Auberge, restaurant, maison
France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Magné
Historique
Aucune construction n'apparaît à cet emplacement sur le plan cadastral de 1833. Une première habitation est édifiée en 1851 pour Louis Dillé, voiturier, époux de Françoise Micheau, et dont la demi-soeur, Marie Tirebois, épouse de Louis Noël Aimon, charpentier de bateaux, habite la maison voisine, à l'est (12 avenue du Marais poitevin) (son fils, Alexandre Aimon, marchand de bois, vit de l'autre côté de la rue, 11 avenue du Marais poitevin). Les familles Dillé et Aimon se côtoient ici pendant toute la seconde moitié du 19e siècle et le début du 20e, exerçant leurs activités de construction et réparation de bateaux. Le cadastre mentionne ainsi la construction en 1878 d'un atelier pour Louis Aimon dit Cher Ami, charpentier de bateaux, époux de Célestine Perrier puis de Marie Guérit ; un agrandissement en 1890 pour Auguste Dillé, voiturier, époux d'Eugénie Soulisse, et la démolition de son atelier en 1901 ; la construction d'un nouvel atelier en 1890 pour Louis Aimon dit Cher Ami, époux Guérit.
A l'activité de construction et de réparation de bateaux, s'ajoute l'hôtellerie-restauration, le long de ce qui est devenu un des principaux axes routiers entre Niort et le Marais poitevin. Dès 1872, selon le recensement, Louis Dillé époux Micheau est non seulement voiturier mais aussi aubergiste, et en 1876, son épouse Françoise Micheau est cabaretière. Leur belle-fille, Louise Rousseau, épouse de Louis Jacques Dillé, marchand de bois, est aubergiste en 1881 et 1886. Sa propre belle-fille, Eugénie Soulisse, épouse d'Auguste Dillé, est cafetière en 1891, aubergiste en 1901 et 1906. Dans l'entre-deux-guerres, le restaurant, baptisé "la Carpe frite", est repris par Anatole Robin et son épouse, Berthe Chansac, comme l'indique le recensement de 1936 et comme le montre une carte postale de l'époque. Une terrasse est aménagée au bord de l'eau.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 4e quart 19e siècle |
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Description
Placés en alignement sur la voie, et entre celle-ci et le bord de l'eau, se succèdent ici une habitation, à gauche, et des communs (écurie ?) à droite. La maison possède un étage et un surcroît, et sa façade présente quatre travées d'ouvertures.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
1 étage carré, comble à surcroît |
Couvertures |
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Typologie |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA79006182 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2024 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques |
Citer ce contenu |
Auberge, restaurant, maison, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/8ff50d5d-5303-4cea-82bb-73414a7b3690 |
Titre courant |
Auberge, restaurant, maison |
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Dénomination |
auberge restaurant maison |
Parties constituantes non étudiées |
jardin port |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Magné , 18 avenue du Marais poitevin
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: Sevreau
Cadastre: 1833 D 824, 2024 AI 173