Moulin de la Cascade

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Lurbe-Saint-Christau

Localisé en partie dans le territoire de la commune voisine d'Oloron-Sainte-Marie, le site du Moulin de la Cascade sur le cours de l'Ourtau semble aménagé par le comte de Barraute lors de ses grands travaux à Saint-Christau au début du Second Empire. Le moulin apparaît sur les lithographies publicitaires diffusées dans la seconde moitié du 19e siècle.

Le moulin est par la suite dévolu à la production d'électricité. L'état des lieux établi par Jean Noutary en 1915 indique que l'édifice et son installation électrique sont en état de bon fonctionnement lors de la Première Guerre mondiale.

Le moulin de la Cascade fait ensuite partie intégrante du patrimoine immobilier vendu par le marquis d'Ozenay à la Société Thermale de Saint-Christau en 1951, puis loué et vendu à la future Chaîne Thermale du Soleil en 1964. Après avoir fait office de centrale électrique jusque dans les années 1970, son niveau de comble est aménagé à cette époque, avec notamment l'intégration de lucarnes et d'un palier distributeur, et il accueille désormais des logements de tourisme.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Secondaire : 4e quart 20e siècle

Cette édifice de plan rectangulaire est implanté entre la rive de l'Ourtau et un canal. Il dépend d'un plus vaste ensemble hydraulique destiné à la production d'électricité et qui comprend une retenue d'eau, un pont en pierre et divers équipements en fonte. Le bief est à l'origine du plan d'eau participant à l'aménagement paysager du parc de Saint-Christau. Le soubassement de l'ancien moulin est voûté en berceau au-dessus d'un bras d'eau se jetant dans le cours de l'Ourtau en aval du petit barrage. Bien qu'elles soient encore en place, l'ensemble des installations ne fonctionne plus.

Conforme à l'architecture vernaculaire rurale malgré son crépissage récent, l'ancien moulin comprend désormais trois appartements meublés de tourisme au rez-de-chaussée et à l'étage de comble, dont l'accès s'effectue par un escalier extérieur en bois moderne. Le rez-de-chaussée est alternativement percé de portes-fenêtres et de petites baies carrées tandis que le niveau de combles comprend des lucarnes sur chaque versant du toit ainsi qu'une baie allongée dans le pignon oriental. La fenêtre occidentale du rez-de-chaussée se distingue des autres en raison de son encadrement en pierre de taille en calcaire, caractéristique des constructions thermales du 19e siècle. Il s'agit du seul encadrement de baie subsistant de la construction originelle.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : crépi

Toits
  1. ardoise
Étages

rez-de-chaussée surélevé, étage de comble

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Escaliers
  1. Emplacement : escalier de distribution extérieur

    Forme : escalier droit

    Structure : en charpente

Énergies
  1. Nature : énergie hydraulique

    Origine : produite sur place

État de conservation
  1. remanié
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : armoiries


Précision sur la représentation :

Les armoiries de Saint-Christau, identiques à l'emblème du monastère Sainte-Christine du Somport (colombe tenant dans son bec une croix), sculptées sur une plaque de marbre, sont apposées sur la face amont du pont.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Lurbe-Saint-Christau , Route de Saint-Christau

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Saint-Christau

Cadastre: 2019 OA 14

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