0 avis
Architecture des édifices sportifs à Pau
France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Pau
Historique
L’origine du mot sport prend racine dans l’ancien français desport, du verbe desporter, qui signifie s’amuser, se divertir. Il est utilisé dans les écrits en liaison avec le jeu de balle et de paume. Il inclut donc que la personne se défoule par le divertissement et la mise en mouvement du corps. Longtemps utilisé à des fins de compétitions où l’exercice physique incarne la qualité la plus importante, il a aussi sa place dans les loisirs où le mouvement du corps n’inclut pas un dépassement de soi mais simplement un besoin de jeu. Beaucoup de sports sont inventés au Moyen Âge par les classes sociales défavorisées qui pour se distraire se livrent à des jeux de balle ou de combats. Le terme a évolué et le sport s’apparente aujourd’hui à une notion d’activité quotidienne mais aussi de bien-être du corps permettant d’améliorer sa condition physique.
Les équipements municipaux les plus anciens, en lien avec la période de villégiature, ont été étudiés, ainsi que les équipements emblématiques du sport à Pau et de la période d'expansion des pratiques sportives au 20e siècle. Les sources concernant les constructions récentes n’ont pas forcément été versées aux archives de la Ville de Pau. Les équipements sportifs intégrés dans le cadre d’un établissement scolaire n’ont pas été pris en compte.
Le premier lieu emblématique du sport à Pau serait le château d’Henri IV, où est attestée l’existence d’un court de jeu de paume dès 1546. Une première réglementation de la chambre criminelle du conseil de Béarn atteste que la pratique de ce jeu est très populaire ; il est employé dans l’éducation des jeunes princes. Un jeu de paume est construit dans le château de Pau, le sire de Caumont en faisant une première description dans la cour du château. Henri IV fixe les règles du jeu, afin de mettre un terme aux querelles des joueurs, avec l’ordonnance du Royal et Honorable Jeu de Paume de 1592. Ces règles sont toujours en vigueur et le jeu de paume reste pratiqué aujourd’hui à Pau, dans le trinquet et jeu de paume Beaumont.
Les sports de la villégiature (1840-1900)
La villégiature se traduit par le séjour touristique où une majorité d’étrangers vient résider à Pau, principalement l’hiver, à partir du milieu du 19e siècle. Ouvrage publié en 1842 par le médecin Alexander Taylor, “De l’influence curative du climat de Pau et des eaux minérales des Pyrénées sur les maladies” vante les qualités climatiques et curatives de Pau. De riches valétudinaires souffrant de tuberculose pensent que le bon air de la ville est favorable à leur guérison rapide. Ces nouvelles populations amènent avec eux leurs coutumes et leurs pratiques sportives, qui sont encore pour l'époque des pratiques élitistes.
La tendance hygiéniste du 19e siècle participe également à l’ascension des sports en tout genre, pour leur vertu thérapeutique et permettant de développer une bonne hygiène de vie. La cité béarnaise voit s'introduire de nouveaux sports : course de chevaux, golf, lawn-tennis, chasse au renard puis courses automobiles. Ces sports sont réservés à une population mondaine qui les pratique généralement l’hiver. Le cercle anglais créé en 1828 est un club privé réservé dans un premier temps aux hommes de la bonne société et permet de construire une communauté centrée autour du sport et des mondanités. La figure du baron d’Este (1844-1925) est une des personnalités qui lance la vocation sportive de la ville de Pau. Master du Pau Hunt, directeur du cercle anglais, propriétaire du château de Billère, il appuie la construction de plusieurs équipements sportifs auprès de la municipalité, tels que l’hippodrome du Pont-Long et donne une impulsion au Pau Hunt. Les commanditaires des équipements sportifs vont donc principalement être à ce moment-là des riches et influentes personnalités anglaises et paloises qui appuient leurs projets auprès de la municipalité. Trois équipements sont étudiés pour cette période : l'hippodrome, le Pau Golf Club et le jeu de paume du Parc Beaumont.
L’hippodrome est construit en 1842. De facture modeste au départ, il attire pourtant de nombreux spectateurs et compétitions. La société d’encouragement pour l'élève du cheval qui est en charge de la gestion de cet équipement est le commanditaire de nouvelles tribunes. Dessinées par l’architecte Lucien Cottet, elles voient le jour en 1875. Le Pau Golf Club est fondé en 1856 et son club-house en 1898, sous la direction de la société du Pau Golf Club, sans que le maître d’œuvre ne soit identifié. Le maître d’ouvrage identifié pour la construction du jeu de paume est Alfred Labille, conseiller municipal conscient de l’ascension de la place du sport à Pau. L’équipement est installé dans le parc Beaumont en 1881.
La municipalité de Pau participe grandement à la construction des bâtiments sportifs. En effet, elle reçoit de nombreuses demandes de subventions de la part de riches étrangers ou d’associations. Une fois étudiées et délibérées en conseil municipal, elles sont majoritairement accordées. À la fin du 19e siècle le budget alloué aux sports représente une part très importante des subventions de la ville. Elle négocie aussi avec des propriétaires privés et va aussi jusqu’à l’expropriation pour ensuite faire des dons fonciers pour établir des équipements sportifs. Les finances de la commune en 1893 inscrivent le budget des sports dans la section “fête publique”, ce n’est qu’en 1895 que la section sport apparait clairement. Les budgets concernent au départ principalement les sports hippiques, le golf, le Pau Hunt, le cyclisme et les sports alpins. En 1909 les subventions accordées au club et associations sportives atteignent le montant total de 825.070 francs.
Des initiatives privées voient aussi le jour pour proposer d'autres activités sportives aux hivernants, dans des équipements plus difficilement identifiables et d'échelle réduite, parfois à vocation mixte, peut-être plus confidentielles au départ : escrime, skating, lawn-tennis, natation... Mentionné dès les années 1870 à Pau, le lawn-tennis peut par exemple être pratiqué grâce à des dispositifs légers dans l'enceinte du golf, du jeu de paume, du vélodrome ou du parc Beaumont.
Le sport de la première moitié du 20e siècle
La renaissance des Jeux Olympiques en 1896 grâce à Pierre de Coubertin participe à faire connaître et à démocratiser le sport pour le grand public. L’état français prend conscience que le sport a une place importante pour les citoyens et a comme volonté de l’ancrer dans les pratiques quotidiennes et de l’inclure dans les politiques publiques. La municipalité s’implique toujours autant dans la construction de ces équipements en subventionnant les constructions ou en offrant de l'espace foncier.
À la Belle Époque, le sport et les vacances sont un luxe réservé aux catégories sociales aisées. La pratique du golf par exemple peut avoir lieu du matin au soir et est une véritable institution. Cependant cette période marque également les inégalités sociales et creuse l’écart entre les riches touristes et les ouvriers béarnais. De nouvelles pratiques émergent car les Béarnais veulent eux aussi avoir l’opportunité de se défouler, de mettre leur corps en mouvement et d’assister à des compétitions. Le sport est vecteur d’éducation morale et de savoir-être. Philippe Tissié, médecin aliéniste, fondateur de la Ligue Gironde d’Education Physique en 1888 et fervent défenseur de la pratique sportive scolaire, s’installe à Pau en 1901. Le stade Tissié lui rend hommage par son nom, entre autres pour avoir mis en place les lendits, rencontres sportives entre écoles. La loi du 1er juillet 1901 fonde le droit des associations en favorisant l’action collective. De nombreux groupements associatifs sont créés pour la promotion du sport et vont être les principaux commanditaires de nouveaux équipements. Ainsi, Philippe Tissié fait partie des fondateurs de l'association de la Section Paloise en 1902.
Le premier club de rugby est fondé en 1899 sous le nom ce nom de Stade Palois, devenu Section Paloise de ligue girondine en 1902, avec les encouragement du médecin Philippe Tissié (1852-1935). Société omnisports toujours en activité aujourd’hui, elle rassemble désormais toutes sortes de pratiques sportives, du judo au plongeon. Elle est à l’origine de la construction des tribunes du stade de la Croix du Prince par Jules Antoine Noutary, architecte et sportif pelotari, en 1910, du stadium de la gare consacré à la pelote basque durant l'Entre-deux-guerres ou de la reconversion du stade du Hameau.
La pratique du football est d'abord mise de côté par la municipalité et devient la mission principale des patronages paroissiaux (aucun patronage laïque n'a pour l'instant été rencontré). Ces patronages permettent aux enfants palois de pratiquer une activité physique qui ne nécessite pas d’acheter du matériel onéreux ou de verser le montant d’une adhésion. Le patronage de la paroisse Saint-Jacques de Pau crée le football-association Bourbaki qui dispute les premiers matchs à domicile et en fait profiter les jeunes palois. Les bleuets de Notre-Dame sont également un club omnisports, en activité depuis 1904 sous le patronage de la paroisse de Notre-Dame, connu pour être à l’origine du Pau FC.
Le Véloce-Club Béarnais est également un des premiers clubs qui, malgré une sélection fermée, encourage la pratique du vélo. Son installation dans le parc de la Gare, actuel stade Tissié, dynamise le bas de la ville qui devient une place forte du sport à Pau. Les deux guerres mondiales mettent sur pause toutes pratiques sportives sans que les équipements n’en souffrent.
Les commanditaires principaux sont : l’association du Véloce-Club Béarnais, la Société d’encouragement, la société du Pau Golf Club, la société omnisports (dont fait partie la Section Paloise naissante) et les patronages paroissiaux. Le maître d’œuvre principal identifié est Jules-Antoine Noutary pour plusieurs de ces équipements : le chalet du Véloce-Club-Béarnais en 1902, le stade de la Croix du Prince en 1910 et le tir aux pigeons de l’hippodrome en 1912, enfin le stadium dit de la gare, inauguré en 1924. Si ce stadium est au départ consacré à la pratique populaire des sports de pelote basque, accueillis dans différents endroits (trinquet avenue Trianon, trinquet Henri-IV 4 rue Lapouble, 1934). Le stadium accueille au fur et à mesure d'autres sports : escrime, boxe... Ses équipements sont détruits entre 2009 et 2021.
La démocratisation du sport (1945-1970)
Les clubs présents sur le territoire connaissent un nouveau succès. Les touristes quittent la ville de Pau à cause des conflits mondiaux et se tournent vers d’autres pratiques de loisirs. De nouveaux aménagements voient le jour en adéquation avec le développement du sport de loisirs. Un boulodrome est mis en place au parc Beaumont ; un grand prix automobile a été instauré, avec une apogée sportive dans les années 1950 notamment avec la mise en place des compétitions de Formule 2. Le sport et la pratique de la natation deviennent un réel enjeu de santé publique et d'éducation.
La proximité de Pau avec les rives du gave favorise l’implantation des sports nautiques. La première école de natation avait vu le jour en 1904, dans le canal des Moulins, grâce à Louis Péguilhan, professeur de natation et de gymnastique. De nombreux Palois apprennent à nager dans ce lieu, sur les installations déjà présentes du canal. La natation devient une spécialisation et certains nageurs deviennent des sportifs de haut niveau en se spécialisant dans les sauts et les plongeons. Un véritable engouement naît autour de ce sport, la municipalité a même pour ambition le projet " Pau Plage " en 1930. Le succès est tel que la municipalité décide de construire un stade nautique, pensé comme un lieu de vie et de rencontres. Inauguré en 1964 ce premier stade nautique municipal est doté d’équipements modernes pour la compétition (bassin, fosse à plongeon) et les loisirs (buvette, solarium, terrains extérieurs). Le stade nautique requérant un savoir-faire adapté, la ville propose un concours, remporté par André Lesgourgues et son fils. Ce projet est favorisé par les politiques publiques et un mouvement général d'encouragement de la construction des piscines à partir du haut-commissariat à la Jeunesse et aux sports de Maurice Herzog (1958-1966) puis par la suite du concours national "Mille piscines" en 1969. Pau accueille par la suite dans ce courant une piscine Caneton (quartier Ousse-des-Bois, 1973, Charras, Charvier et Aigrot architectes et lauréats du concours national) et une piscine Plein ciel (quartier Lartigue 1974, Lechevrel architecte associé à l'entreprise Baffrey-Hennebique). Une dernière piscine est édifiée en 1988 boulevard du Cami-Salié.
Les maîtres d’ouvrage sont majoritairement les associations paloises ou la municipalité. La municipalité accompagne ces projets à l’aide de subventions ou dans l'obtention de l'emprise foncière. C’est à partir des années 40 que cette dernière s’inquiète du manque d’installations sportives dans les écoles, s’en suit une politique d’aménagement d’équipements à destination des élèves du primaire et du secondaire. Ces constructions existantes n’ont pas fait l’objet d’études, seulement d’un recensement : les écoles Stanislas Lavigne, Marca, Henri IV, Léon Say, Maréchal Bosquet et Gaston Phoebus accueillent désormais des équipements de gymnastiques (poutres d’équilibres, barres de suspensions) et d’athlétisme (terrains de saut en longueur). Il y a une réelle volonté de démocratiser le sport pour que petits et grands aient, indépendamment de leurs moyens financiers, une activité physique régulière. Ce sont souvent les services techniques de la ville qui sont chargés soit d’effectuer des travaux de réfection soit de construire des équipements plus légers comme dans les écoles.
Modernisation des équipements et sport de haut niveau (1980-2010)
Les pratiques et les normes évoluant, il est souvent nécessaire d’entamer des travaux de réfection sur les équipements existants : stade Tissié, trinquet et jeu de paume Beaumont et Pau Golf Club font l’objet de nombreuses réhabilitations sans changer d’apparence contrairement à l’hippodrome du Pont-Long. Les anciennes tribunes sont complétements détruites pour laisser place à un bâtiment polyvalent en béton, pouvant accueillir une salle de conférences et des parties administratives. Les équipements présents dans les écoles facilement modulables, ils sont réaménagés en fonction des modes sportives, dominé par exemple aujourd’hui par la pratique du foot et du basket.
En 1988, le complexe omnisports du Hédas est inauguré en présence de Jean-François Lamour, alors ministre des sports et médaillé olympique d'escrime. Consacré à une pratique de proximité (basket notamment), il héberge également une salle d'armes, obtenue grâce à l'influence de Pierre Coicaud, fleurettiste et fondateur de la section escrime à la Section Paloise. L'évolution de l'Élan Béarnais dans le championnat de basket européen et les besoins en équipements adaptés aux compétitions justifient par exemple la construction du Palais des sports (architectes Michel Camborde et Jean-Michel Lamaison), inauguré en 1991 dans une enceinte propice à l'accueil de ce type de loisirs, aujourd'hui appelée la plaine des sports comprenant l'hippodrome, le palais, le tennis-club... Cet équipement est conçu pour accueillir le parquet dédié au basket mais aussi d'autres typées d'activités sportives (tennis, volley...), avec une jauge maximale de 7707 places assises. Dédié à la pratique de la pelote basque sous ses différentes spécialités l'équipement appelé Jaï Alaï (2006) comprend différents espaces : trinquet, mur à gauche, fronton et jaï alaï. Le chantier est lancé par les architectes Philippe Pichot et Frédéric Armengau entre 2003 et 2006 dans l'enceinte de l'hippodrome pour pouvoir bénéficier de l'activité économique de paris sur les parties engagées.
En 2008, grâce à l'influence de deux sportifs médaillés olympiques du territoire, Tony et Patrice Estanguet, un stade d'eaux vives est dessiné à la frontière entre Pau et Bizanos (cabinet d'architectes Moureaux-Lejeune) ; il comporte un parcours en espace semi-naturel dédié à la pratique des sports d'eaux tels le kayak ou à des usages récréatifs, contre le cours du gave, et une structure bâtie pour un restaurant, des vestiaires et des espaces de réception et de bureaux. De nouveaux équipements sont également construits comme en 2014 le stade nautique, dont les installations accueillent autant une pratique ludique que compétitive et de haut-niveau. Construit en béton, il est doté d’un sous-sol, d’un parking et d’équipements thermo-ludiques. Le stade du Hameau, acquis par la ville en 1988, est également réaménagé pour accueillir les compétitions de la Section Paloise rugby après la destruction des tribunes de la Croix du Prince, n'étant plus en capacité d'accueillir correctement les matches du Top 14. De même, l'évolution du Pau FC en ligue 2 entraîne la construction de Nouste camp en 2018. Un skate-park est inauguré contre la gare en 2020.
Détail de l'historique
Description
Les équipements sportifs étudiés sont majoritairement situés en périphérie car cette partie de la ville dispose de vastes terrains libres, parfois difficilement urbanisables de par leur nature : hippodrome, palais des sports, Jaï-Alaï sont dans les quartiers nord, les stade Tissié, stadium de la Gare, stade nautique et stade d’eaux vives dans la partie basse de la ville. Nouste Camp et le stade du Hameau sont à l’est de la ville, à la limite d'Idron. Au centre-ville sont installés les équipements sportifs des écoles ainsi que le trinquet et jeu de paume Beaumont. On observe deux types d’espaces dans les architectures du sport : ceux construits pour abriter la pratique en elle-même (terrains, tribunes, vestiaires) et les bâtiments annexes (club-house, espace de détente, bureaux). Plusieurs lieux de sport reconnus localement, par exemple ceux employés pour la pratique militaire comme le champ Bourda et le champ de manœuvres devant la caserne Bernadotte, n'ont probablement jamais comporté de structures pérennes.
Les architectures du sport
Plusieurs équipements sont à leurs origines logées dans des structures légères et amovibles, peu à peu remplacées par des édifices "en dur" consacrés : golf, hippodrome, vélodrome. Les éléments de décor comme les épis de faitage, les ferronneries en métal stylisé et lambrequins se retrouvent dans deux équipements sportifs : le bâtiment principal du Pau Golf Club et le chalet du Bois-Louis. Ces trois constructions ont des caractéristiques similaires et répondent à la tendance des club-houses, qui mêlent un côté rustique de cottage anglais et un côté plus sophistiqué de réception.
Les matériaux utilisés sont principalement de la pierre de taille pour le gros œuvre et de l’ardoise pour le toit. Le jeu de paume Beaumont observe une architecture sobre, il n’y a pas de décor, ce qui est central est la partie réservée au jeu tandis que les espaces de détente sont secondaires. Les capacités portantes de la charpente métallique sont employées pour les tribunes ou les couvrements : stadium, Croix-du-Prince, hippodrome...
L’utilisation du béton et du béton armé va grandement profiter à l’architecture des bâtiments sportifs à Pau. Pour moderniser les équipements ou pour en reconstruire de nouveau, c’est le matériau de prédilection des maîtres d’ouvrages. Il est notamment utilisé car il garantit la solidité, la prévention contre les feux, la salubrité et l’hygiène.
Les stades
Les stades de foot, de rugby et plus généralement les complexes sportifs ont tous une implantation au sol et des élévations similaires. En effet, leur construction va de pair avec les règlements et formulaires des fédérations qui font autorité en matière de construction. De nos jours, c’est la Commission Fédérale des Terrains et Installations Sportives en accompagnant les collectivités sur leurs aménagements d’équipements sportifs. Ces aménagements, dont font partie le Stade du Hameau ou le Stade des Bleuets comprennent un terrain ouvert, les équipements nécessaires à la pratique du sport comme le foot ou le rugby (cages, tribunes, délimitation au sol) ainsi que des bâtiments, clôtures et infrastructures pour accueillir joueurs, publics et personnel (vestiaires, douches, bureaux, club-house). La pratique du haut-niveau et la tenue de compétitions nationales voire internationales ont entraîné la remise aux normes ou des innovations : treillis métallique et voûte du palais des sports, fiber sand de l'hippodrome, pelouse hybride du Nouste camp.
Informations complémentaires
Contexte de l'étude
Type de dossier |
Dossier thématique |
---|---|
Référence du dossier |
IA64003431 |
Dossier réalisé par |
Hericher Margot
Apprentie Master patrimoines, Ville de Pau - 2021-2022 Devos Cécile Chercheur Inventaire, Ville de Pau ; depuis 2010 |
Cadre d'étude |
|
Date d'enquête |
2022 |
Copyrights |
(c) Ville de Pau |
Citer ce contenu |
Architecture des édifices sportifs à Pau, Dossier réalisé par Hericher Margot, (c) Ville de Pau, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/93c1e0bc-90de-46b9-8d4e-0a7a9a7aed95 |
Titre courant |
Architecture des édifices sportifs à Pau |
---|