Maison Cadet, puis Maison Laporte

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Absent des représentations antérieures à 1837, mais déjà présent sur le plan géométrique d'Eaux-Bonnes en 1841, cet édifice endosse dès l'origine la fonction de pension pour touristes. Relevant de la deuxième vague de construction de la station après les abords immédiats de l'établissement thermal, il compte parmi les plus anciens gîtes de l'actuelle rue Louis-Barthou.

Construite pour le dénommé Cadet entre 1837 et 1841, la maison fait l'objet d'agrandissements entre 1855 et mai 1856 commandés par ses nouveaux propriétaires, les frères Laporte, qui lui font atteindre 31 ouvertures imposées. La famille Laporte exploite cette pension ou "maison garnie" mentionnée dans les guides touristiques au moins jusqu'au début du 20e siècle, où elle appartient à Julien Peyre Laporte, négociant à Hallaite en Californie, puis à Jean Laporte, alors présenté comme maître d'hôtel à Eaux-Bonnes. La demeure abrite de nos jours une résidence privée.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Secondaire : 3e quart 19e siècle

Dates

1837, daté par travaux historiques

1855, daté par source

Située à proximité du jardin Darralde dans l'enfilade de constructions à l'entrée de la station thermale, l'ancienne Maison Laporte s'inscrit dans le contexte du développement urbain de la station, participant de ce fait au singulier ensemble architectural d'Eaux-Bonnes. Son architecture mêle les prérogatives de l'urbanisme haussmannien naissant et les influences vernaculaires ossaloises.

Comptant parmi les premiers édifices de l'entrée de la station, elle s'appuie sur un plan carré pour dresser ses deux étages de logements. La façade principale composée de trois travées est recouverte d'un enduit beige, excepté au niveau des encadrements de baie en pierre de taille grise d'Arudy. La porte d'entrée, située dans la travée de droite, bénéficie d'un encadrement sculpté plus élaboré que ceux des édifices voisins. L'adjonction réalisée à l'arrière épouse le rebord du précipice donnant sur le Valentin, si bien que l'élévation postérieure compte quatre étages, dont un dans le soubassement, à l'instar de l'Hôtel du Commerce ou de l'Hôtel des Pyrénées, tous deux voisins. Entre la maison originelle et cette extension, se trouve une petite cour intérieure.

Comme dans le cas des constructions urbaines, et notamment haussmanniennes, la façade sur rue, destinée à l'apparat, est beaucoup plus soignée que l'élévation postérieure non destinée au regard.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

étage de soubassement, 2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , 5 rue Louis-Barthou

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 7

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