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Moulin à blé dit moulin à la Blanche, puis forge, puis moulin de La Mort, puis Baignol, puis usine d’emballage et de conditionnement Dumas-Barataud-Vignerie et Rougier, puis usine à papier Rougier, puis Société générale des papeteries du Limousin, puis usine de feutre Vincent, puis du Feutre du Centre, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Saint-Junien

Sans doute d’origine médiévale et appelé jusqu’au 19e siècle moulin à la Blanche, le site du Pont-à la-Planche a été occupé successivement par un moulin à blé, une forge et un moulin à kaolin, avant de devenir une usine à papier de paille puis une fabrique de feutre. C'est aujourd'hui une habitation privée. Le premier moulin est remplacé, probablement vers le 16e siècle, par une forge (attestée en 1639). En déhérence au milieu du XVIIIe siècle, le site est reconstruit au début du 19e siècle par le sieur La Mort. A partir de 1825, François Baignol l’utilise pour broyer le kaolin utilisé dans sa fabrique de porcelaine de la Gaudine. Délaissé vers 1836, il devient ensuite un moulin à blé. En 1855, le site est acquis par trois industriels de Saint-Junien, Eugène Dumas, Léonard Barataud et Léon Vignerie, qui rasent les bâtiments et édifient une usine à papier de paille. Eugène Rougier, associé en 1856, reste seul propriétaire à partir de 1860, et jusque dans les années 1880.

Selon la Statistique nationale de 1862, l'usine exploite un seuil d'2,19 m de chute, d'une puissance brute de 2019 cv, entrainant une roue à aube développant 135 cv.

Occupé un temps par la société Planche, fabricants de sacs, l’usine intègre la société générale des papeteries du Limousin en 1899. Celle-ci ferme le site puis le cède en 1911 à Fernand Vincent, négociant de Saint-Junien. Ce dernier transforme l’usine en fabrique de feutre pour papeterie. Divers bâtiments sont construits à cette époque. Associé à partir de 1913 à Marchat, Jouanny et Tintaud, Vincent exploite l’usine sous la raison sociale Le feutre du Centre. L’usine ferme dans les années 1970. Le logement patronal est aujourd’hui une habitation. Les bâtiments industriels et le moulin sont en cours de destruction.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle

Secondaire : 1er quart 20e siècle
Dates

1856, daté par source, daté par travaux historiques

1913, daté par source, daté par travaux historiques
Auteurs Personnalite : Société générale des papeteries du Limousin

Société anonyme fondée en 1899 qui réunit sept, puis quinze papeteries limousines et charentaises ; son capital et de 5704000 francs en 1911. Son siège social est à Saint-Junien, Haute-Vienne.

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Le moulin est situé sur une ile flanquant la rive droite de la Glane, le canal des roues se trouvant entre la rive et l'île. L'usine édifiée au 19e siècle se trouve sur la rive droite, entre la rivière et la route. Dans sa plus grande extension, elle formait un U dont la base était sur l'île. Différents bâtiments ont été détruits depuis 1985. Ne subsistent aujourd'hui que la maison patronale, deux ateliers, la cheminée (tronquée) et le canal des roues. Les bâtiments sont construits en moellon et couvert en tuiles. La maison patronale s'élève sur deux étages sous un toit en pavillon. Les ateliers sont en rez de-chaussée, l'un couvert à long-pan et l'autre en pavillon. La cheminée d'usine, en brique, est tronquée au tiers de sa hauteur initiale.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : moellon
Toits
  1. tuile
Étages

2 étages carrés

Énergies

  1. Nature : énergie hydraulique

    Origine : produite sur place

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Haute-Vienne , Saint-Junien , route départementale n° 771

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Pont-à-la-Planche

Cadastre: 2013 DO 31,33, 89, 90, 91 (Cadastre napoléonien : D1 39 ), 1812 D1 39

Adresse: Nouvelle-Aquitaine

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