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Historique
L'église ne renferme actuellement aucun vestige de son mobilier ancien : la plus grande partie du mobilier décrit dans les comptes-rendus de visites pastorales de l'Ancien Régime semble avoir disparu dès l'époque révolutionnaire, à l'exception d'un "vieil autel en bois doré" dédié à la Vierge "comprenant tabernacle, panneaux, couronnement, statue" (peut-être exécuté en 1740-1741 par le sculpteur dacquois Gratien Monbalon [1671-1751]), redoré en 1846 mais supprimé à peine vingt ans plus tard.
Décor et mobilier furent renouvelés tout au long du XIXe siècle, dès le rétablissement du culte au lendemain de la Révolution. En 1817 et 1818, la fabrique acquiert un autel dû au "sieur Monique" (sans doute le maçon et tailleur de pierre dacquois Jean Monique, 1747-1828), un tabernacle et quatre tableaux pour regarnir les autels secondaires dépouillés. Un projet d'achat d'un nouveau maître-autel en marbre par le sculpteur dacquois Bertrand Lagrange, en 1845, semble être resté sans suite, car le marbrier Verlaer fournit en novembre de l'année suivante, pour 1222 francs, un autel dessiné par l'agent-voyer Pierre Boubé (petit-fils par alliance de Jean Monique précité). Le même Boubé rédige, toujours en 1846, un important devis prévoyant l'achat de deux tableaux (une Assomption pour l'autel de la Vierge et un Martyre de saint Laurent pour le maître-autel), d'un confessionnal, d'un bénitier de marbre, d'un dais et d'une bannière de procession, d'un grand lustre en verre taillé et de divers objets du culte (chandeliers et pupitre d'autel en bois doré). Le marché est confié en mai 1846 au doreur dacquois Vincent Dombro(w)ski, qui en sous-traite une partie au serrurier dacquois Bénesse (Gratien ou son fils Jean-Baptiste) et au charpentier Jean Vidau, et sans doute au peintre tarbais François Lataste (pour les tableaux de L'Assomption et de Saint Vincent de Paul).
Deux décennies plus tard, l'agrandissement et la restauration intérieure de l'église en style néogothique (1863-1866) entraînent le remplacement d'une grande partie du mobilier, dont la réalisation est confiée au sculpteur bayonnais Auguste Fraysse (nouveaux maître-autel et autels secondaires "en marbre blanc d'Italie", crédences en bois, stalle de célébrant et lambris du chœur, chaire à prêcher). Dans le même temps (1865-1866), le verrier palois Jules-Pierre Mauméjean fournit pour 1689 francs une nouvelle vitrerie et le peintre Ernest Barthe exécute dans le chœur (scènes de la vie de saint Laurent), puis sur la totalité des murs de l'église, des peintures décoratives dont seule une partie subsiste aujourd'hui. Le décor de l'église étant alors à peu près achevé, la fabrique se préoccupe dans les années suivantes de constituer un vestiaire et un ensemble d'argenterie complet : en 1874 sont acquis les vases sacrés (fournis par les maisons parisiennes M. Thierry et Jamain et Chevron), deux nouvelles bannières de procession et deux ornements blancs complets, l'un ordinaire, l'autre "pour les grandes solennités". Un nouveau confessionnal est installé à l'occasion de la mission de 1879. Les ajouts ultérieurs ne seront plus que de faible importance (statuaire de série au tournant des XIXe et XXe siècles). Enfin, les deux cloches que renferme le clocher (rebâti en 1878-1882) ont connu plusieurs fontes et refontes au cours du XIXe siècle : en 1824 et 1836 par le Dacquois Jean Delestan, en 1855 par les Montois Narcisse Tourmeau et Vincent Labenne. Le dernier aménagement en date est le remplacement de la vitrerie de Mauméjean, endommagée par la foudre en 1936 et en 1951, par de nouvelles verrières dues à Jean Lesquibe d'Anglet (1952-1953). Dans les années 1980, le maître-autel et la chaire de Fraysse ont été morcelés et partiellement supprimés pour répondre aux exigences de la nouvelle liturgie.
Détail de l'historique
Auteurs |
Auteur :
Mauméjean Jules-Pierre Fondateur en 1860 de la fabrique de verrières Mauméjean à Pau. Fils du peintre sur faïence Joseph II Mauméjean (1809-1872) et de Catherine Dufau. Né à Saint-Esprit (alors dans les Landes, aujourd'hui commune de Bayonne) la 4 mars 1837 (déclaré sous le seul prénom de Pierre) et mort à Saint-Sébastien (Espagne) le 3 mai 1909. Marié à Pau, le 22 juillet 1868 (sous le nom de "Pierre prénommé aussi Jules"), à Marie Honorine Lalanne (née à Pau le 6 janvier 1847), fille de Jean-Pierre Lalanne, huissier à Pau, et de Marthe Tuquet. il en eut quatre fils (José, Henri, Léon et Carl), ses successeurs dans la fabrique familiale, et une fille, Marie Thérèse Gabrielle Blanche. Auteur : Blanc-Subes Françoise, cartonnier (attribution par source) Auteur : Létienne Jean-Bernard Jean-Bernard Gaston Létienne, maître-verrier né le 9 octobre 1933, actif à Tarbes jusqu'en 1995, date à laquelle Jean Hennau rachète son atelier. Fils de Gaston Roger Georges Létienne et de Marie Louise Geneviève Fourcade ; marié en 1958 à Anne-Marie Bourgeix (1933), dont trois enfants nés à Tarbes : Véronique Simone (1960), Vincent René (1967) et Laurence (1975). Source : Geneanet. Auteur : Verlaer, sculpteur (attribution par source) Auteur : Lagrange Bertrand Sculpteur, marbrier et plâtrier à Dax (8, boulevard Saint-Vincent), né à Montfort-en-Chalosse (*) en 1807, mort à Dax (8, boulevard Saint-Vincent) le 18 septembre 1874 à soixante-sept ans (AD Landes, 4 E 88/132) ; fils d'Étienne Lagrange (1771-1849), gendarme impérial puis marchand, et de Jeanne Lailheougue ; marié à Dax, le 2 février 1839, avec Marguerite Euphrosine Berlon (Dax, 22 juin 1808 - Dax, 12 janvier 1895), fille de Pierre Berlon, coutelier à Dax, et de Marie Brunet (AD Landes, 4 E 88/42), dont il eut sept enfants nés à Dax : Étienne (30 novembre 1839), Laurent (8 avril 1841 - 7 août 1844), Marie (11 août 1842), Marie Pascalie Noémi (31 janvier 1846), Germain Prosper Émile (24 février 1847), Étienne (26 avril 1848) et Maria (3 juin 1850). (*) Bertrand Lagrange est dit "né à Montfort-en-Chalosse" dans ses actes de mariage et de décès, mais l'état civil de cette commune (AD Landes, 4 E 194/1) ne mentionne pas cette naissance pour la période concernée. Auteur : Bénesse Jean-Baptiste, fondeur de cloches, serrurier (attribution par source) Auteur : Vidau Jean Jean Vidau, charpentier à Tercis-les-Bains, près de Dax, au milieu du XIXe siècle (il travailla pour l'église de Téthieu en 1846) ; charron en 1856, charpentier entre 1876 et 1881, à nouveau charron en 1886 (à ne pas confondre avec son homonyme, charpentier à Cagnotte, né en 1816 et mort en 1896). Né le 3 juin 1826 à Tercis-les-Bains et mort après 1901 ; fils de Pierre Vidau et de Marie Narbey. Marié le 31 janvier 1856, à Tercis, avec Catherine Dunoyé (Saint-Pandelon, 26 juin 1827 - après 1901), fille de Jean Dunoguier ou Dunoyé, tailleur d'habits et cultivateur, et de Catherine Bribet. Le couple eut quatre enfants nés à Tercis : Marguerite (24 septembre 1856), Lubin (7 novembre 1858), Jean (13 mai 1861) et Jean (vers 1864). Source : Geneanet. Auteur : Dombrowski / Dombrowsky / Dombroski Vincent Vincent Dombrowsky ou Dombrowski (orthographe parfois simplifiée en "Dombroski"), doreur et marchand d'origine polonaise actif à Dax au milieu du XIXe siècle. Il travailla pour les églises landaises d'Ozourt en 1842 et de Téthieu en 1846 ; le "Vincent Dombrossis", doreur à Dax, qui redore en 1845 le maître-autel de Cagnotte est certainement identifiable à Dombrowski. Peut-être identifiable à Vincent Dombrowski, né à Wola Peerowa (id est Wola Piotrowa, département de Mazowie, Pologne) le 31 décembre 1814, fils de "Wamzenieuc" (id est Wawrzyniec) Dombrowski et de Solomeyra Wielobieka. "Employé au chemin de fer du Midi", il épousa à Mont-de-Marsan, le 16 décembre 1857, Maria Adélaïde Hun (née à Saint-Denis, Seine, en 1834), fille de Charles Hun, receveur central de l'octroi, et de Justine Adélaïde Merlut (AD Landes, 4 E 192/48-49). L'identification impliquerait un changement de profession entre 1846 et 1857. Un peintre nommé Dombrowski, peut-être le même artiste, a aussi signé en 1865 un tableau du Christ en croix dans l'église de Monségur en Gironde (réf PM33001956). Auteur : Baratta A., faïencier (attribution par source) Auteur : Prat P. Fabricant de statues et marchand d'ornements religieux à Toulouse (21-30 rue Bayard) dans la première moitié du XXe siècle, successeur des anciennes maisons Moncassin et H. Miquel - E. Camus. Une carte postale conservée aux Archives municipales de Toulouse (cote 9Fi7410) figure la façade du magasin au 21 rue Bayard ("Maison Moncassin P. PRAT S.eur"). Auteur : Bercé, fabricant de statues (attribution par source) Auteur : Martin Albert Facteur d'orgues et d'harmoniums à Paris (21, rue Fontaine-au-Roi, puis 38, rue des Ecluses-Saint-Martin). Activité connue dès 1856 (cité dans la Revue de Musique ancienne et Moderne), en 1878 et 1883, médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1878. Frère d'Alexandre Martin, facteur à Provins et à Paris (31, rue Folie-Méricourt en 1856). Auteur : Delestan Jean Fondeur de cloches à Saint-Esprit (aujourd'hui quartier de Bayonne), puis installé à Dax après 1821. Né au hameau de Boussac à Saint-Simon (Cantal), baptisé le 13 mai 1762 (sour le nom de "Jean de Lestang") et mort à Dax le 19 février 1828. Fils de Guillaume "de Lestang" (nommé François Delestan dans l'acte de décès de son fils) et d'Agnès Ferradou, filleul de Jean Ferradou et de Marguerite "de Lestang". Marié à Marie Josèphe Gassion ou Sassien, dont il eut cinq enfants, tous nés à Saint-Esprit : Guillaume (1804), Pierre (1805), François-Dominique (1806-1865), son successeur dans la fonderie familiale, Jeanne (1807) et Thomas (1810). Auteur : Delestan Gustave Jean Gustave Delestan, fondeur de cloches à Dax, né à Dax le 9 novembre 1845 et mort dans la même ville, à son domicile rue Ramonbordes, le 16 mai 1907. Fils cadet de François-Dominique (1806-1865) et de Catherine Fautous, et frère de Louis-Rémy (1843-1896), son associé. Marié à Belin (Gironde), le 26 avril 1881, avec Claude Marie Domecq-Cazaux (Belin, 27 juin 1860 - Dax, 23 juin 1887), fille de Jean Domecq-Cazaux, greffier de la justice de paix, et de Marie Séverine Sallefranque, et sœur de Mgr Jean-Honoré Domecq-Cazaux (1865-1939), archiprêtre de la cathédrale de Bazas, vicaire général du diocèse de Bordeaux, protonotaire apostolique. Auteur : Boubé Pierre Pierre Boubé (ou "Boubée" selon son acte de naissance), architecte ou agent voyer et "arpenteur-géomètre" de la ville de Dax (succède au chevalier de Caupenne avant juillet 1832), expert géomètre et employé au Génie militaire. Né à Dax le 14 thermidor an V (31 juillet 1797) et mort dans la même ville le 27 décembre 1856 ; fils de l'hôtelier Pierre Boubé et de Marie André (morte en 1857) ; marié à Dax, le 12 octobre 1824, à Marguerite Augusta Bénesse (Dax, 26 décembre 1804 - Dax, 3 juillet 1869), fille de Jean-Baptiste Bénesse, négociant et maire de Saint-Vincent-de-Paul, et de Françoise Monique (fille du maître-maçon Jean Monique), dont il eut cinq enfants : Jean-Baptiste (1826-1896), capitaine de marine, officier de la garde impériale ; Jean-Baptiste Prosper Léopold (1833-1924), receveur des contributions indirectes ; Anne (1836-1879) ; Alida Françoise (1840-1888) ; Françoise Alida (1842-?). Auteur : Monbalon Gratien (Gratian) Joseph Gratien (ou Gracien ou Gratian, dit aussi Joseph) Monbalon ou Mombalon (il signait "Monbalon"), maître-sculpteur à Dax dans la première moitié du XVIIIe siècle ; auteur du maître-autel de l'église de Téthieu en 1740-1741 (disparu) et du tabernacle du maître-autel de l'église de Lévignacq en 1742 (in situ). Né vers 1671, mort à Dax le 5 octobre 1751 à l'âge de quatre-vingts ans environ et inhumé en l'église du couvent des Cordeliers. Marié (sous le nom de "Joseph Monbalon, sculpteur") à la cathédrale de Dax, le 26 février 1715, à Marie Paries (née à Dax le 5 novembre 1690, morte à Dax le 23 novembre 1734 et inhumée aux Cordeliers), fille de Pierre Paries, cordonnier, et de Marie Dufourcq, et sœur de Catherine (épouse du maître-maçon Pierre Minvielle), il en eut huit enfants, tous nés à Dax : 1) Jeanne Monbalon (née le 9 juillet 1716, baptisée à la cathédrale le même jour, filleule de son oncle Pierre Paries, maître-fournier, et de sa tante Jeanne Paries, femme du maître-charpentier Pierre Chevalier ; morte à Dax le 17 mai 1793, veuve d'Hilaire Muller) ; 2) Catherine Monbalon (née le 31 mars 1718, baptisée à la cathédrale le même jour, filleule du charpentier Pierre Chevalier et de sa tante Catherine Paries) ; 3) Marie Monbalon (née le 28 juin 1719 et baptisée le lendemain à la cathédrale de Dax, filleule du maître-sculpteur Pierre Roger et de Marie Paries ; morte à Dax le 25 octobre 1721 et inhumée aux Cordeliers) ; 4) Marie Monbalon (née le 15 janvier 1721 et baptisée le lendemain à la cathédrale de Dax, filleule du maître-doreur François Duchemin et de Marie Fourçats ; mariée à la cathédrale, le 12 mai 1753, au cordonnier Jean Dufau, oncle maternel du maître-maçon Jean Monique) ; 5) Marthe Monbalon (née le 10 novembre 1722, baptisée à la cathédrale le lendemain, filleule du maître-sculpteur Pierre Giraud et de Marthe Laurède-Dupont ; morte à Dax le 6 janvier 1781 ; marraine de son neveu Guillaume Dufau le 20 septembre 1757) ; 6) Pierre Monbalon ou Mombalon, sculpteur (né le 26 juin 1727 et baptisé le même jour à la cathédrale, filleul du maître-doreur Pierre Toureille et d'Isabeau Graziède ; témoin au mariage de sa sœur en 1753 et parrain de sa nièce Josèphe Dufau le 24 mars 1755) ; 7) Pierre Monbalon (jumeau et homonyme du précédent, né le 26 juin 1727 et baptisé le même jour à la cathédrale, filleul du maître-maçon Pierre Menbielle et de Catherine Chevalier) ; 8) Fabien Monbalon, doreur (né le 16 juillet 1729 et baptisé le lendemain à la cathédrale, filleul du menuisier Fabien Malet et de Josèphe Cazaubon, femme du maître-sculpteur Pierre Giraud ; mort à Dax le 28 mars 1757 et inhumé aux Cordeliers). Gratien Monbalon parraina à la cathédrale de Dax, le 19 juillet 1730, Gratien Minvielle, fils de Pierre Minvielle et de sa belle-sœur Catherine Paries. Sources : registres paroissiaux de la cathédrale de Dax (AD Landes, E dépôt 88). Auteur : Monique Jean Maître-maçon et entrepreneur, né à Dax le 4 novembre 1747 (filleul de Jean Dupérier et de Marie de Debarat) et mort dans cette ville le 25 janvier 1828 ; fils de Guillaume Monique (1722-1773), lui-même troisième génération d'une lignée de tailleurs de pierre et de maçons, et de Marie Josèphe Dufau (1722-1759) ; épouse en premières noces à Dax, le 18 février 1772, Marguerite Ferran, et en secondes noces, à Dax le 6 février 1776, Jeanne Lasserre (1752-1813), fille, petite-fille et sœur de maîtres-maçons, dont il eut quatre filles : Françoise (1777-1863), épouse en 1800 de Jean-Baptiste Bénesse (1776-1863), négociant et maire de Saint-Vincent-de-Paul, et belle-mère de l'agent-voyer Pierre Boubé ; Marguerite (1777-?), épouse en 1810 de Jean-Baptiste Darrobert (1784-1864), bonnetier ; Marthe et Jeanne Monique. |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Mobilier |
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Référence du dossier |
IM40004115 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2011 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Laurent, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a667fd8f-2d99-47e8-9d4f-8ca828cff339 |
Titre courant |
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Laurent |
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Parties constituantes non étudiées |
verrière exposition confessionnal fonts baptismaux clôture d'autel clôture des fonts baptismaux tronc meuble de sacristie chandelier pascal chandelier d'autel croix d'autel pupitre d'autel sonnette d'autel vase d'autel calice ciboire patène plateau de communion thabor veilleuse du saint sacrement encensoir goupillon navette à encens seau à eau bénite santon croix de procession croix chandelier d'église tour d'autel conopée pale drap mortuaire garniture de dais de procession soutane chape dalmatique étole manipule ornement voile huméral armoire chandelier lanterne groupe sculpté statue estampe livre cloche harmonium |