Maison Esterlé
France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes
Historique
Relevant de la troisième vague de construction de la station, cet édifice, aux dimensions plus modestes que les constructions avoisinantes, fut bâti pour le guide Jacques Esterlé sur un ancien terrain communal, lequel fut vendu aux enchères en 1856 après une demande conjointe avec les dénommés Forgues et Casabonne, qui y édifièrent également des habitations.
Cette petite propriété est implantée au-dessus de la cascade du Valentin et au cœur de la rue de la Cascade, faisant suite à l'aménagement du chemin vicinal menant à Aas où s'installèrent, dans un premier temps, de nombreux guides. Elle abrite de nos jours une résidence privée.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle |
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Dates |
1856, daté par source |
Description
Située dans la partie basse de la rue de la Cascade, entre le village et le ravin où se jettent le Valentin et la Sourde, l'ancienne Maison Esterlé se distingue par son architecture traditionnelle et ses petites proportions contrastant avec les édifices de style urbain environnants. Elle mêle diverses influences appréciées pour leurs dimensions pittoresques à l'époque, en l'occurrence les architectures vernaculaires ossaloise, basque et helvétique - quoique les pans de bois puissent être un ajout plus récent.
Côté rue, cet édifice en moellons recouverts d'enduit jaune pâle et laissant apparaître les chaînages d'angle et un soubassement en pierre de taille d'Arudy se développe sur trois travées et un étage de logements. La porte d'entrée, surmontée d'une marquise recouverte d'ardoises pyrénéennes, se trouve excentrée sur la droite. La façade principale, dont la composition rejoint cependant la logique urbaine des édifices voisins, est en outre agrémentée de poutres selon le modèle des pans de bois basques mais de la même couleur naturelle que les volets. Il est possible que ces poutres aient été ajoutées dans la seconde moitié du 20e siècle afin d'accentuer le caractère pittoresque de la construction. Sur le pignon latéral, laissé à nu depuis la démolition de la Maison Lalanne contigüe, se démarque une frise de toit rappelant les couvertures décoratives des chalets suisses.
L'élévation postérieure donne directement sur le précipice du Valentin et une végétation abondante qui la dissimule. Hormis ses proportions évoquant une architecture typiquement rurale, l'ancienne Maison Esterlé conserve des constructions vernaculaires ossaloises la couverture à longs pans en ardoises pyrénéennes.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
1 étage carré, étage de soubassement |
Élévations extérieures |
élévation à travées |
Couvertures |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA64002620 |
Dossier réalisé par |
Delpech Viviane
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Pyrénées-Atlantiques |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour |
Citer ce contenu |
Maison Esterlé, Dossier réalisé par Delpech Viviane, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/9f874bac-2ae4-43f0-8d83-9dda0cd6f3bc |
Titre courant |
Maison Esterlé |
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Dénomination |
hôtel de voyageurs |
Précisions sur la dénomination |
pension de voyageurs |
Appellation |
Maison Esterlé |
Destination |
immeuble à logements |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 13 rue de la Cascade
Milieu d'implantation: en village
Cadastre: 2018 AN 36