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Les colonies de vacances de la commune de Bidart
France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Bidart
Historique
Depuis la seconde moitié du 19e siècle, le climat tempéré de la Côte Basque était considéré comme un bienfait pour la santé. La cure de soleil et la cure d’air étaient préconisées par les médecins dont le docteur Camille Delvaille, médecin à Bayonne, qui à la fin de l’été 1886 constitua une colonie de vacances de six enfants bayonnais issus de classe populaire et les envoya à Saint-Jean-de-Luz. Lors de leur séjour, ils passèrent une journée à Bidart où ils furent accueilli par Monsieur Morville, conseiller municipal de Bayonne possédant une maison à Bidart. Il les initia à la pratique de la pêche au grand filet. Au début du 20e siècle, les colonies de vacances furent reconnues pour leur action d’hygiène préventive et leurs vertus pédagogiques. Elles participaient à la lutte contre la tuberculose, ce qui leur valut dès les débuts d’être étroitement mêlées aux sanatoriums et hôpitaux marins. En 1937, une circulaire concernant l’agrément des préventoriums privés distingua formellement 5 catégories d’établissements réservés aux enfants : les colonies et camps de vacances ; les écoles en plein air ; les maisons de repos et de convalescence ; les maisons spécialisées ; les préventoriums et aériums.
La première colonie de vacances à Bidart vit le jour en 1938. Le Comité d'Hygiène sociale antituberculeuse de Biarritz acheta la villa Les Falaises située en face du chemin descendant à la plage d’Erretegia, afin d’y installer une colonie de vacances sous l'égide de la Fondation Soulange Bodin. Après la Seconde Guerre mondiale, l’ancien hôtel, restaurant et casino La Roseraie, abîmé par l’armée allemande, fut acheté par la Caisse Nationale des Mines qui, dès 1950, effectua des travaux pour le transformer en colonie de vacances. A Parlementia, le Comité d’entreprise Morane et Saulnier - spécialisée dans la construction aéronautique - fit l'acquisition de la villa Emak Bakia également abîmée par l’occupation allemande. Elle fut transformée pour accueillir les enfants de ses salariés. A l’intérieur des terres, derrière la voie de chemin de fer, l’association Bi-Izarrak, formée en 1959 par la coopération des deux paroisses bordelaises Saint Ferdinand et Saint Augustin, acheta la ferme Ithurbidea pour la transformer en colonie de vacances. Elle fut agrandie par une extension plus large et plus haute que le bâtiment d’origine. Ces quatre colonies de vacances réutilisèrent un bâtiment déjà existant et vacant : une maison, une maison de villégiature, un hôtel, une ferme. Elles furent l’œuvre d’acteurs privés : une œuvre de bienfaisance, une caisse de solidarité sociale, un comité d’entreprise et une association religieuse.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 20e siècle |
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Description
Actuellement, seule l'association Bi-Izarrak accueille encore des colonies de vacances.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier collectif, communal |
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Référence du dossier |
IA64003078 |
Dossier réalisé par |
Ehlinger Maïté
Chargée d'inventaire du patrimoine bâti à la mairie de Bidart. |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Commune de Bidart |
Citer ce contenu |
Les colonies de vacances de la commune de Bidart, Dossier réalisé par Ehlinger Maïté, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Commune de Bidart, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/92fa25c7-a85a-467c-abac-441cbb381a11 |
Titre courant |
Les colonies de vacances de la commune de Bidart |
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Dénomination |
colonie de vacances |