Hôtel particulier, dit hôtel de Saint-Chamond

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Confolens

En 1775, M. de Saint-Chamond, comte de Confolens, y fait élever son hôtel particulier. C'est la maison natale de François Saturnin dit Léonide Babaud-Laribière.

En 1882, le local est loué pour installer une école de filles, qui déménage quelques années plus tard 3 place de la Fontorse (parcelle AI 71).

Les renforts en métal des linteaux du rez-de-chaussée et de la limite entre le rez-de-chaussée et le premier étage datent de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle.

Périodes

Principale : 2e moitié 18e siècle

Secondaire : 2e quart 19e siècle

Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle

Dates

1775, daté par travaux historiques

Auteurs Personnalite : Saint-Chamond, propriétaire (attribution par source)
Personnalite : Babaud-Laribière François Saturnin Léonide

Prénom d'usage, Léonide, publiciste, élu à l'assemblée constituante en 1848. Préfet de la Charente (1870-1872) puis des Pyrénées-Orientales (1872-1873). Il décède en fonction à Perpignan. et inhumé à Confolens.

, habitant célèbre (attribution par source)

L'hôtel particulier présente sa façade antérieure sur la rue Théophile-Gibouin, et est situé légèrement en avant par rapport aux deux maisons voisines (AK 174 et AK 176), ce qui était déjà le cas sur le cadastre 1826. Cette façade présente six travées d´ouvertures et comporte un rez-de-chaussée et deux étages. La porte, à deux vantaux cloutés et serrurerie ancienne, est située sur la troisième travée en partant de la gauche. Les encadrements des baies sont en bois aux étages. Au rez-de-chaussée, les piédroits sont en granite avec des linteaux probablement en bois, avec un renfort en métal ferreux, sauf pour la porte dont le linteau en bois a été remplacé récemment. Deux grandes barres métalliques viennent également renforcer la sablière entre le rez-de-chaussée et le premier étage, avec un décalage vers le haut de celle située au-dessus des deux travées les plus à droite. Ces éléments suggèrent la présence probable de pans de bois sous l'enduit de cette élévation. Les chaînes d'angle sont irrégulières, en granite.

La façade postérieure, vers la Vienne, comporte également six travées. Le toit, à longs pans, présente des croupes latérales.

Au fond du jardin, sur le quai Alcide-Pautrot, se trouve un pavillon de jardin construit en pans de bois et couvert d'un toit en pavillon en ardoises avec épi de faîtage.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : granite

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Mise en oeuvre : pan de métal

    Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : pan de bois

    Revêtement : enduit

  4. Matériau du gros oeuvre : brique

Toits
  1. ardoise, tuile creuse
Étages

rez-de-chaussée, 2 étages carrés

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

  2. Forme de la couverture : toit en pavillon

Typologie
  1. logement à étage à porte décentrée
  2. logement à plus de 5 travées
  3. encadrement en bois pour les baies du logement

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente , Confolens , 14 rue Théophile Gibouin

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1826 C 214, 1992 AK 175

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