Maisons, fermes, granges et étables de la Communauté d'Agglomération Limoges Métropole

France > Nouvelle-Aquitaine

La mutation des activités agricoles autour de la ville de Limoges et la forte urbanisation de cette couronne depuis les années 1970-80 a provoqué un changement d´usage des fermes et des bâtiments agricoles. Lors de l´enquête de terrain, il a été constaté auprès de la population rencontrée, une réelle perte d´information sur les états et les usages d´origine. Les fermes dans la majeure partie des cas sont aujourd´hui transformées en maisons d´habitation et leurs dépendances agricoles ne sont plus utilisées comme telles. Il est parfois difficile de reconstituer les unités d´origine lorsqu´elles sont composées d´éléments dissociés. Pour la période médiévale, les témoignages du bâti civil ou rural sont rares et d´autant plus difficiles à déceler que l´enquête a été limitée à l´extérieur des édifices. Sur 2510 maisons ou fermes vues, 73 chronogrammes du 17e siècle ont été relevés, 146 du 18e siècle, 179 du 19e siècle et 55 du 20e siècle, étant entendu que d´autres éléments interviennent pour dater ces édifices. Leur datation porte généralement sur plusieurs périodes. 51 édifices comporteraient des éléments du 16e siècle, 314 du 17e siècle, 785 du 18e siècle. 62% du corpus comporte éléments du 19e siècle ou bien est à dater du 19e siècle ; 54% du corpus comporte des éléments du 20e siècle ou bien date au moins de la première moitié du 20e siècle. Il est à signaler que de rares granges-étables de plan ovalaire, sont portées sur des plans des biens des Jésuites levés en 1775, ou encore sur le cadastre napoléonien pour les communes d´Eyjeaux et de Feytiat. Il s´agit de bâtiments dont la couverture en forme de chapiteau repose sur des poteaux porteurs, les murs servant d´enveloppe. Ce type de construction ici a complètement disparu. Les documents figurés anciens montrent que la zone d´extension des granges ovales, principalement limitée à la jonction de la Corrèze de la Dordogne et de la Haute-Vienne, s´étendait vers le nord jusqu´à Eyjeaux et Feytiat.

Périodes

Principale : 16e siècle

Principale : 17e siècle

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Les observations suivantes portent sur un corpus de 2510 édifices recensés, dont 1589 sont des fermes et 921 des maisons. Les fermes : Situation, milieu d´implantation : Les fermes encore en activité ou bien recensées comme telles selon leur fonction d´origine, sont situées principalement dans des écarts qui portent l´appellation limousine de villages, quelques unes sont situées en isolé. On dénombre aussi quelques fermes dans les chefs lieux de commune. Certaines se trouvent aujourd'hui englobées dans le tissu densément construit de lotissements ou de zones industrielles, leurs bâtiments agricoles ont alors été transformés en maisons d´habitation. L´origine historique des implantations n´a pas été étudiée. Quelques plans établis au 4e quart du 18e siècle par les jésuites de Limoges pour cartographier leurs biens fonciers, comparés au cadastre napoléonien et aux divers plans cadastraux de la première moitié du 20e siècle permettent cependant de constater une réelle permanence des milieux d´implantation et peu d´évolution du réseau viaire à l´intérieur des villages ou écarts. Fig. 3 à 5. L´eau étant très présente dans le sous-sol, on observe qu´il n´y a pas de règle d´implantation mais une vraie diversité, soit sur des lignes de crêtes, soit dans des creux de vallonnements. Certains villages sont caractérisés par les murs en pierres sèches qui entourent des parcelles bâties ou non bâties ou qui bordent les anciens chemins. C´est le cas à Aureil aux lieux-dits de Bost-las-Mongeas et Chavagnac, ou encore à Eyjeaux, au lieu-dit Laubaudie. Fig. 6, 7. Composition d´ensemble et typologie : Cette aire d´étude présente comme d´ailleurs dans d´autres territoires du Limousin, des maisons ou fermes de maître auxquelles sont adjointes des parties agricoles composées de logements de métayer et de dépendances agricoles. Pour cette catégorie d´édifices, on distingue un premier groupe dont le corps de logis principal est caractérisé par une travée centrale, formant au niveau du toit, une tour couverte en pavillon. Dans cette travée centrale se développe l´escalier de distribution généralement tournant à retours. Ces constructions sont antérieures au 18e siècle. Fig. 8, 9. Un deuxième groupe de logis de maître est constitué d´édifices à cinq travées, voire six, ou bien à trois travée, le plus souvent couverts d´un toit à croupes et présentant des détails d´architecture soignés, signifiants du statut social des propriétaires, tels que la porte d´entrée, les baies ornées ou encore les cheminées. Fig. 10 à 16. Les observations suivantes portent sur un corpus de 1589 fermes recensées qui se répartissent de la façon suivante : ---fermes en blocs à terre dont le logis et la grange-étable sont sous une même ligne faîtière : 321/1589 ; soit 20,20% Pour ce type, à partir du module le plus simple, constitué d´un logis d´une seule pièce et d´une grange, les variantes se font par les logis et/ou par le développement des granges-étables qui ont pu s´ajouter les unes aux autres au fil du temps. Le logis peut éventuellement se situer entre deux granges-étables. Fig. 17 à 22. ---fermes en blocs à terre dont le logis et la grange-étable sont sous deux niveaux de lignes faîtières : 451/1589 ; soit 28,22% Le logis est dans ce cas plus développé en hauteur, comprenant le plus souvent, un étage carré et éventuellement un comble à surcroit éclairé en façade. Les logis sont le plus souvent couverts d´un toit à longs pans, quelques uns sont à croupes. Fig. 23 à 27. -les fermes en éléments dissociés : 368/1589, soit 23,15%. Elles sont constituées d´un logis, généralement plus développé que dans le type en bloc-à-terre, et d´une ou plusieurs granges-étables auxquelles s´ajoutent d´autres dépendances, porcherie, poulailler ou four à pain. Fig. 28 à 30. Pour ce groupe en éléments dissociées, il est souvent difficile aujourd´hui, de reconstituer les ensembles d´origine, compte tenu de l´imbrication des bâtiments les uns par rapport aux autres dans un même village. Seule une analyse fine des propriétés, à différentes périodes, permettrait les restitutions historiques de façon plus fiable. -les fermes de plan-massé 144/1589, 9,06%) Ce sont des constructions qui s´organisent autour de deux façades opposées, une pour le logis et une pour la grange-étable. -les fermes de plan concerté 42/1589, soit 2,64% s´organisent selon un plan en L ou en U, autour d´une cour fermée ou partiellement fermée. Au logis principal, peuvent s´ajouter un ou des logements de domestiques et les granges-étables peuvent être multiples. Fig. 31, 32. -les fermes à bâtiments jointifs : 332/1589, soit 20,89% sont souvent le résultat d´ajouts successifs, auxquels peuvent s´additionner des bâtiments séparés. Fig. 33. Les parties constituantes : Outre le logis, les parties constituantes toujours présentes sont les granges et les étables et comme l´indique le terme générique de « grange-étable», les deux fonctions d´abri pour les bêtes et de stockage des fourrages sont réunies sous un même toit. Ceci étant une constante autour de Limoges comme d´ailleurs au-delà, à travers le Limousin, région traditionnellement d´élevage et de polyculture. Les granges-étables présentent très souvent encore sur leur façade antérieure, des trophées de concours agricoles, fierté de leurs propriétaires. Fig. 34, 39. La grange aux dînes fortifiée des Monts à Saint-Gence, datée du 16e siècle ainsi que la grange du château du Puytison à Feytiat sont probablement les granges les plus anciennes de cette aire d´étude. Les granges-étables, principalement destinées aux bovins, sont dans leur grande majorité de type limousin c´est-à-dire qu´elles sont de plain-pied avec toutes leurs ouvertures sur le même mur gouttereau. De l´élément le plus simple comprenant une étable et une petite grange avec porte charretière, au plus important en longueur, toutes les combinaisons avec plusieurs granges et plusieurs étables peuvent se rencontrer. Cependant le type couramment répandu présente une porte charretière centrale entourée de deux portes d´étables. Fig. 35,36. De façon récurrente, les portes charretières présentent un linteau droit en bois. Pour quelques rares cas, du 17e ou du 18e siècle, la porte charretière est couverte d´un en arc en plein-cintre. On peut également trouver en couvrement de portes charretière, des linteaux cintrés en brique, pour des granges construites dans les premières années du 20e siècle. Fig. 37, 38. Intérieurement, ces granges-étables présentent deux niveaux de structure. La partie servant d´étable est couverte d´un plancher destiné à recevoir la récolte de foin. Les étables sont séparées du reste de l´édifice par des « cornadis » aménagés pour laisser passer les têtes du bétail au-dessus des mangeoires. Fig.40. La partie libre située en face de la porte charretière permet de faire entrer les charrettes pour les décharger. Cet espace qui constitue un passage transversal le long des mangeoires pour les approvisionner, servait aussi à l´origine d´aire à battre. Les granges-étables de type auvergnat qui ont été recensées sont limitées au nombre de 16. Ce type de construction est aménagé généralement sur des terrains présentant un dénivelé. L´étable occupe le rez-de-chaussée, tandis que l´accès au niveau supérieur servant de remise à fourrage se fait par un pan incliné. Fig. 41. Quelques grange-étables, en nombre restreint, sont issues des modèles diffusés à la fin du 19e siècle. Les mangeoires des bovins sont disposées longitudinalement à l´édifice, en son milieu ; pour l´approvisionnement de celles-ci, le foin stocké au niveau supérieur est passé par des trappes aménagées à travers le plancher. Fig. 42, 43. Parmi les variantes, un cas semble-t-il unique, est celui d´une grange-étable dont les mangeoires sont disposées en hémicycle. Fig. 44. Grange à grain : Au château du Rouveix à Saint-Just-le-Martel, une des dépendances présente au premier étage, un sol dallé. Fig. 45. Ce mode constructif semble avoir été employé pour des bâtis soignés, principalement pour des aires de stockage des gains mais, sur place, la preuve de cet usage n´a pu être apportée. Porcheries : Les porcheries, souvent réduites à un simple toit à cochon, existaient dans presque chaque ferme. Ces dépendances ont très tôt disparu, seuls quelques spécimens subsistent. Pigeonniers : Le pigeonnier-pont de Veyrac reste un édifice unique à l´échelle de la région. Fig. 46. Les pigeonniers édicules de plan circulaire ou carré sont rares. Fig. 47, 48. Les aménagements, en trous de boulins avec une pierre d´envol restent aussi des aménagements relativement rares, certains plus récents sont aménagés en brique. Fig. 49, 50. Le type de pigeonnier le plus courant est le pigeonnier sommairement aménagé en bois, à l´abri de l´égout des toits de grange. Ces aménagements de fortune disparaissent avec la disparition des activités agricoles et les transformations des bâtiments. Four à pain : Le four à pain, généralement de plan circulaire, peut être attenant au logis et disposé sur le mur qui porte le conduit de cheminée ; l´accès à la gueule se fait alors par l´intérieur du logis. Fig. 51. lorsqu'il est dissocié du logis, le four proprement dit est précédé d´un avant-four ou fournil. Fig. 52. Puits : Le puits peut-être commun à plusieurs fermes, il est alors situé au milieu du hameau mais le plus souvent, il est à l´usage d´une seule ferme. Il peut alors être attenant au bâti de celle-ci ou plus communément séparé. L´édicule peut se présenter sous la forme d´une simple margelle, surmontée d´un treuil constitué d´une poulie en bois tournant sur un axe métallique au moyen de chevilles de bois. Fig. 53. Dans certains cas, ce mécanisme est abrité par une couverture posée sur des éléments de charpenterie. Fig. 55 à 57. Certains puits sont des édicules maçonnés couverts d´un toit à une pente en maçonnerie. Fig. 54. Le cas le plus courant est le puits de plan circulaire ou carré, couvert d´un toit de tuile à une pente. Un abreuvoir est souvent aménagé à proximité du puits, dans certains cas, une ouverture pratiquée dans la maçonnerie du puits permet de déverser l´eau directement dans l´abreuvoir. Fig. 57. Edicules de l´eau : Parmi les édicules de l´eau le lavoir est caractérisé par les pierres à laver disposées en pan incliné sur le pourtour. Fig. 58, 59. Ces pierres à laver le linge sont les éléments qui permettent de distinguer le lavoir du bassin à laver les topinambours que l´on peut encore trouver près des fermes. De petites constructions maçonnées, couvertes en pierre, peuvent abriter des captations de sources dites « mères fontaines ». De forme circulaire ou carrée, on les trouve au milieu des champs. Fig. 60, 61. Logis de ferme : Les logis des fermes, les plus courants, présentent un étage carré avec comble généralement à surcroit. Les logis à trois travées représentent 41,89% des cas, ceux à deux travées 31,53%, et ceux à une travée 10,11%. Les logis plus développés au delà de quatre travées sont très peu nombreux et correspondent plutôt au type ferme de maître. Les ouvertures des logis du 17 e siècle, voire un peu plus anciens, présentent des encadrements en pierre de taille avec chanfrein. Très exceptionnels sont les logis qui ont conservé les petits jours d´origine pour les rez-de-chaussée. Pour des édifices construits au 19e siècle, les encadrements des fenêtres sont soit en granite soit en bois ou bien en granite au rez-de-chaussée et en bois aux étages. Les encadrements en bois ont quelques fois été agrandis et remplacés par de la brique au cours du 1er quart du 20e siècle. Le comble est généralement éclairé en façade par des jours rectangulaires, avec des encadrements en pierre pour les édifices le plus anciens, du 17 e siècle, ou en bois pour les constructions du 19 e siècle. Enfin certaines constructions tardives, de la fin du 19 e siècle, peuvent présenter des oculus en brique. Certains logis, généralement à dater du 17e siècle, présentent une large avancée de la toiture. Cette avancée servait à couvrir un accès à l´étage par l´extérieur. Ces aménagements qui ont généralement disparu, peuvent encore être décelables par l´arasement des poutres visible en façade. Au cours de cette enquête d'inventaire les intérieurs n'ont pas été vus, l'étude ne renseigne donc pas sur les éléments de distribution des logis. Cependant on peut dire que ces logis présentent souvent une cave, décelable de l´extérieur par la présence d´un soupirail. Plus exceptionnel est le cas d´un logis de ferme à deux pièces dont une est aménagée au-dessus d´une cave semi-enterrée, accessible par une porte extérieure. MAISONS Les maisons de type urbain, le cas des maisons de Solignac : Elles se distinguent par rapport aux autres maisons de cette aire d´étude par le tissu parcellaire sur lequel elles sont bâties, le nombre de niveaux et la présence de pan de bois. Dans la première couronne autour de l´ancienne abbaye (rue de l´Abbaye, rue de la Peyrade) au parcellaire laniéré d´origine médiévale, les maisons sont mitoyennes, étroites, le plus souvent à une travée ou deux travées. Certaines sont à deux étages carrés. Quelques rares maisons ont conservé leur escalier d´origine, en vis, à noyau portant la main courante. Fig. 62, 63. Le type le plus rencontré est à trois travées et à un seul étage carré. Fig. 67. Bon nombre de ces maisons de ville sont construites sur cave voûtée. Construites en moellons de granite avec chaînages d´angles en pierre de taille, les maisons du bourg de Solignac se caractérisent principalement par la présence du pan de bois à partir du premier étage ou au niveau du comble. Fig. 65 à 67. Pour une d´entre elles, le pan de bois est sur encorbellement. Enfin, sur l´ensemble de l´aire d´étude, comme pour les fermes, se sont les maisons à trois travées qui constituent le groupe le plus représenté. Parmi les maisons recensées quelques unes sont à qualifier de maisons d´architecte. Fig. 68. Elles sont à dater de la fin du 19e siècle ou de la première moitié du 20e siècle et offrent un éventail assez large de modèles. Les maisons de type « villa », dont les modèles d´architectes sont publiés sans des catalogues édités à partir des années 1900 se retrouvent souvent le long des voies de communication. Fig. 69. Pour certaines de ces maisons de type « villa », les décors d´architecture peuvent se limiter en façade, à l´utilisation de moellons de granite à tête dressée et dans certains cas de brique en bandeau, en corniche ou en linteaux ou bien encore à l´emploi d´aisseliers d´avant toit ouvragés. Les maisons néo régionalistes dans toutes leurs variantes, néo basque, néo-normande, se rencontrent principalement le long des voies de circulation. Fig. 71. Décors d´architecture Les décors d´architecture sur les maisons antérieures aux années 1900 sont rares. La maison des Landes à Limoges/Landouge, présente des portes architecturées sur les deux façades et des lucanes ornées qui ne sont pas sans rappeler les lucarnes à fronton-pignon surmonté d´enroulements, du château de la Borie à Solignac. La maison de Condadille à Condat, présente une porte d´entrée à imposte ajouré d´un oculus surmonté d´enroulements semblable à celle du château de la Borie à Solignac. Matériaux Gros oeuvre : Le bâti de l´ensemble de l´aire d´étude est construit en moellons de granite ou de roche métamorphique de type gneiss selon le substrat des communes : granite ou diorite à Aureil, Eyjeaux ou Saint-Gence, granite à deux micas dans la partie nord, Bonnac-la-Côte et gneiss principalement au centre de l´aire d´étude de Feytiat à Rilhac-Rancon. Les chaînages d´angle sont en pierre de taille. Les encadrements des baies des bâtis les plus anciens du 15 e, 16 e siècle, ou 17e siècle, sont pour l´essentiel en pierre de taille, parfois moulurée ; ils sont souvent en bois pour les édifices construits au 19e siècle Fig. 74. et en brique pour des ouvertures reprises au cours du 1er quart du 20e siècle. Les linteaux des portes d´étables assez larges, qu´ils soient en pierre ou en bois, sont souvent surmontés d´un arc de décharge. Fig. 76, 77. Pour quelques rares cas, le pan de bois est utilisé en gros-oeuvre, principalement au niveau du surcroît du comble. D´une manière générale, le pan de bois est plus largement utilisé en gros oeuvre dans les constructions de type urbain, comme à Solignac par exemple. Fig. 72, 73. Il est cependant couramment utilisé pour les cloisons. Fig. 79 Couverture Le matériau de couverture dominant est la tuile creuse, remplacée quelquefois par la tuile mécanique ou d´autres matériaux de substitution comme les plaques de fibrociment. L´ardoise reste assez rare. Cette étude permet de localiser la tuile plate dans la partie la plus méridionale de l´aire d´étude sur les communes de Solignac et du Vigen, zelle est alors utilisée sur des toits plus pentus que dans le reste de ce territoire étudié. Fig. 75 La commune de Bonnac-la-Côte, la plus près des Monts d´Ambazac, présente des édifices dont les souches de cheminées témoignent de l´utilisation du chaume comme matériau de couverture d´origine. En effet, ces souches de cheminées sont bordées d´une rangée de pierres destinées à tenir ce chaume et à éteindre les éventuelles escarbilles qui pouvaient s´échapper du conduit. Sols intérieurs des logis ou des dépendances agricoles Un pavement intérieur en galets (pour lequel les photographies n´ont pas été permises) a été vu dans une ferme de la commune du Vigen. Ce pavement qui occupait la totalité de la pièce principale du rez-de-chaussée, formait un motif géométrique. Un autre pavement a été conservé à Peyrilhac alors que le logis est démoli. Fig. 80 Sols extérieurs Les anciennes fermes qui ont conservé leurs pavements extérieurs d´origine sont rares. Ces pavements étaient réalisés avec les pierres provenant de l´épierrement des champs. Fig. 81, 82.

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