Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret

Côte : 246 G 1

ISBD/Commentaire :

AD Creuse. Série G ; 246 G : 1. Terrier de Saint-Sulpice-le-Dunois. 1583-1584.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret

Côte : 10 F 31

ISBD/Commentaire :

AD Creuse. Série F ; 10 F : 31. Lettre au préfet l´informant de la nécessité de réparations à effectuer à l´église. An 10.

Lieu de conservation : Direction Régionale des Affaires Culturelles du Limousin, service des Monuments Historiques, Limoges

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

AMH, Limoges. Non coté. Creuse. Saint-Sulpice-le-Dunois. Eglise Saint-Sulpice. BOUCHER Jean-Pierre, septembre 1993. Commission Régionale du Patrimoine et des Sites du Limousin.

Lieu de conservation : Direction Régionale des Affaires Culturelles du Limousin, service des Monuments Historiques, Limoges

Côte : non daté

ISBD/Commentaire :

AMH, Limoges. Non coté. Creuse - Saint-Sulpice-le-Dunois. Eglise Saint Sulpice. [s.d.]. Dossier documentaire (arrêtés, avis réglementaires, documentation, correspondances).

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

ALAMARGUY, André. Saint-Sulpice-le-Dunois. La rénovation de l´église avance à un bon rythme. La Montagne (éd. Creuse), 17 décembre 2007.

Mention : p. 487-489.

Lieu de conservation : Conseil départemental de la Creuse, Guéret

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

LACROCQ, Albert. Excursion de la Société du 16 juillet 1939. Saint-Sulpice le Dunois, l´église. Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, 1940, t. XXVII (3e fascicule), p. 487-489.

Mention : p. 90-92.

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

GRIFFE, Elie. Lettres Patentes des évêques de France recueillies dans les registres du pape Clément VI (1342-1352). Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1934, volume 20, numéro 88, p. 481-482.

Mention : p. 332-333.

Lieu de conservation : Conseil départemental de la Creuse, Guéret

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

LOURADOUR, Andrée. Reliquaires en Creuse au cours des siècles. Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, 1975, t. XXXIX (1er fascicule). p.280-345.

Mention : p. viii-ix.

Lieu de conservation : Conseil départemental de la Creuse, Guéret

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

URBANI (abbé). Note sur le culte de Saint Roch et de Saint Jean-Baptiste dans la paroisse de Saint-Sulpice-le-Dunois. Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, 1922, t. XXII (1er et 2e fascicules).

Mention : p. 60.

Lieu de conservation : Conseil départemental de la Creuse, Guéret

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

COMBROUZE-LAFAYE, C. Les églises fortifiées en Limousin. Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, 1999. 100 p.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Creuse, Guéret

Côte : 104 J 117

ISBD/Commentaire :

PERRON, Jérôme. L´occupation médiévale du sol du pays de Dun en Haute Marche. [S.l.] : [s.n.], [2001]. Mémoire de maîtrise : Histoire : Limoges : Université des lettres et sciences humaines (Centre de recherches Historiques et Archéologiques médiévales) : 2001.

Mention : p. 200-205, 284-286.

Côte : non coté

ISBD/Commentaire :

PEYNAUD, Claude. Les petits châteaux de la Haute-Marche aux XVe et XVIe siècles. Mémoire de maîtrise d´histoire de l´art, sous la direction de Jean GUILLAUME. Poitiers : université de Lettres et Art, 1988-1989.

Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges

Côte : (23) 726.5 LAC

ISBD/Commentaire :

LACROCQ, Louis. Les églises de France : Creuse. Paris : Librairie Letouzey et Ané, 1934. 207 p. : ill. ; 28 cm.

Lieu de conservation : Conseil départemental de la Creuse, Guéret

Côte : Non coté

ISBD/Commentaire :

ARNAUD, Philippe. Mémoire en Images. Le canton de Dun-le-Palestel. Saint-Cyr-sur-Loire : Ed. Alan Sutton, 2006. 128 pages.

Le siège de l´archiprêtré de Bénévent.

Patron collateur : évêque de Limoges.

C´est le 31 mai 1339* que l´évêque de Limoges, Roger Le Fort des Ternes, sépare l´archiprêtré de Bénévent de l´église de la Jonchère et unit ledit archiprêtré à l´église de Saint-Sulpice-le-Dunois. On ne connait pas les raisons qui ont motivé ce choix. (...) Le 21 janvier 1344**, Raoul de La Fayolle, curé de Saint-Sulpice-le-Dunois, reçoit la bulle de confirmation de la séparation mentionnée ci-dessus ; Gruyer, archiprêtre de Saint-Sulpice-le-Dunois, fait dresser le terrier de la cure en 1526-1527, mais Jean Anneboux son successeur, à la suite de lettres royaux donnés à Paris le 27 septembre 1581 fait dresser en 1583 le terrier de la cure de nouveau, car les papiers ont été perdus pendant les guerres de Religion***. (...) Les bâtiments de l´archiprêtré étaient situés à l´intérieur du fort de Saint-Sulpice-le-Dunois : et premièrement led. archiprieuré de Saint-Sulpice-le-Dunois consiste en un corps de logis couvert à tuile, est devant le fort dud ; lieu qui consiste en deux chambres hautes, un grenier au dessus les dits chambres et par le bas un cellier et une étable avec une tourelle qui sert de garderole en laquelle il y a trois étages et pour monter audit chambres, il y a un escalier de bois au pied duquel il y a six marches de pierre et un autre escalier de bois par-dessus pour monter aud. Grenier. Jean Anneboux, archiprêtre, disposait alors d´une maison et de son jardin à proximité d´une grange qui était sans doute destinée à recueillir les produits des dîmes, cens, rentes et autres redevances : Jean Anneboux prêtre archiprêtre de l´archiprieuré de Saint-Sulpice-le-Dunois et tenir en lad. condition les domaines et héritages qui s´en suivent, scavoir une maison avec son cheval étant devant laditte maison et jardin étant derrière icelle contenant une boisselée de terre ou environ qui jouxte les champs communs dud. Village et le jardin d´André Poipaud, plus une grange avec son cheval. Les archiprêtres avaient un tombeau qui leur était destiné dans l´église paroissiale. (...) L´archiprêtre de Saint-Sulpice-le-Dunois prélevait plusieurs redevances sur les paroisses de Saint-Sulpice-le-Dunois, Bussière-Dunoise et la-Celle-Dunoise.

* Lettres Patentes des évêques de France recueillies dans les registres du pape Clément VI, publié par A. GRIFFE. Paris : 1933, p. 90-92.

** Idem.

*** LACROCQ, Louis. Notes historiques des registres paroissiaux. Mémoires de la Société des Sciences Naturelles, Archéologiques et Historiques de la Creuse, 1927, T. XXIV, p. 503-527.

PERRON, Jérôme. L´occupation médiévale du sol du pays de Dun en Haute Marche. Mémoire de maîtrise d´histoire, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges, Centre de Recherches Historiques et Archéologiques Médiévales, 2001. 411 p., p. 160-163.

La paroisse de Saint-Sulpice-le-Dunois s´étend sur une superficie de 2085 hectares, ce qui est indice de son ancienneté tout comme ses limites naturelles et harmonieuses. (...) La paroisse est dédiée à Saint Sulpice de bourges, ce qui s´explique ici par la proximité relative de Bourges. L´évêque métropolitain de Bourges, mort en 647, est titulaire de 18 églises, toutes situées dans le Nord du diocèse de Limoges ; ce culte semble s´être imposé très tôt puisque Saint Eloi (mort en 659) s´arrêta à Bourges pour prier le tombeau du Saint.

PERRON, Jérôme. L´occupation médiévale du sol du pays de Dun en Haute Marche. Mémoire de maîtrise d´histoire, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges, Centre de Recherches Historiques et Archéologiques Médiévales, 2001. 411 p., p. 93-94.

Cette église dédiée à Saint Sulpice de Bourges était au patronage de l´évêque de Limoges. Elle offre la particularité d´avoir été, à partir de 1339*, le siège de l´archiprêtré de Bénévent. Elle comprend une nef du XIIe siècle, de quatre travées, prolongée par une travée revoûtée au XIVe siècle, formant un choeur et terminée par un chevet plat. (Au XIVe siècle également, un bas-côté a été ajouté au Nord.) Les travées de la nef, autrefois voûtées en berceau dont une corniche en quart de rond indique le départ, sont maintenant lambrissées. L´entrée du choeur est marquée par un arc doubleau en plein cintre qui a été refait et qui retombe sur des piliers rectangulaires à colonnes adossées dont les chapiteaux sont épannelées. Le choeur a été voûté d´ogives au XIVe siècle. Les nervures de cette voûte, qui a été remaniée, retombent sur des colonnettes à chapiteaux épannelés ; elles offrent le profil habituel dans notre région, à cette époque, d´un bandeau dégagé par un cavet. A la clef est sculpté l´agneau Pascal. Le bas-côté placé au Nord a été construit au XIVe siècle en deux fois, ainsi que le montre la différence de largeur entre ses travées, dont les deux premières sont plus étroites. Cette partie de l´édifice a le même voûtage (sic) d´ogives que le choeur, la retombées des nervures se faisant sur des colonnes engagées à chapiteaux polygonaux. Les arcades mettant en communication la nef et le bas-côté sont brisés. Un portail du XIIe siècle s´ouvre à l´ouest ; de tracé brisé, il présente trois voussures garnies de boudins et de colonnettes à chapiteaux isolés, avec masques humains et feuilles plates. Le mur Sud, qui a été remanié et rehaussé, offre une rangée de modillons sculptés de têtes d´animaux, billettes, copeaux. On note une croix antéfixe au chevet et les débris d´une autre à coté du portail.

L´église a été fortifiée au cours des XIVe - XVe siècles. Le terrier de l´archiprêtré de Saint-Sulpice-le-Dunois de 1583-1584** précise que : led. archiprieuré de Saint-Sulpice-le-Dunois consiste en un corps de logis couvert à tuile, est devant le fort dudit lieu. Ce fort entourait l´église de Saint-Sulpice-le-Dunois ; il ne semble pas que cette enceinte était entourée d´un enclos fossoyé. L´ancien plan cadastral de Saint-Sulpice-le-Dunois permet de restituer l´enceinte de ce fort d´une manière plus ou moins aléatoire. Cette enceinte de forme ovalaire peut être délimitée sur trois cotés par la chaussée de route ; tandis que la délimitation, coté Sud, suivrait la place qui se trouve derrière l´église. Le système de défense comprenait deux éléments : à l´est, on a flanqué les angles du chevet de contreforts massifs que devait surmonter des réduits communiquant entre eux par une galerie hourdée extérieure, à laquelle on accédait par une ouverture rectangulaire, percée dans le pignon ; au nord-ouest a été bâti un massif clocher-donjon carré, divisé intérieurement en trois étages. Il possède des archères de jour et son unique porte s´ouvre sur l´intérieur de l´église ; il est qualifié de "garderole" en 1583-1584***. Cette maison-tour**** est accolée à la nef romane de l´église ; elle doit sa survie à sa récupération en clocher d´une église dont seules la nef romane et une amorce de transept furent construits avant le XVe siècle. Il s´agit d´un massif de 18 mètres de haut pour 8 mètres de côté. Les murs épais, à la base de 1,60 mètre, ne font plus que 0,60 mètre au sommet. Il est construit sur un petit bahut, selon une technique de maçonnerie qui conserve aux chaînages d´angle une très grande valeur, et l´accès se fait par le premier étage. Un porche en oeuvre, couvert en arc brisé, donnait accès sur un intérieur entièrement planchéié. Les planchers sont établis soit sur des retraits du mur, soit sur des solives fichées dans le mur. Les traces laissées par les planchers sont absolument irrégulièrement répartis. Les murs réalisés en simple blocage***** présentent des chaînages d´angle en pierre de taille et chaque étage est sobrement ouvert sur l´extérieur par des archères de jour (paroi ouest) ou par des baies de tir et de gué (paroi est et couronnement). Aujourd´hui, une vaste cage d´escalier permet de grimper dans ce donjon et de rejoindre les combles latéraux de la nef et du choeur, où se situait un autre système défensif. A l´est, au centre du pignon, une ouverture de guet est encadrée de quatre trous d´angle, traces de l´encastrement des madriers d´une logette. C´est par un jeu d´échelles intérieures que les défenseurs montaient aux derniers réduits défensifs de l´église, sorte de coffrage en bois implantés au dessus des deux contreforts du chevet. La présence du clocher nord-ouest gêna le développement des travées occidentales du bas-côté nord construit à la fin du XIVe siècle. La porte d´entrée du clocher s´ouvrait sur l´extérieur jusqu´à la fin du XIVe siècle mais, placée au niveau du sol, cette ouverture était trop large et trop accessible pour être défensive. L´intégrer à l´église fut une précaution supplémentaire.

Au cours du XIVe siècle, quelques embrasures de tir furent ménagées dans les murs du clocher ; c´est sans doute au cours de cette même campagne de travaux que l´on associa à la tour de l´ouest le système défensif oriental. Cette fortification autour de l´église de Saint-Sulpice-le-Dunois intervient certainement autour de la guerre de Cent ans.

* Lettres Patentes des évêques de France recueillies dans les registres du pape Clément VI, publié par A. GRIFFE. Paris : 1933, p. 90-92.

** AD Creuse, Série G : 246 G 1. Terrier de Saint-Sulpice-le-Dunois, 1583-1584.

*** Idem.

**** PEYNAUD, C. Les petits châteaux en Haute Marche aux XVe et XVIe siècles, mémoire de maîtrise d´histoire de l´art, Poitiers, 1989, p. 200-205.

***** COMBROUZE-LAFAYE, C. Les églises fortifiées en Limousin. Limoges : 1999, p. 60.

PERRON, Jérôme. L´occupation médiévale du sol du pays de Dun en Haute Marche. Mémoire de maîtrise d´histoire, Université des Lettres et des Sciences Humaines de Limoges, Centre de Recherches Historiques et Archéologiques Médiévales, 2001. 411 p., p. 157-159.

Saint Roch, patron secondaire de l´église de Saint-Sulpice-le-Dunois, y est invoqué comme protecteur du bétail.

Jadis, le 16 août, jour de sa fête, (...) une nombreuse assistance de fidèles emplissait l´église, tenant à la main un bouquet composé de cette plante très commune au mois d´août dans les fossés et sur le bord des eaux, l´Inule dysentérique, vulgairement appelée herbe de saint Roch. Le célébrant bénissait ces plantes avant la messe et, la messe dite, on se rendait en procession à une fontaine, dite fontaine de Saint-Mandé, qui se trouve à deux cents mètres environ de l´église. (...)

Ce n´est pas à cause des propriétés médicinales qu´elle peut avoir que cette plante était choisie et conservée soigneusement ensuite dans les maisons et les étables ; mais elle était cueillie à cause de son nom vulgaire, herbe de saint Roch, et conservée à cause de la bénédiction spéciale qu´elle avait reçue, bénédiction qui demandait à Dieu, créateur et providence de l´univers, d´étendre sa protection sur les hommes et sur les animaux. C´est la formule que le Rituel Romain indique pour une bénédiction des herbes le jour de l´Assomption de la sainte Vierge. La fête de saint Roch tombant le 16 août, on peut supposer que c´était cette bénédiction qui était renvoyée au lendemain.

URBANI (abbé). Note sur le culte de Saint Roch et de Saint Jean-Baptiste dans la paroisse de Saint-Sulpice-le-Dunois. Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, 1922 (1er et 2e fascicules), T. XXII, p. viii.