Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Étienne

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Nousse

Le mobilier de l'église de Nousse est aussi peu documenté que l'édifice lui-même. L'ensemble actuel est postérieur à la Révolution dans sa totalité ; les deux éléments les plus anciens, la chaire à prêcher et une armoire de sacristie, sont datables des premières décennies du XIXe siècle. En 1831, le doreur Guilhaume Lagarde de Saint-Sever exécute des "travaux d'embellissement" de nature non spécifiée. Le reste du mobilier et du décor - maître-autel et autels secondaires, confessionnal, bénitier, meuble de sacristie, statues de série (dont deux par la fabrique toulousaine Giscard) - fut installé entre les années 1840 et le début du XXe siècle. Les deux cloches ont été fondues respectivement par le Dacquois F.-D. Delestan en 1841 (refonte d'une cloche de François Victor Decharme de 1826, qui avait lui-même refondu un instrument de 1818, ouvrage de Jean Delestan père) et par le Toulousain A. Vinel en 1922. Les objets du culte en métal précieux, dont l'ensemble est incomplet - un calice et un jeu de burettes ont récemment disparu -, sont l’œuvre d'orfèvres lyonnais, les maisons Favier frères et Villard et Fabre.

Auteurs Auteur : Giscard

Manufacture de sculptures en terre cuite et plâtre, fondée en 1855 à Toulouse par Jean-Baptiste Giscard (1818-1906), auquel succédèrent, de père en fils, Bernard (1851-1926), Henri (1895-1985) et Joseph (1931-2005).

, fabricant de statues (signature)
Auteur : Lagarde Guilhaume

Doreur à Saint-Sever (Landes), né à Saint-Sever le 16 pluviôse an VI (4 février 1798) et mort dans la même ville (rue de la Guillerie) le 1er janvier 1870 ; fils aîné de Pierre Lagarde (mort le 26 octobre 1832) et de Madeleine Bichambre (morte à Saint-Sever le 26 octobre 1858) et frère du menuisier et sculpteur Raymond Lagarde "cadet" (1803-1875). L'activité de Guilhaume Lagarde est documentée en 1826 (Rion-des-Landes),1831, 1837-1838, 1839 (Laluque) et 1861. Il épousa à Toulouzette, le 11 février 1830, Jeanne Pauline dite Apolline Despouys (Toulouzette, 19 pluviôse an IX / 8 février 1801 - Saint-Sever, 6 juin 1880), fille de Bernard Arnaud Despouys (issu d'une famille de doreurs) et de Catherine Darrieux (source : AD Landes, 4 E 282/42 et 4 E 282/53).

, doreur (attribution par source)
Auteur : Delestan Jean

Fondeur de cloches à Saint-Esprit (aujourd'hui quartier de Bayonne), puis installé à Dax après 1821. Né au hameau de Boussac à Saint-Simon (Cantal), baptisé le 13 mai 1762 (sour le nom de "Jean de Lestang") et mort à Dax le 19 février 1828. Fils de Guillaume "de Lestang" (nommé François Delestan dans l'acte de décès de son fils) et d'Agnès Ferradou, filleul de Jean Ferradou et de Marguerite "de Lestang". Marié à Marie Josèphe Gassion ou Sassien, dont il eut cinq enfants, tous nés à Saint-Esprit : Guillaume (1804), Pierre (1805), François-Dominique (1806-1865), son successeur dans la fonderie familiale, Jeanne (1807) et Thomas (1810).

, fondeur de cloches (attribution par source)
Auteur : Decharme François Victor

François Victor Decharme, fondeur lorrain, né le 11 juin 1792 à Breuvannes-en-Bassigny (Haute Marne) et mort dans la même commune le 24 février 1875 - Breuvannes-en-Bassigny ; fils du fondeur Louis Decharme (1753-1820) et de Marie Jeanne Bernard (1759-1837), et frère de Marie (épouse de Joseph Victor Gouyot, fondeur de cloches), de Marie Julie (épouse de Claude Brocard, orfèvre à Gondrecourt), et de Marie Éléonore (épouse de Jean-Baptiste Perret, fondeur de cloches, associé de François Victor Decharme). Marié le 21 février 1814, à Breuvannes, avec Marie Barbe Joséphine Cordier (Breuvannes, 10 mars 1796 - idem, 2 décembre 1870), fille de Jean Nicolas Cordier (1765-1852), cultivateur, et de Marie Anne Monginot (1765-1848) ; dont Marie Claire Eloise (1815-1899), mariée à Breuvannes, le 29 mars 1837, avec Pierre Alexis Panté (1813-1872), vétérinaire. Source : Geneanet.

Victor (prénom usuel) Decharme s'installa comme fondeur à Montfort-en-Chalosse (Landes) avant 1826, puis à Mont-de-Marsan à partir de 1828. Il travailla à plusieurs reprises en association avec son beau-frère et élève Jean-Baptiste Perret (dès avant 1827), avec Jean-Baptiste Naverdet et Monin. En 1826, "Decharmes (sic), fondeur de cloches", vend à Jean-Antoine Huot de Goncourt, grand-père des frères Goncourt, une maison à Breuvannes, "la dernière du village", revendue dès 1835 à Charles Gérard et Sébastien Miellot, fabricants de limes (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, coll. Bouquins, tome 1, p. 288).

, fondeur de cloches (attribution par source)

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