Les maisons et les fermes de la commune de Beauregard-de-Terrasson

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Beauregard-de-Terrasson

La faiblesse du nombre d’édifices repérés (41 maisons et fermes) ne permet pas l’établissement de statistiques directement exploitables. Toutefois, ces données complètent celles recueillies sur les autres communes de l’aire d’étude, et autorisent à esquisser quelques tendances générales - qui resteront à préciser.

Le bâti du Moyen Âge ne transparait que dans le bourg, à l'église et à proximité d'elle, ainsi que dans deux écarts, le château de Mellet et la ferme de la Sautellerie, à travers quelques vestiges architecturaux qui témoignent d’un habitat de qualité aux XIIIe et XIVe siècles. Dans le bourg, hors l'église, c'est une baie jumelle à colonnette et chapiteau ainsi que des arcades brisées à chanfreins plats, aujourd’hui murées, qui plaident en ce sens. A la Sautellerie, ce sont les vestiges ténus d'une baie médiévale dans un corps de logis en grande partie rebâtie au XVIIIe siècle ; à Mellet, ce sont des caves à murs épais percés de jours en niche. Pour le reste, une grande part du bâti visible est datable du XVIe au XIXe siècle, avec une légère prédominance de ce dernier siècle, confirmée par la fréquence des millésimes portés. Quelques baies à accolade, très certainement de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, sont encore visibles sur un édifice de la Chalucie : avec d'autres vestiges repérés, ils témoignent de la période de reconstruction de l'après-guerre de Cent Ans. Il est parfois difficile de cerner la destination de tels bâtiments, logis nobles ou fermes très cossues.

Périodes

Principale : Moyen Age

Principale : Temps modernes

Principale : 19e siècle

Les matériaux utilisés reflètent les ressources géologiques locales avec la présence de schiste (Serre-Marsal et Serre-Bru) et plus rarement de grès en sus du moellon de calcaire habituellement rencontré au sein du bâti de la vallée de la Vézère. Pour les couvertures, l’ardoise domine sur les toits, souvent à croupes, au côté de la tuile mécanique, tuile plate ou creuse étant minoritaire, voire anecdotique. Les dépendances agricoles témoignent des agrosystèmes passés et présents, avec une récurrence du couple grange-étable. Les bergeries restent toujours difficilement identifiables. La plupart des logis de ferme sont bien différenciés des dépendances bien que le développement d’un chai en étage de soubassement est fréquent, notamment pour les fermes implantées à flanc de coteau. Ainsi, un hameau tel celui de la Chalucie, au sud de la commune, était probablement voué en grande partie à la viticulture avant la crise phylloxérique.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

  2. Matériau du gros oeuvre : schiste

    Mise en oeuvre : moellon

  3. Matériau du gros oeuvre : grès

    Mise en oeuvre : moellon

Typologie
  1. ferme au logis individuel
  2. ferme bloc en gouttereau
  3. ferme dissociée
  4. ferme à balet
  5. ferme hybride
  6. maison pavillon
  7. maison classique
  8. maison de ville
  9. maison à balet

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