserverent quelques fondages, &c. Témoins noble Jean de Cherou, écuyer, sieur de Bourdoulx, &c ".

[Extrait de Terrier de St Pardoux, notaire, fol. 109].

1580 Mariage entre Françoise Arlot et maître Fiacre Fournyer

Articles de mariage entre maitre Fiacre Fournyer, notaire du bourg de Ste Marie de Frugie, assisté de Me Guilhen Fournyer, notaire et praticien dudit bourg, son père, et Françoise Arlot, fille de feu sire Jehan Arlot, en son vivant marchand du bourg de St Pierre de Frejure, et de Jehanne Dumas. La future assistée de sire Antoine Arlot, maitre de la forge de La Barde, habitant dudit bourg de St Pierre, son frère, qui lui a donné, y compris le légat fait par leur père, la somme de 600 écus sol, et acoustrée de tous les acoustremens nuptiaux. Acte signé de St Pardoux, notaire. Au bas sont 2 quittances dotales, l’une du 24 juillet 1580, et l’autre du 11 janvier 1582.

[Extrait de Terrier de St Pardoux, notaire, fol. 132].

1584 (AD 87, D 291)

Affermes de revenus du prieuré d’Atavaux faites : à Antoine Arlot, « maître de la forge de la Barde, demeurant au bourg de Saint-Pierre-de-Frugie ».

[Extrait de AD87, D 291].

1753-1756

Vingt lettres adressées par le frère Brousse à M. Eyraud, « fermier du château de Frugis, maître de forge de la Barde, au château de Frugis ».

[Extrait de AD87, D 287].

1836 Accident à la moulerie de Labarde

« Il vient d’arriver à la moulerie de Labarde un accident singulier, et qui pouvait avoir des suites très fâcheuses. Un pot, à moitié démoulé, de la contenance de sept sceaux, a été enlevé par suite de l’explosion de l’air qu’il renfermait. Il a atteint un jeune homme à la tête, et l’a renversé avec tant de violence qu’on l’a cru mort pendant plus d’une heure. Les secours qui lui ont été prodigués l’ont heureusement rappelé à la vie. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est que le pot, qui a été enlevé à plus de trente pieds de hauteur, a été retomber, sans se casser, à plus de 20 mètres de distance, dans la forge à battre, qui se trouve séparée de la moulerie par une cloison en bois ».

[Extrait de Journal des débats politiques et littéraires, du 4 avril 1836].

1839

La forge de Labarde « moulerie à haut-fourneau » est mise en fermage par Rouchaud aîné ainsi que l’usine voisine de la Meynardie.

Elle entre dans les grandes statistiques des établissements industriels de la France en 1847. Le maître de forges Magne-Rouchaud y font travailler 29 personnes (que des hommes), au fourneau et aux affineries (4 roues à auguets). C’est le deuxième établissement de l’arrondissement de Nontron en termes d’emplois derrière la forge des Fenières à Jumilhac (38 personnes).

[Extrait du site de Dominique Marsac].

1851 Succession de Magne-Rouchaud

Sur l’annuaire du commerce et de l’industrie de 1851, Labarde a changé de main, en la personne de Victor Gay, diplômé de l’École des Beaux-Arts, auteur du monumental Glossaire archéologique (publié de 1882 à 1887). Il semble hériter de Labarde par sa femme, Céline-Catherine Magne-Rouchaud [1] (son père Jean meurt en 1855). Ils se marient le 25 septembre 1849.

1858

Maîtres de forges : Gay (Victor) et Dumaignaud, forge et haut-fourneau à Labarde.

[Extrait de Diderot Bottin, 1858, p. 1541].

1860 Annonce de la location de la forge

« À louer, vaste usine, hallages, magasins, logements et vastes dépendances. Force motrice : chute de sept mètres sur la Valouse. Entre Limoges et Périgueux, à deux kil. De la route impériale et d’une station de chemin de fer. S’adresser, pour les renseignements, à M. Gay, propriétaire à Paris, 17, quai Voltaire, et par la visite des lieux, à Labarde, près La Coquille (Dordogne) ».

[Extrait de Courrier du Centre, du 30 décembre 1860, p. 4].

1864

Vente du domaine de Villeneuve par « Pierre Prévost, ancien maître de forges, demeurant au lieu de La Barde, commune de Sainte-Marie-de-Frugie (Dordogne), à M. Élie Magne-Rouchaud, propriétaire, demeurant au dit lieu de La Barde, un domaine au labourage habituel de quatre bœufs et quatre vaches, situé au lieu du Villeneuve, près et commune de Saint-Yrieix, moyennant le prix de trente-cinq mille francs.

[Extrait de Courrier du Centre, du 24 décembre 1864, p. 4].

1868 Lettre de Victor Gay, propriétaire de la forge de Labarde, à l’administration pour la réglementation de ses vannes

« Paris, 10 février 1868

Monsieur,

On me renvoie de Labarde la lettre par laquelle vous m’invitez à me conformer aux exigences administratives au sujet de la vanne de l’étang.

Ayant fait refaire cet ouvrage depuis pour peu d’années dans des conditions de solidité et de sécurité que l’expérience a prouvé et suffisantes, j’étais loin de penser que l’ordonnance dont vous me donnez connaissance dut rendre ce travail et cette dépense inutiles quoi qu’il en soit, vous avez du vous convaincre qu’il n’y avait nul péril en la demeure, je réclamerai donc dans cette circonstance votre concours obligeant pour obtenir de l’administration un délai de six mois au moins pour l’exécution d’une nouvelle vanne, mais absent de Labarde jusqu’à l’été, l’impossibilité où je suis vu l’éloignement de faire exécuter ce travail, et avec la nécessité de choisir une époque où le chômage de l’usine puisse être supporté sans me causer trop de préjudices. Tous ces motifs suffirait, je pense, par faire prendre ma demande en considération, permettez-moi, monsieur, de la recommander à vos soins obligeants et recevez l’attention de ma parfaite considération.

Victor Gay

17 quai Voltaire »

[Extrait de AD24, 70 S 115].

1870 Annonces pour la location d’une filature de laine à La Barde

« À louer, filature de laines, située à Labarde, près la station de La Coquille (Dordogne). S’adresser, pour les renseignements, à M. V. Gay, à Labarde, par La Coquille ».

[Extrait de Courrier du Centre, du 26 février 1870, p. 4].

1887 Annonce de la mort de Victor Gay par Edmond Bonnaffé

« … Hélas ! ces forces, ruinées par le travail et la souffrance, s’émiettaient avec une effrayante rapidité. Retiré à la Barde, sans espoir de pouvoir rentrer à Paris, il eut encore l’énergie de terminer la cinquième livraison, c’est-à-dire à peu près la moitié du Glossaire, dont la seconde partie verra bientôt le jour. Il m’écrivait alors : « Je vis au jour le jour et bien tristement ; voilà près de trois semaines que je n’ai pas écrit une seule ligne… Les heures de souffrance sont bien longues et celles qui je puis consacrer au travail de plus en plus courtes ».

Car il a voulu travailler jusqu’à la fin. Dans son lit qu’il ne devait plus quitter, il rédigeait ses notices, corrigeait les épreuves et, quand sa main fut impuissante à tenir la plume, il dictait à sa fille ses dernières pages de copie… ».

[Extrait de Gazette des Beaux Arts, de janvier 1888].

1908 Héritage de la veuve Gay

La veuve Gay lègue ses biens dans son testament fait à Paris devant Me Dutertre (30/11/1908) à M. Henri Potron, « la maison de La Barde et toutes ses dépendances pour en faire une maison de retraite pour les hommes laïques et prêtres de la Région ».

[Extrait de Documents mairie de La Coquille].

1936

Vente de M. Potron à MM. Piollet et David et à Mlle Pronin et offert à Notre Dame de Bon Conseil.

[Extrait de Documents mairie de La Coquille].

1987

Vente à la commune par l’association Notre D de BC. La même année, mise à disposition des locaux pour la Fondation « Cent Familles » de Jean-Luc-Lahaye.

[Extrait de Documents mairie de La Coquille].

1993

Bail à l’association Proloisirs.

[Extrait de Documents mairie de La Coquille].

2008 Installation du PNR Périgord-Limousin.

[1] Les Donateurs du Louvre : exposition présentée à Paris, Musée du Louvre, hall Napoléon, 4 avril-21 août 1989, p. 215.

[2] Mort le 22 décembre 1848.