Scierie Texier puis Mathé, actuellement entrepôt et maisons

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Arçais

Aucune construction ne figure à cet endroit sur le plan cadastral de 1829. Une première scierie est créée là en 1917, selon le cadastre, sur le côté est de la route, par Ferdinand Lavaud, marchand de bois demeurant à Breuil-Barret, en Vendée, puis à Niort. Cette première scierie est agrandie en 1924 puis reprise en 1929 par Eugène Texier (1867-1940), époux de Louise Baraton (demeurant 2 rue de la Garenne). Au recensement de 1936, il est qualifié de "fabricant de caisses", c'est-à-dire de caissettes en bois pour l'expédition, et travaille avec son fils Louis Texier (1894-1971), époux de Hélène Joly. Dès 1932, l'entreprise compte plus de 50 employés. En 1938, selon le cadastre, Eugène Texier étend la scierie vers le sud, au plus près de la gare qui lui assure un débouché pour sa production.

Après un incendie en 1939 qui laisse le site en friche à l'est de la route, l'entreprise transfert ses activités à l'ouest. Le logement de concierge encore visible de nos jours ainsi que les hangars en bois encore observés en 2001 mais démolis par la suite, remontent probablement à cette époque ou bien aux années 1950. Eugène Texier meurt dès 1940, alors que la scierie a déjà été reprise par son fils Louis et son petit-fils Paul. L'entreprise est placée sous la raison sociale Société Louis Texier et fils en 1954. De nouveaux hangars et ateliers en métal sont édifiés en 1956, selon le cadastre. L'entreprise Texier ferme toutefois en septembre 1958 et l'affaire est reprise vers 1959-1960 par Roger Mathé (qui exploitait auparavant la scierie de Saint-Hilaire-la-Palud ; son frère Aimé Mathé possède sa propre scierie dans la commune voisine du Vanneau-Irleau, à Irleau). Les bâtiments servent alors d'entrepôts, avant d'être désaffectés dès 1965 environ. Les hangars en bois ont été démolis peu après 2001.

Périodes

Principale : 1er quart 20e siècle

Principale : 2e quart 20e siècle

Principale : 3e quart 20e siècle

Le site de l'ancienne scierie se déploie sur le côté ouest de la route de Saint-Hilaire. Au sud, un logement de concierge est perpendiculaire à la voie. En simple rez-de-chaussée, il est couvert d'un toit en tuile mécanique. Des cordons en brique courent le long de la façade à la hauteur des allèges et des linteaux des ouvertures. D'autres briques, posées de champ, forment un décor au-dessus des linteaux. Ce décor s'inscrit dans le niveau supérieur de l'élévation, traité en parement de ciment imitant les moellons équarris. Une étoile à cinq branches s'y ajoute sur le mur pignon est.

Derrière ce logement, vers l'ouest, prenaient place (en 2001, démolis avant 2022) des hangars en bois avec toit en tuile mécanique. Ils étaient prolongés vers le sud par un atelier en brique, en pan de métal et toit en ciment amiante ou en tôle ondulée. Au nord, une grande cour est délimitée par deux ailes de bureaux et d'ateliers au sud, avec les vestiges d'une cheminée en brique, et par de vastes ateliers et entrepôts à l'ouest. Un transformateur électrique se trouve aussi dans cette première cour, auprès de la rue.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : métal

    Mise en oeuvre : pan de métal

Toits
  1. tuile mécanique, tôle ondulée, ciment amiante en couverture
Étages

en rez-de-chaussée

Couvrements
  1. charpente métallique apparente
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Énergies
  1. Nature : énergie électrique

    Origine : achetée

État de conservation
  1. établissement industriel désaffecté

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Arçais , 30, 31 et 32 route de Saint-Hilaire

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: Bourg

Cadastre: 1829 C 1168, 1170, 1829 D 505, 507, 513, 2022 ZC 204 à 210

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