Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Cette maison remonte certainement à la période de reconstruction de l'après-guerre de Cent Ans - peut-être au début du XVIe siècle -, comme l'attestent ses murs en moellon et une fenêtre (au premier étage, mur-pignon ouest), dont le cadre est chanfreiné en ébrasement (vestiges en place). La maison comprenait alors un rez-de-chaussée presque aveugle, à vocation de cave ou de cellier, et un premier étage habitable.

En 1813, la maison se compose de deux corps de logis : celui situé à l'ouest (l'actuelle parcelle AI 136), qui est bordé sur le côté nord par un jardin, appartient à un certain Jacques Lambotte ; celui à l'est est possédé par un certain Jean Simounière, les deux ne résidant pas dans ces demeures. La maison située à l'ouest a fait l'objet d'une campagne de travaux au cours de la seconde moitié du XIXe siècle (toits en croupe, enduit partiel laissant apparaître les chaînes d'angle et les cadres des baies en bandes lisses, installation de volets extérieurs), tandis que celle située à l'est a été détruite à une date qu'on ignore. La maison située à l'ouest a été agrandie récemment à l'emplacement de l'ancienne maison située à l'est disparue.